L’Institut de recherche de l’UCL Louvain Drug Research Institute (LDRI) participe à un nouveau programme de recherche européen en matière de lutte contre le diabète, plus précisément dans le domaine des nanomédecines, apprend-on dans un communiqué de l'UCL.
Dans le cadre de ses efforts pour trouver un traitement plus efficace contre le diabète, la Commission européenne vient de donner son feu vert à un nouveau projet de recherche. Avec un budget total de 11 millions d’euros, le projet TRANSIT vise à développer de nouveaux nanomédicaments pour transporter des macromolécules thérapeutiques à travers la barrière intestinale.
Dirigé par le professeur María José Alonso de l'Université de Santiago, le programme regroupe 17 partenaires industriels pharmaceutiques et grandes organisations de recherche européennes dont le Louvain Drug Research Institute de l’UCL.
Le consortium TRANSIT combine une expertise pluridisciplinaire qui utilisera les nanotechnologies pour trouver de nouvelles façons de délivrer par voie orale des peptides actifs dans le diabète afin d’éviter les injections actuellement nécessaires. Dans ce cadre, le LDRI visera plus spécifiquement à
étudier comment les nanomédicaments développés traversent la barrière intestinale.
Le groupe Pharmaceutics and Drug delivery dirigé par le professeur Véronique Préat au sein du LDRI mène depuis plusieurs années des travaux de recherche sur les nanomedicines ou nanomédicaments qui sont des vecteurs de taille nanométrique capables d’amener une molécule active sur une cible thérapeutique donnée. Il participe à plusieurs programmes de recherche dans le domaine des nanomédicaments et est notamment partenaire dans des réseaux européens orientés vers la formation de jeunes chercheurs dans ce secteur :
- le réseau « Erasmus Mundus Joint doctorate NANOFAR » qui soutiendra des
doctorants qui pourront s’engager dans des thèses de doctorat multinationales et translationnelles visant à créer de nouveaux nanomédicaments pour diverses applications thérapeutiques ou diagnostiques.
- le programme « Marie-Curie Initial Training Network NANODRUG » qui vise à
développer des nouveaux nanomatériaux intelligents pour l’administration de médicaments ciblant les maladies inflammatoires de la peau. (Source médiquality.com)
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