A votre santé !

A votre santé !
Nous répondons à toutes vos questions sur la santé des femmes

mercredi 30 novembre 2011

Surveiller le poids des femmes enceintes

De plus en plus de personnes présentent une surcharge pondérale, en France et dans le monde. Cette situation pose un certain nombre de questions en termes de santé publique, car le surpoids et l'obésité peuvent avoir des conséquences à court et à long terme sur la santé des individus (qui ont plus de risque de développer des pathologies telles que le diabète et l'hypertension). ( Source: le figaro.fr)

Barbara Heude, chargée de recherche Inserm au Centre de recherche en épidémiologie et santé des populations à Villejuif, fait le point sur la question.
Les femmes enceintes aussi sont concernées : nous avons pu observer, à l'aide des «enquêtes nationales périnatales françaises», que de plus en plus de femmes entament leur grossesse en état de surcharge pondérale, ou même obèses. C'est un constat inquiétant, dans la mesure où nous savons que l'obésité est associée à un risque élevé de complications liées à la grossesse, comme par exemple le diabète gestationnel ou l'hypertension gravidique. Des conséquences peuvent aussi porter sur la santé du fœtus qui dépend de l'environnement nutritionnel intra-utérin dans lequel celui-ci se développe. Par exemple, les enfants nés de mamans obèses ont plus de risques de naître trop gros pour leur âge gestationnel. Ces augmentations de risques ont été observées dans une étude épidémiologique française, l'étude Eden, portant sur 2.000 femmes enceintes et leurs enfants, coordonnée dans notre équipe à l'Inserm.

"Nous avons aussi pu constater dans nos études que les femmes prennent en moyenne plus de poids pendant leur grossesse au début du XXI e siècle que dans les années 1970 ou 1980. Or, une prise de poids excessive pendant la grossesse est, elle aussi, associée à un risque plus important de complications." Il faut toutefois noter que, à l'inverse, les femmes maigres ou qui prennent trop peu de poids pendant la grossesse présentent quant à elles un sur-risque d'accoucher prématurément et/ou que leur enfant présente un retard de croissance intra-utérin.
Ainsi, de plus en plus d'études épidémiologiques, dont les nôtres, mais aussi des études animales, convergent pour souligner à quel point le fœtus a besoin d'un environnement nutritionnel intra-utérin optimal pour se développer. L'état nutritionnel maternel pendant la grossesse représente donc un enjeu majeur de santé publique vis-à-vis de la santé des femmes mais aussi de celle des bébés. Mais l'enjeu pourrait être encore plus vaste et concerner la santé de plusieurs générations futures d'individus.

Doit-on prendre des vitamines pendant la grossesse ?
En effet, actuellement, un pan entier de la recherche en épidémiologie, mais aussi en physiologie animale, s'intéresse aux conséquences à très long terme de conditions nutritionnelles altérées pendant la vie fœtale. Les conditions nutritionnelles et environnementales dans lesquelles le fœtus et le petit enfant se développent pourraient influencer à très long terme la santé de l'individu.
Les mécanismes expliquant ces relations restent encore à élucider. L'une des principales pistes explorée actuellement est celle des phénomènes dits «épigénétiques». Notre génome est constitué de séquences d'ADN mais aussi d'un nombre très important de marques et de molécules qui permettent la régulation de l'expression des gènes. Ces marques «épigénétiques» peuvent être modulées par l'environnement, et inscrire à plus ou moins long terme dans nos cellules de nouveaux «programmes» de fonctionnement, sans que l'ADN lui-même n'ait été modifié.
En épidémiologie, nous n'avons pas encore les moyens techniques d'étudier ces phénomènes épigénétiques dans de grandes populations, mais nous pouvons suivre pendant plusieurs années le développement et la santé d'enfants après avoir mesuré leurs expositions environnementales et nutritionnelles précoces. L'étude Eden a déjà mis en évidence le rôle de l'évolution du poids des mères avant la grossesse et en tout début de grossesse vis-à-vis du déroulement de la grossesse et de la croissance fœtale.

Ces résultats suggèrent qu'une prise en charge nutritionnelle de la mère en tout début de grossesse, voire avant la conception, pourrait contribuer à prévenir les cas de croissance fœtale extrême ; et un changement de régime alimentaire pendant la grossesse seulement ne suffirait pas à renverser la tendance. Il faut à présent connaître les conséquences à plus long terme de ces évolutions pondérales autour de la conception et pendant la grossesse, ce que nous allons faire à l'Inserm dans la cohorte Eden, où les enfants ont maintenant tous 5 ans, mais aussi grâce aux données de la cohorte Elfe qui a débuté cette année et qui suivra presque 20 000 enfants pendant vingt ans.
http://eden.vjf.inserm.fr www.elfe-france.fr

mardi 29 novembre 2011

Vive la marche nordique bien faite !

La marche nordique est idéale pour la santé.  90% des muscles travaillent en moyenne pendant cette activité. Il en découle une dépense énergétique de 400 à 600 kcal en 1h de pratique. (1h de marche nordique équivaut à 2 à 3h de marche « normale »). Plus d'infos sur Santé vous bien !

Environ 1 Belge sur 5 souffre des symptômes de la rhinite allergique

Environ 1 Belge sur 5 souffre des symptômes de la rhinite allergique dont l’une des causes principales est l’allergie aux pollens. La prévalence globale de l’allergie a augmenté de façon spectaculaire au cours de ces 30 dernières années, en particulier dans les pays industrialisés, et les experts estiment que 500 millions de patients de par le monde souffrent de rhinite allergique, tandis que 15 à 20% d’entre-eux souffrent d’une forme sévère de la maladie, impactant considérablement la qualité de vie.  Il est également important de noter que 40% des patients avec rhinite allergique présentent un asthme concomitant. Environ la moitié (45%) des patients présentant une rhinite allergique consulte un médecin à ce sujet. 


La rhinite allergique représente donc un problème majeur de santé publique en Europe, non seulement de par le nombre important de patients qui en souffrent, mais aussi à cause de l’impact de cette pathologie sur la qualité de vie des patients présentant une forme sévère de rhinite allergique. Les symptômes caractéristiques, tels que rhinorrhée (nez qui coule), larmoiements, éternuements à répétition, prurit (démangeaison) au niveau des yeux, du nez, des oreilles et de la gorge ainsi que fatigue généralisée, sont souvent accompagnés de problèmes de sommeil et de concentration, ce qui, bien sûr, a un impact non négligeable sur le quotidien, les performances scolaires, la productivité au travail et par conséquent le bien-être psychosocial.

Soigner mieux vos dents !

A l’occasion de la conférence inaugurale du Congrès de l’Association dentaire française (ADF) qui s’est tenue cette semaine, une étude commanditée par l’ADF auprès de l’Institut de sondages Opinion Way s’est penchée sur le comportement des 40 ans et plus en matière de santé bucco-dentaire afin d’évaluer leur opinion sur la possibilité de proposer un examen des dents systématique au moment du départ en retraite et de mesurer leur niveau de connaissance et les pratiques actuelles en termes d’auto-observation de la bouche. Voici les principaux résultats. (source: senioractu)


En théorie, une connaissance imparfaite des principes d’une bonne hygiène bucco-dentaire
Avoir des dents et des gencives saines : base de la bonne santé bucco-dentaire
En première citation, pour près d’une personne sur deux, avoir des dents et des gencives saines est le principal facteur perçu d’une bonne santé bucco-dentaire.

Seulement une personne sur quatre y associe une bonne hygiène de la bouche ou des dents bien soignées et une minorité (4% des interviewés) évoque le fait d’avoir une bonne haleine alors que cette dernière est essentielle à la bonne santé bucco-dentaire.

lundi 28 novembre 2011

Amiante: la famille de Françoise Jonckheere indemnisée

Le tribunal civil de Bruxelles a jugé aujourd'hui le fabricant belge d'amiante Eternit responsable de la mort d'une femme qui habitait à proximité de son usine et l'a condamné à verser 250.000 euros à sa famille, une première décision de ce type en Belgique saluée par les victimes.

La demande faite il y a plus de dix ans par Françoise Jonckheere, l'épouse d'un ancien ingénieur d'Eternit, qui produisait du béton-amiante à Kapelle-op-den-Bos, au nord de la capitale belge, est "fondée", a déclaré le juge devant une quarantaine de proches de personnes mortes du mésothéliome, le cancer causé par l'amiante, en Belgique, en France, en Italie ou encore en Afrique du Sud.


L'ingénieur est décédé du mésothéliome en 1987. Sa femme a elle-même succombé à la maladie en 2000. La famille habitant jusqu'en 1991 à proximité de l'usine, elle estimait avoir été contaminée par l'amiante présente dans l'air ambiant ou par des poussières ramenées à la maison par son mari. Françoise Jonckheere avait fait promettre à ses cinq fils de poursuivre son combat judiciaire, ce qu'ils ont fait. Mais deux d'entre eux sont également décédés d'un cancer de la plèvre.

"Les faits ne sont pas prescrits", a ajouté le juge, en condamnant la société à payer 250.000 euros de dommages et intérêts à sa famille. "Eternit est reconnu responsable du dommage causé à maman. C'est extraordinaire. Justice a été rendue", a immédiatement réagi Xavier Jonckheere, l'un des survivants de cette famille.

Ce procès, le premier en Belgique intenté par des victimes "environnementales" de l'amiante, pourrait faire jurisprudence, a-t-il estimé. "On va pousser les gens à aller devant les tribunaux", a ajouté le fils de François Jonckheere. Son frère Eric s'est lui aussi réjoui de "la première victoire d'une simple famille contre la multinationale Eternit". "Je suis très heureux de cette décision, même si mes enfants me demandent qui sera 'le suivant'. Je suis moi-même rempli d'amiante", a-t-il ajouté.

L'avocat d'Eternit, Johan Verbist, qui avait plaidé la prescription des faits et estimé que la société avait pris les précautions nécessaires au fur et à mesure de l'avancée des connaissances sur les dangers de l'amiante, a réaffirmé après le jugement que "pour Eternit", il n'y avait pas eu de faute". Il a ajouté que la société examinerait l'opportunité de faire appel.

vendredi 25 novembre 2011

Violence entre partenaires: osez dire non en chanson

Vous êtes victimes de violence entre partenaires et vous souhaitez ne plus la subir, vous pouvez télécharger et commander ces deux publications de l’Institut pour l'égalité des femmes et des hommes. (Source: OSez dire non)
La première, Brisons le silence,est un dépliant disponible en 17 langues (français, néerlandais, allemand, anglais, espagnol, italien, portugais, grec, polonais, russe, roumain, chinois, arabe, turc, swahili, lingala et serbo-croate) destiné aux victimes de violence entre partenaires issues des différents groupements allochtones présents en Belgique. Ces dépliants offrent aux victimes des informations sur l’existence de la violence entre partenaires, encouragent à parler de leur situation avec un tiers et proposent à chaque groupe une aide dans leur langue maternelle.
La seconde, Violence comment s’en sortir,s’adresse en premier lieu aux victimes de violence, puis à tous ceux qui y sont confrontés directement ou indirectement. Elle contient des définitions et un grand nombre de conseils pratiques susceptibles d’aider les victimes à faire face à la violence. En fin de brochure, vous trouverez également une liste d’adresses de services d’aide qui peuvent vous assister dans votre recherche de soutien et de reconnaissance de votre problème.

Les rubans rouges contre le Sida

Jusqu'au 5 décembre 2011 : Bruxelles se couvre de Rubans rouges :
A l’occasion de la Journée Mondiale de Lutte contre le Sida, Sida'sos lance une large campagne de solidarité afin de mobiliser l'ensemble des habitants de Bruxelles-Capitale à montrer leur soutien aux malades par un geste simple, gratuit et accessible à tous.
L'action se déroule du 21 novembre au 5 décembre 2011. Comment y participer ?
Deux possibilités, non exclusives :
-          afficher un ruban rouge à sa fenêtre en l'imprimant via le site de l’événement www.rubanrouge.be ou en le fabriquant soi-même ;
-          et/ou porter sur soi un petit nœud rouge épinglé sur le pull, le sac, la casquette ou ailleurs.
Plus d’info : www.rubansrouges.be 

Voici toutes les adresses des associations SIDA !

L’infection à Chlamydia en hausse chez les femmes

Avec 3,3 nouvelles contaminations par jour, la Belgique n’est pas épargnée par le Sida. En 2010 près de 1.200 (1.196 selon les derniers chiffres) nouvelles contaminations ont été diagnostiquées. C’est, une nouvelle fois, le niveau de contamination par le VIH le plus élevé depuis le début de l’épidémie. Le 1er décembre, ce sera la Journée Mondiale contre le Sida.

Le Sida n'est pas la seule maladie potentielle liée à votre sexualité. Syphilis, hépatite, chlamydia, …. Vous connaissez ? Les Infections Sexuellement Transmissibles sont en augmentation. Les laboratoires vigies de microbiologie suivent les tendances des infections à Chlamydia, gonorrhée et syphilis. Pour ces trois infections, ils ont, en 2009, enregistré respectivement 2.942 cas, 712 cas et 488 cas, sur base d’une participation de 62% du nombre total de laboratoires  de routine.
On observe une tendance à la hausse pour les trois infections, la plus frappante étant l’augmentation de l’incidence de l’infection à Chlamydia, observée dans l’ensemble du pays.
Ce réseau se compose de 46 sites (cabinets privés, services d’hôpital, centres médicaux…) répartis dans l’ensemble du pays. Il permet de récolter diverses données relatives au  profil des personnes atteintes d’une IST.
·         En 2009, 838 diagnostics d’IST ont été enregistrés par le réseau sentinelle de cliniciens. Chez 7% des patients, plusieurs IST ont été diagnostiquées au même moment.
·         La moitié (51%) des patients masculins était homo/bisexuels (HSH).
·         L’infection à Chlamydia était le diagnostic IST le plus fréquent chez les hommes et les femmes hétérosexuels. La syphilis était l’IST la plus fréquemment diagnostiquée chez les HSH.
·         L’infection à Chlamydia est plus fréquente chez les jeunes femmes (15-24 ans), tandis que la syphilis est plus fréquente chez les hommes âgés entre 45 et 54 ans.

La comparaison des années 2005 à 2009 montre une augmentation du nombre d’infections à Chlamydia dans tous les groupes d’âge parmi les femmes, et surtout chez les femmes âgées de moins de 35 ans. Cette infection étant courante chez les personnes hétérosexuelles, la sensibilisation de la population générale à cette infection et à ses éventuelles complications est recommandée.
Les résultats indiquent qu’il subsiste une nécessité d’adopter des mesures adéquates ciblant les HSH, et plus particulièrement les HSH VIH positifs. Quelles mesures ? Les campagnes de sensibilisation, le counseling sexuel, le dépistage des IST, la vaccination contre l’hépatite B…
Enfin, la proposition d’un test VIH est recommandée à tous les patients présentant un nouvel épisode d’IST, y compris les patients testés VIH négatifs quelques mois auparavant.

jeudi 24 novembre 2011

Infirmière nue, sans être nue !

Initiative très originale des infirmières du CHU de Liège en Belgique qui posent nues pour la bonne cause en éditant au passage un joli calendrier. Voir les photos !

Moins d'éducation, plus de risques d'obésité

La proportion de personnes obèses varie également selon le niveau d’éducation. Chez les femmes, là encore, la tendance est nette: dans tous les États membres, la proportion de femmes obèses diminue lorsque le niveau d’éducation augmente. Les différences les plus importantes entre les femmes ayant un niveau d’éducation inférieur et celles ayant un niveau d’éducation supérieur sont observées en Slovaquie, à Malte, en Pologne et en Grèce.(source: enquête Eurostat, toulouse7.com)
Chez les hommes, dans onze États membres pour lesquels les données sont disponibles, la plus forte proportion de personnes obèses est observée parmi ceux ayant un niveau d’éducation inférieur, dans cinq autres États membres parmi ceux ayant un niveau d’éducation moyen, tandis qu’en Bulgarie et en Estonie, la proportion est la plus forte parmi ceux ayant un niveau d’éducation supérieur.

Implants: la prudence

La mort, à Marseille, d'une ancienne porteuse de prothèses mammaires défectueuses suscite un débat sur l'éventuel lien entre son cancer des ganglions et ses implants, un modèle retiré du marché en mars 2010. (source : reuters)

En Belgique, actuellement, il n’existe pas de répertoire référençant les prothèses mammaires implantées. La surveillance du marché des dispositifs médicaux relève de la compétence des États membres de l’Union Européenne. En Belgique, cette surveillance est assurée par les services de l’Agence Fédérale des Médicaments et des Produits de Santé (AFMPS).

L'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), qui a récemment mené des analyses sur le gel de silicone de ces implants mammaires, rappelle que celles-ci ont conclu à des "effets urticants et inflammatoires", mais ont exclu des effets génotoxiques et donc cancérigènes.
"La survenue de ce décès ne remet pas en cause les analyses conduites il y a quelques mois", a dit jeudi à Reuters une responsable de la communication à l'Afssaps.
Ces implants, fabriqués par l'entreprise du Var Poly Implant Prothèse (PIP), avaient été retirés du marché par l'Afssaps en mars 2010 en raison de la non-conformité du gel utilisé.
L'association qui regroupe les victimes des prothèses de PIP établit un lien entre le décès de cette femme, morte lundi d'un lymphome, et la rupture de ses prothèses.
"On a un doute certain entre le décès et la rupture de ses implants. Mais il ne faut pas aller trop vite. Il y aura certainement une expertise qui, je le crains, viendra confirmer nos soupçons", a déclaré jeudi le médecin expert de l'association, Dominique Michel Courtois, sur France Bleu Provence.
Il a indiqué qu'il serait reçu le 14 décembre au ministère de la Santé.

Suite à une augmentation du nombre de ruptures de prothèses mammaires PIP, l'Afssaps a mené une inspection dans les locaux de cette société en mars 2010. Celle-ci a mis en évidence l'utilisation d'un gel de silicone non conforme aux normes en vigueur, poussant l'Afssaps à demander le retrait des implants mammaires pré-remplis de gel de silicone fabriqués par cette compagnie, ainsi que la suspension de leur mise sur le marché, distribution, exportation et utilisation.
L'agence a par ailleurs recommandé aux femmes porteuses de ces prothèses de consulter leur chirurgien, et adressé un courrier à l'ensemble des praticiens concernés.
Le parquet de Marseille a ouvert en mars 2010 une enquête préliminaire pour "faux et usage de faux, publicité mensongère et tromperie sur les qualités substantielles d'un produit, mise en danger de la vie d'autrui".
Quelques jours plus tard, l'entreprise PIP a été mise en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce de Toulon. L'ex-numéro trois mondial du secteur était en proie depuis plusieurs mois à des difficultés financières et accusait un déficit de 9 millions d'euros au moment de sa liquidation.
Environ 30.000 femmes portent des prothèses PIP en France, soit 6 % des femmes porteuses d'implants mammaires en silicone dans le pays, d'après l'Afssaps.

mercredi 23 novembre 2011

Les jeunes boivent de plus en plus

Les jeunes filles et les jeunes garçons boivent de plus en plus. Pourquoi les jeunes boivent de plus en plus et de plus en plus souvent? Marina Carrere d'Encausse, auteur d'Alcool : quand les jeunes trinquent,en parle dans l'express.fr. Morceaux choisis :

Penelope : Parent d'un jeune à peine majeur, il a fallu aller le récupérer à 4h du matin, dans la rue, après une "cuite" entre copains .... Ma question : que dire à mon fils sans être ringard en parlant de prudence, sécurité santé en danger?
D'abord je voulais vous dire que vous ne serez jamais ringarde en parlant à votre enfant de sa santé, à le protéger du danger ; même si, sur le coup, il vous en veut, à distance il vous en sera gré.  
Maintenant comment le faire? L'occasion se présente d'elle-même puisqu'il y a eu cet épisode d'excès; laisser passer la nuit voire une journée pour qu'il récupère et entamez la discussion. Demandez-lui depuis combien de temps il boit comme ça, et pourquoi il le fait, ce qu'il en retire? Vous pouvez lui expliquer que même avec une dose plus faible il pourra quand même s'amuser. Et pourquoi vous lui dites ça car il prend des risques immédiats: s'il a un deux-roues ou monte sur le deux-roues d'un copain, il court un risque d'accident important. Il peut aussi se montrer, sans le vouloir, violent avec un copain, une violence qu'il regrettera le lendemain ou encore subir des violences car il est plus vulnérable ivre. Dites lui aussi qu'à chaque "cuite" il fusille dans son cerveau un nombre important de neurones, ses cellules nerveuses qui lui permettent de travailler, de penser, d'aimer, bref de vivre. Et qu'en répétant des cuites, il peut un jour développer une maladie psychiatrique ou neurologique. Dites lui, enfin, qu'un jour il peut se retrouver ivre sur un trottoir, que vous ne soyez pas là pour venir le chercher et qu'il chute mortellement ou gèle et meurt d'hypothermie. L'ivresse n'a rien de banal. 
Slowtrane : Les jeunes boivent de plus en plus. Selon vous, de quel malaise ceci est-il le signe?
Si je comprends bien votre question, Slowtrane, vous voulez savoir si les jeunes qui s'enivrent régulièrement sont en souffrance? Pour la majorité, non. Bien sûr certains adolescents calment un mal-être avec une prise d'alcool ou d'autres drogues. Mais ceux-là demandent souvent de l'aide et ils sont accessibles à une thérapie.  
Mais la majorité de ces jeunes vont plutôt bien. Ils boivent pour faire la fête, ils n'imaginent pas qu'on puisse rester avec des copains, danser ou aller en boîte sans être si ce n'est ivre du moins bien imprégné. D'où la difficulté à repérer qu'ils boivent car ils ne demandent rien et sont plutôt contents de cet état de fait. Cela explique aussi que l'ivresse ne leur paraît en rien honteuse (même chez les filles et là il y a une évolution) et que donc chaque week-end ils peuvent la répéter. 
Lire la suite sur l'express.fr

Un label probiotique


Chaque année, un grand nombre de nouveaux produits sont introduits et le marché connaît une croissance exponentielle. Alors qu'en 2003, il ne représentait que 8,1 milliards $, il a quasimentdoublé en 5 ans pour atteindre 15,9 milliards $ en 2008. (Source : Nutrition Business Journal, Euromonitor, Markets and markets, 2008). Cette évolution positive ne devrait d'ailleurs pas faiblir dans les années à venir : en 2014, le marché est évalué à 24 milliards de dollars, représentant un accroissement de 50%. Grâce à l'Europe qui est grand leader mondial du marché, les probiotiques se déclinent à 70% en produits laitiers et alimentaires (céréales, boissons, C), alors que 30% du marché est occupé par les compléments alimentaires ou fortified foods. Les travaux de la ESLP se concentrent sur la catégorie de ces derniers vendue exclusivement en pharmacie.
L'Organisation Mondiale de la Santé définit le probiotique comme "un micro-organisme vivant qui, ingéré en quantités suffisantes, apporte un bénéfice pour la santé de l'hôte". Plus concrètement, les propriétés des probiotiques sont multiples :
Ils peuvent protéger la muqueuse intestinale et agissent telle une barrière en augmentant la production de mucus et d'anticorps et en fortifiant les jonctions serrées entre des cellules épithéliales. Supérieurs en nombre, ils empêchent ou freinent l'invasion de bactéries ou de virus indésirables. Ils tuent certaines bactéries en produisant des substances antibactériennes.  Ils stimulent le système immunitaire lorsqu'il est affaibli ou le modèrent quand il travaille trop. Ils contribuent à la digestion en sécrétant des enzymes.
Sous ce terme générique Probiotique, on désigne des dizaines de variétés de souches bactériennes. Et toutes n'ont pas les mêmes aptitudes ni la même spécialité. LWorld Gastroenterology Organisation a déterminé les conditions de base pour  qu'une souche probiotique spécifique ait une réelle efficacité dans son domaine d'application.
 La Ligue Scientifique Européenne des Probiotiques (European Scientific League for Probiotics) a été conçue au mois de juin 2010. ASBL indépendante de droit belge, sa mission est de contribuer à promouvoir la recherche scientifique et la communication optimale sur les souches de probiotiques spécifiques et documentées scientifiquement dans le cadre de la santé humaine.  La Ligue se fixe également pour objectif de contribuer à optimiser la communication sur les souches de Probiotiques documentées et la communication relative au label vers le monde médical, les pharmaciens et les consommateurs.
La Ligue Scientifique des Probiotiques ne se substitue en rien au rôle des autorités internationales, nationales et régionales régissant le domaine ; elle ambitionne d'accompagner avec le maximum d'efficacité les autres organisations et groupes de travail existants et spécialisés.
Le Comité Scientifique de la Ligue Scientifique des Probiotiques attribue un label de qualité afin de permettre aux professionnels de la santé mais également aux consommateurs de différencier les produits scientifiquement documentés de ceux qui ne le sont pas. L'attribution du label se fait une fois par an sur base des contrôles microbiologiques et du relevé des publications scientifiques concernant les produits testés. Le label attribué par le Comité scientifique belge concerne les produits distribués sur le territoire national.
Le Secrétaire Général ESLP est le Dr Jean-Pol Warzée, les Présidence et Vice-présidence de la Ligue sont assurées respectivement par le docteur Michèle Scaillon, (Chef de clinique de gastro-entérologie pédiatrique de l'HUDERF) et le Prof. Séverine Vermeire (Gastroenterology Dpt, Gasthuisberg, KUL, Leuven). « C'est parce que nous sommes convaincus de l intérêt immense de la connaissance et de la reconnaissance de l' importance du microbiote et des probiotiques que nous souhaitons que les bactéries qui méritent cette qualification soient correctement étudiées et que leur influence sur la santé soit sérieusement spécifiée. C est ainsi que nous pourrons préciser et exploiter au mieux leur usage. A ce stade de nos connaissances scientifiques et dans l attente respectueuse d'avis officiel, l'octroi d'un label nous semble la manière la plus correcte d informer les consommateurs et professionnels de la santé sur la qualité d un produit proposé en vente libre en pharmacie. » conclut Michèle Scaillon, Présidente de la ESLP.

En Belgique également, la popularité des probiotiques ne cesse de croître : aujourd'hui, 77% des médecins belges prescrivent des probiotiques. Le segment des probiotiques vendus en pharmacie connaît depuis plusieurs années une croissance (à deux chiffres) supérieure au marché moyen pharmaceutique: en probiotiques, dans la catégorie santé digestive par exemple , l'augmentation en 2010 est de 37,5%. (Source : IMS E Mat 06/2010)

La Ligue Scientifique Européenne des Probiotiques (ESLP) a attribué en Belgique ses premiers labels aux probiotiques distribués en pharmacie. (Homme: Bacilac Forte, Probactiol/Plus/ IB. Enfant:  Bacilac Infantis, Bacilac Instant, Probactiol Junior, Protectis/pediatric. Femme:  Bacilac Femina)
Les Probiotiques suscitent depuis quelques années un intérêt de plus en plus marqué, stimulé par leur influence positive qui se confirme dans les domaines de l'immunité ainsi que celui de la santé gastro-intestinale et uro-génitale chez la femme. Le potentiel santé et thérapeutique des probiotiques intéresse de plus en plus le monde scientifique et le grand public.

mardi 22 novembre 2011

Comment retravailler après un cancer?

Huit salariés sur dix retravaillent après un cancer. La phase de reprise est déterminante dans la reconstruction psychique de ces personnes, pour autant, peu d'entreprises ont formalisé des actions pour faciliter leur réintégration professionnelle. (source: novethnic.fr)

Valérie, jeune cadre dans un cabinet en ressources humaines depuis cinq ans, se souvient encore du jour où elle a réintégré à mi-temps son entreprise, après un arrêt maladie de neuf mois du à un cancer. Les premiers jours, l’accueil est chaleureux, ses collègues sont ravis de la retrouver en bonne santé. Mais peu à peu, les rivalités professionnelles reprennent le dessus. Le transfert d’une partie  des missions de Valérie sur sa remplaçante la met vite en position inconfortable. Comme si, en reprenant son poste, la jeune femme lui avait en quelque sorte « piqué sa place ».  Pics sournoises, conflits larvés… Entre les deux salariées, le malaise s’amplifie. Mais la hiérarchie ferme les yeux. Lasse de devoir gérer seule la situation, Valérie demande une prolongation de son mi-temps. Ce qui contribue à la mettre à l’écart du groupe et précipite sa décision de quitter l’entreprise pour se mettre à son compte…

Cette histoire n’est pas exceptionnelle. Manque d’anticipation du retour au travail après un cancer,  tabous autour de la maladie, incompréhension de la Direction, discrimination de la part des collègues, rétrogradation de poste… Ce sont souvent là les obstacles à la réintégration professionnelle des personnes victimes d’une longue maladie. Pourtant, la problématique est suffisamment significative pour que les employeurs y prêtent attention. Chaque année, sur les 350 000 personnes touchées par le cancer en France, 100 000 occupent un emploi et près de 80% des personnes actives guéries reprennent leur travail, selon une enquête de 2011 de l’Institut Curie. D’où la nécessité, au niveau du top management de tout mettre en œuvre pour faciliter le retour de ces personnes dans l’entreprise. Et c’est d’ailleurs l’une des priorités du Plan cancer 2009-2013 : « Lever les obstacles à la réinsertion professionnelle des personnes atteintes de cancer ». L’enjeu : mieux faire connaître les possibilités d’insertion ou de réinsertion professionnelle, le dispositif de la visite de pré-reprise prévue par la loi et les aménagements du poste de travail. Bien souvent, c’est une nécessité: 61% des salariés victimes d’un cancer se disent en effet plus fatigués qu’avant la maladie et 33% signalent des troubles de la mémoire et de la vigilance, selon l’étude de l’Institut Curie.


Pour vivre le mieux possible ce retour dans le milieu du travail, le Dr May-Levin donne quelques conseils (source: linternaute.com):
"Avant toute chose, je dirais aux employeurs d'être compréhensifs. Ils doivent être capables de considérer que la personne qui s'est absentée plusieurs mois pour maladie a énormément souffert. Ce n'est pas la peine d'en rajouter." En outre, il faut faire confiance, c'est la seule façon de réinstaurer des relations de travail normales.

"Aux malades, je conseillerais de garder le plus possible contact avec le milieu du travail. Appelez vos collègues, passez au bureau à l'occasion, bref, montrez que vous vous y intéressez toujours et qu'il n'y a pas rupture du lien. Ainsi, la reprise du travail se fera dans une certaine continuité." Certaines personnes parviennent à continuer à travailler pendant leur traitement, "c'est quelque chose que je recommande lorsque c'est possible", comment Françoise May-Levin.

Pour les personnes qui ne se sentiraient pas capables de reprendre une activité à temps plein, l'option du mi-temps thérapeutique peut être très intéressante : elle permet de reprendre en douceur, en commençant par une activité à temps partiel. Le temps de travail est payé par l'employeur et la sécurité sociale compense la perte de salaire en versant des indemnités journalières.

lundi 21 novembre 2011

Stop au violence conjuguale: la vidéo de Fred et Marie

La ligne téléphonique "violences conjugales" mise en place en Fédération Wallonie-Bruxelles a recueilli plus de 7.000 appels depuis son lancement, il y a deux ans. Le nombre de ces appels avait déjà augmenté de 50% par rapport à 2010. Cette année, 3.305 appels ont été recensés dont près de 2.000 étaient la suite de violences conjugales. Dans 69,9 % des cas, les victimes elles-mêmes ont téléphoné et dans 16,7 pc leur entourage direct. Dans 87,5 % des cas, ces appelants sont des femmes. Ces appelantes sont en couple dans près de trois quarts des situations et résident encore au domicile conjugal dans 62,4 % des cas.

Un pourcentage a particulièrement interpellé les trois gouvernements francophones: 68,8 % des appels font référence à des violences psychologiques. A l'initiative des ministres Eliane Tillieux, Fadila Laanan et Emir Kir, la Fédération, la Région wallonne et la Commission communautaire française ont lancé une campagne de sensibilisation sur le thème "la violence psychologique, c'est de la violence tout court".

Des spots seront diffusés en radio et en télévision du 21 novembre au 19 février. Ils sont construits sur la base du court métrage de 15 minutes "Fred et Marie" réalisé pour l'occasion et visible sur le site internet "www.fredetmarie.be".
La ligne téléphonique est accessible au numéro gratuit 0800 30 030

Eclaircir sa peau, c'est dangereux !

Entre phénomène de mode et volonté de changer d'apparence, de plus en plus de personnes tentent de s'éclaircir la peau. Acné, taches disgracieuses, risque de diabète et d'hypertension font partie des nuisances pour la santé auxquels les adeptes de produits pour éclaircir la peau, illicites et "dangereux" ou détournés de leur usage médical, mettent en garde les autorités sanitaires.
De nombreuses personnes ont recours à la dépigmentation volontaire de la peau qui peut nuire gravement à la santé, note  l'agence du médicament (Afssaps) qui lance une campagne d'information auprès du public.
Cette pratique repose sur l'usage de médicaments, ou de préparations réalisées en pharmacie, "détournés de leur indication médicale, de contrefaçons de médicaments ou de produits éclaircissants illicites".
Ils contiennent le plus souvent des corticoïdes (comme la béthaméthasone ou le clobétasol), de l'hydroquinone, voire des dérivés contenant du mercure, souligne-t-elle.
Or ces substances sont interdites dans les produits cosmétiques (crèmes, gels, laits corporels ou savons) éclaircissants de la peau.
L'usage de ces produits, le plus souvent pendant des années, exposent à des risques pour la santé : des maladies de la peau (infections, acné, vergetures, atrophie, troubles de la pigmentation, etc.) dans la majorité des cas.
Il expose aussi à un risque accru de diabète et d'hypertension artérielle, à des complications rénales et neurologiques et peut être toxiques pour l'enfant quand l'utilisateur est une femme enceinte ou qui allaite.
Des analyses sur plus de 160 produits ont décelé des "proportions élevées de produits non conformes à la réglementation des produits cosmétiques et dangereux pour la santé en raison de la présence de substances interdites : environ 30% en 2009 et 40% en 2010".
La Répression des Fraudes (DGCCRF) a engagé des procédures contentieuses pour infractions aux règles de composition et/ou d'étiquetage et procédé à des retraits de produits chez les distributeurs.
Une liste de quelque 80 produits (http://bit.ly/sVLl5Z), éclaircissants identifiés en France et dans d'autres pays européens, est consultable sur le site de l'Afssaps qui va diffuser également une brochure grand public contre cette pratique, courante dans les pays d?Afrique subsaharienne.
L'Afssaps recommande de ne pas utiliser des produits éclaircissants dont la composition n'est pas précisée ou incompréhensible, ou contenant des substances interdites (corticoïdes, mercure...).
La mise en garde des autorités ne concernent pas les cosmétiques éclaircissants "unifiants ou anti-taches" dont la commercialisation est légale. (source: AFP)

samedi 19 novembre 2011

Amanda Hendrick: le poids de la santé

Il faut une limite à tout en matière de régime... ou d'image que l'on peut donner de la femme aux jeunes filles. Il ne faudrait pas en effet que les plus jeunes perturbent leur alimentation pour ressembler à des filles qui n'existent pas dans la réalité. L'anorexie est un danger mortel !
Le débat fait rage autour du top model Amanda Hendrick qui va devoir prendre du poids ! Après avoir posé en bikini pour une marque de vêtements, les clichés de la jeune femme ont été jugés de "socialement irresponsables". Ces photos qui exposent l'extrême minceur de la jeune femme et ont dû être retirées. Récemment élue femme la plus élégante d'Ecosse, Amanda Hendrick est aujourd'hui vue comme une anorexique qui véhicule une mauvaise image. Ses photos pour la marque Drop dead clothing ont dû être retirées de leur site internet. (source: newsdestars.com)


La jeune femme pose en maillot de bain et n'a vraiment que la peau sur les os. Suite aux plaintes reçues par l'Advertising Standars Agency qui contrôle les publicités en Angleterre, l'agence a jugé le top model trop maigre et les clichés de "socialement irresponsables". Pourtant, à 21 ans, la jeune femme a déjà posé pour Elle, Glamour, Vogue, a été mannequin pour Valentino, Cartier, a défilé pour Dior à Milan et sera le nouveau visage de Topshop ! L'agence de mannequin d'Amanda affirme dans un communiqué que la jeune femme n'a aucun trouble alimentaire et la directrice déclare : "Nous connaissons bien Amanda, elle a un régime alimentaire très sain, elle n'est pas anorexique, juste mince. Elle est mannequin depuis trois ans et nous n'avons jamais eu de plainte ! Elle porte des vêtements de taille 36/38. C'est une très belle personne, qui gagne 600£ par jour, elle a une carrière couronnée de succès et aucun problème de santé mentale !" (source: newsdestars.com)

vendredi 18 novembre 2011

Grippe: pas encore de vaccination chez les personnes à risque

L'arrivée de l’automne amène chaque année une nouvelle saison de grippe. Combien de Belges se font vacciner contre cette maladie saisonnière ? Dans son troisième rapport, l'Agence Intermutualiste (AIM) passe au crible les chiffres des campagnes de vaccination 2007-2008 et 2008-2009.  
Les plus de 65 ans, les personnes résidant dans une institution, les femmes enceintes, les diabétiques,… figurent parmi les groupes à risque pour lesquels le Conseil Supérieur de la Santé recommande une vaccination contre la grippe. Pour les plus de 65 ans, l'Organisation mondiale de la Santé avance même pour objectif un taux de vaccination de 75 %. Quels sont les chiffres en Belgique ? L'AIM a analysé les données de l'échantillon permanent (EPS), un instrument fiable pour les études de santé, pour les hivers 2007-2008 et 2008-2009 et les a listés dans son troisième rapport !

Légère amélioration chez les plus de 65 ans

Dans l'ensemble de la population, le taux de vaccination s'élève à 15,5 % pour l'hiver 2008-2009. Ce chiffre est toutefois légèrement sous-estimé, l'AIM ne disposant pas des données relatives aux vaccinations des services de médecine du travail. Pour les plus de 65 ans, l'agence dispose néanmoins de données complètes : 63 % ont été vaccinés au cours de l'hiver 2008-2009. Ce qui représente une légère amélioration par rapport aux deux études précédentes pour lesquelles les taux étaient de 60 % durant l'hiver 2006-2007 et de 59 % durant l'hiver 2003-2004. Autre constatation intéressante : le DMG a visiblement un impact positif sur le taux de vaccination. 70 % des plus de 65 ans résidant à domicile et disposant d'un DMG sont vaccinés, contre 49 % pour les plus de 65 ans sans DMG.

Et les autres groupes à risque ?

·         Vaccination systématique des résidents de maisons de repos : environ 82 % des résidents de maisons de repos ont été vaccinés durant l'hiver 2008-2009.
·         Taux de vaccination plus élevé des patients diabétiques : les personnes diabétiques de plus de 65 ans et reprises dans la convention du diabète atteignent la norme OMS de 75 %. Les patients diabétiques qui ne prennent que des médicaments oraux n'atteignent quant à eux pas la norme (72 %).
·         Taux de vaccination plus faible des femmes enceintes : l'AIM n'a constaté aucune différence entre les femmes n'ayant pas accouché et celles ayant accouché durant la première moitié de 2009. Les deux groupes ont en effet atteint un taux de vaccination de 2 %. Il semble donc clair que ce groupe cible doit être davantage et mieux sensibilisé aux avantages de la vaccination contre la grippe.

Meilleure sensibilisation

Certains groupes spécifiques atteignent donc l'objectif de vaccination de l'OMS de 75 % (les résidents de maisons de repos par exemple), mais ce n’est pas le cas pour les personnes de plus de 65 ans résidant à domicile. L'AIM plaide dès lors pour une meilleure sensibilisation à la vaccination contre la grippe chez les malades chroniques et autres personnes vulnérables. L'importance de la vaccination doit également être mise en avant pour les femmes enceintes.

Faut-il un test de dépistage systématique des dysfonctionnements de la thyroïde pendant la grossesse


La grossesse est une étape de la vie d'une femme où s’exerce une forte contrainte sur la thyroïde.  A titre d'exemple, l’hyperthyroïdie maternelle non contrôlée pendant la grossesse expose le fœtus à des risques de malformations et de mort in utero. Ceci est rare maintenant car les femmes sont correctement prises en charge. Au Québec, un débat a lieu pour l'instant sur la question du suivi des femmes enceintes et de leur thyroide. Moins d'une femme sur quatre (24 %) se soumet à un test de dépistage des dysfonctionnements de la thyroïde pendant la grossesse, et ce, malgré les risques possibles pour la santé de la mère et de l’enfant à naître, selon un récent sondage d’Harris Decima. (source: canoe.ca)


Pourtant, un problème de thyroïde non traité peut augmenter le risque d’avortement spontané, d’anomalies congénitales et de troubles de développement et d’apprentissage chez l’enfant.
Le test de la thyroïde pendant le premier trimestre de la grossesse devrait être obligatoire, selon la Dre Andrée Boucher, spécialiste de la thyroïde au Centre universitaire de santé de Montréal. «L’approvisionnement en hormones thyroïdiennes de l’enfant à naître est assuré par la mère. Un apport insuffisant en hormones peut se traduire par un retard de croissance et perturber le développement du cerveau», explique-t-elle.
Le Québec a déjà ouvert la voie quand, en 1972, le chercheur québécois Jean Dussault mettait au point un nouveau test sanguin pour dépister l’hypothyroïdie congénitale, un trouble présent à la naissance caractérisé par une glande thyroïde insuffisamment active. L’année suivante, le Québec devenait le premier au monde à mettre en place un programme universel de dépistage chez les bébés (piqûre au talon du nouveau-né). Considéré comme une avancée majeure en matière de santé publique, le programme a depuis lors été mis en œuvre dans l’ensemble des pays industrialisés.
Aujourd’hui, de nombreux médecins voudraient que le Québec montre une fois encore la voie en rendant obligatoire le dépistage systématique des troubles de la thyroïde chez les femmes enceintes.(source: canoe.ca)

jeudi 17 novembre 2011

2240 dragées pour les prématurés !


Les députées Muriel Gerkens (Ecolo-Groen), Meyrem Almaci (Ecolo-Groen), Maya Detiège (Sp.a), le néonatologue Bart Van Overmeire (chef du service de néonatologie de l’hôpital Erasme à Bruxelles et président de l’Association belge de néonatologie) et le pédiatre Prof. José Ramet (chef du service de pédiatrie à l’UZA à Anvers) ont choisi la Journée internationale de la prématurité pour frapper à la porte de la Ministre Onkelinx afin de demander l’élargissement du remboursement du traitement contre la bronchiolite. Afin de soutenir leur requête, ils lui ont remis un bocal contenant 2 240 dragées symbolisant le nombre de petits prématurés pour lesquels ils réclament cet élargissement. Aujourd’hui, seuls les grands prématurés ont accès à une immunisation passive bien que les prématurés nés entre 32- 35 semaines de grossesse  courent le même risque en cas d’infection à un virus respiratoire (VRS) grave.



Depuis mars 2010, Ecolo et Groen se mobilisent au sein du parlement fédéral pour que des dispositions soient prises de manière à permettre d’éviter au maximum les naissances prématurées, d’accompagner les parents et l’enfants durant au moins les huit premières années après la naissance et idéalement encore durant l’adolescence, de soutenir le développement des bonnes pratiques via des équipes pluridisciplinaires associant pédiatres spécialisés, médecins généralistes, infirmières, kinés, psychologues, tant au sein des centres néonataux spécialisés que dans les services de pédiatrie et qu’au domicile.

Pour avancer sur ces questions, il faut d’abord disposer d’une harmonisation belge sur la manière d’enregistrer les données et les méthodes de suivis des prématurés.
Le 4 mars 2010, Muriel Gerkens, Maya Detiège(SP.a) et Yolande Avoontroodt (Open-VLD) organisaient un colloque au parlement fédéral, permettant aux parents ainsi qu’au corps médical d’exposer leurs besoins non rencontrés. Une résolution fut ensuite déposée en octobre 2010 par les écologistes Muriel Gerkens et Meyrem Almaci et la Spa, Maya Detiège, traduisant ces recommandations.
Depuis, des évolutions positives ont eu lieu relatives à l’enregistrement des données, l’organisation du suivi pluridisciplinaire jusqu’à l’âge de 7 ans et ce via un budget 2011 de 2 millions à charge de l’Inami. Le collège des médecins directeurs a reçu des rapports consensuels des pédiatres spécialisés et néonatologues qui serviront à établir les conventions entre Inami et les centres néonataux spécialisés (NIC) intégrant le recours aux meilleures pratiques.

Cette résolution a été examinée en Commission santé le 9 novembre dernier, soit un an après son dépôt. Comme quoi, le travail parlementaire nécessite persévérance et mobilisation sur le long terme.

Les auteures de la proposition, ont proposé de l’actualiser en y intégrant les réalisations obtenues et en concentrant les demandes sur les recommandations non encore rencontrées, à savoir :

1. de finaliser le travail d’harmonisation des systèmes d’enregistrement des données relatives aux naissances et au suivi des enfants prématurés au-delà des enregistrements belges et des obligations européennes de manière à utiliser des items qui permettent aux études de l’OMS d’intégrer les données belges dans ses statistiques ;

2. de donner suite au rapport et avis qui résulteront du collège des médecins directeurs de manière à développer au mieux les bonnes pratiques dans le suivi des enfants et de leurs parents dans le cadre des conventions avec les centres NIC, les services de maternité et de pédiatrie des hôpitaux ainsi que les médecins généralistes et les équipes multidisciplinaires intra et extra hospitalières ;

3. de répertorier et d’évaluer l’adéquation entre le nombre de centres et les besoins à la fois de qualité du suivi spécialisé des enfants ainsi que les taux d’occupations des 19 centres NIC (service de néonatologie intensive) afin d’en améliorer les conventions via une amélioration du nombre de lits agréés et subventionnés et de la répartition de ces lits sur l’ensemble du territoire.

4. d’assurer une prévention optimale des prématurés contre les infections qui sont les plus sévères  en :
- assurant une meilleure information des parents quand ils quittent l’hôpital sur les facteurs externes favorisant la survenue de complications respiratoires (facteurs climatiques - hiver, humidité.., pollution - tabac, … personnes avec des affections respiratoires contagieuses - toux, rhume, grippe, …)

- en élargissant le remboursement du traitement préventif contre la bronchiolite aux prématurés nés entre la 32ième et la 35ième semaine de grossesse avec des facteurs de risques pour les infections VRS (dont la plus fréquente est la bronchiolite) sur base des avis scientifiques attestant de l’utilité pour ces enfants et sur base d’une évaluation du coût de cet élargissement. Une négociation avec les firmes pharmaceutiques devra également être menée pour limiter le coût de cette mesure au prix juste. Des accords avec les autres pays européens remboursant déjà ce vaccin, pourraient être encouragés pour en diminuer encore les coûts estimés  aujourd’hui à 8 millions.

C’est dans ce contexte que Muriel Gerkens, Maya Detiège et Meyrem Almaci se sont rendues au cabinet de la Ministre de la Santé ce jeudi.

La Ministre, via son représentant le Dr Kupperberg, s’est engagée à répondre au mieux aux besoins de ces enfants dans le respect des procédures et du budget. Le processus de demande de remboursement est en cours entre la firme pharmaceutique et la commission de remboursement des médicaments de l’INAMI (CRM).
L’entretien organisé en compagnie des représentants des médecins spécialistes a permis à ceux-ci de défendre les besoins en traitement de ces enfants.
L’input est donné, ils adresseront cette analyse scientifique et de terrain à la CRM ainsi qu’à la commission santé du Parlement qui reprendra ses travaux sur ce sujet fin novembre.

 

Manque de spécialistes pour prendre en charge la douleur


Les premiers résultats concernant à la mise en œuvre du document politique « Road Map for Action » ont été présentés lors du symposium sur l’impact sociétal de la douleur en Europe dans le cadre du 7e congrès de la Fédération des Chapitres Européens de l’IASP® (EFIC®)  : le plan d’action détaillé est disponible sur www.sip-meetings.org/press .
En Belgique, un plan d’action national contre la douleur a été lancé et d’excellents progrès ont été faits en élevant la prise en charge de la douleur au rang des principales priorités des autorités nationales de régulation en soins de santé. Les patients belges bénéficient d’un meilleur accès aux soins de santé que dans d’autres pays européens et une politique de traitement de la douleur chronique assurant un financement et un temps d’attente adéquats a été mise en place. Toutefois, au vu du manque important de spécialistes de la douleur, la Belgique devrait se concentrer davantage sur l’introduction des soins et de la médecine de la douleur comme disciplines obligatoires. D’autre part, les autorités n’ont encore pris aucune mesure pour renforcer la recherche relative à la douleur ni mis en place un programme éducatif en physiopathologie de la douleur pour le public général.
Le Professeur Kris Vissers, professeur en médecine de la douleur et médecine palliative au Centre Médical Universitaire St-Radboud à Nimègue (Pays-Bas), observe : « L’enquête a montré que la Belgique consacre 4,8 % de son produit intérieur brut à la douleur, plus particulièrement aux frais causés indirectement par la douleur comme les médicaments et l’absentéisme. En pleine période de crise, il est primordial d’accorder suffisamment d’attention au traitement de la douleur, puisque cela engendrera automatiquement des économies. » Le Professeur Vissers explique également le rôle important des médecins généralistes dans le traitement de la douleur chronique : « Si la douleur d’un patient ne disparaît pas après deux ou trois mois, il est très important que le médecin généraliste envoie ce patient chez un spécialiste de la douleur, car cette persistance est le signe que la douleur peut devenir chronique. »

Aspartame: danger pendant la grossesse

Une étude avait été publiée en 2010 dans l'American Journal of Clinical Nutrition. Elle était consacrée à l'impact des boissons light (avec édulcorant) sur les femmes enceintes. Il en était ressorti que pour une femme enceinte consommant une canette de soda light par jour, les risques d'accoucher prématurément étaient augmentés de 27 %. Ils passaient à 78% pour une consommation quotidienne de quatre canettes ! « Plusieurs études sont venues confirmer les risques pour la santé consécutifs à la naissance prématurée tardive », soit à partir de 32 semaines. (source: francesoir.fr)

Des chiffres alarmants au vu des conséquences de la prématurité sur les bébés. Problème de développement plus importants, risques d'autisme, morbidité respiratoire, vulnérabilité infectieuse, risque de dépression à la naissance sont quelques-uns des effets néfastes des naissances prématurées.
Le nombre de prématurés ne cesse d'augmenter. Selon un rapport de la DRESS (direction de l'administration centrale des ministères sanitaires et sociaux) paru en octobre, « la prématurité est passée de 5,9 % en 1995 à 7,4 % en 2010, toutes prématurités confondues, soit 15 % en 15 ans ».
Gynécologues, pédiatres et scientifiques du Réseau Environnement Santé (RES) ont alerté le ministre de la Santé, Xavier Bertrand. Cette question de santé publique a été soulevée dans une lettre. « Les données scientifiques sont suffisantes pour agir », expliquent les spécialistes. « Vous avez déclaré, à propos de l'affaire du Mediator, que le doute devait désormais profiter au malade. Dans le cas présent, il nous semble que le doute devrait profiter au consommateur ». Les scientifiques demandent donc au ministre une position claire. Un message de prévention auprès des futures mères permettrait de réduire le taux de prématurité. En cette journée mondiale de la prématurité, il est effectivement de bon ton de mettre en garde les consommateurs.(source: francesoir.fr)

mercredi 16 novembre 2011

Alimentation et Alzheimer: un livre très intéressant !

Un très bon livre sur l’alimentation et la maladie d’Alzheimer vient de sortir: “Alimentation et Alzheimer, s’adapter au quotidien.” (Plus d'infos sur : Source: santé vous bien)
Il est rédigé notamment par une belge Hélène Lejeune, diététicienne et coordinatrice au sein de l’UPDLF du groupe des diététiciens spécialisés en gériatrie pour les maisons de retraite. Elle est aussi chef de service Alimentation et nutrition au Grand hôpital de Charleroi. Il s’agit d’un guide qui s’adresse aux familles, aux professionnels et aux aidants. Ils y trouveront l’informations indispensable pour optimiser l’alimentation de leurs proches et de leurs patients.
On y trouve de nombreux schémas et tableaux très clairs et précis. Un outil didactique vraiment intéressant pour les familles et les professionnels de la santé.

Thrombose et pilule: le point

Quelque 54% des femmes belges ont pris la pilule lorsqu'elles ont eu leur premiers rapports sexuels. Elles décident d'ailleurs elles-mêmes quels contraceptifs elles désirent utiliser, et la majorité des femmes (67%) restent fidèles à leur premier choix de contraceptif.
Une étude publiée dans le British Medical Journal (BJM) fait état d’un risque plus élevé de thrombose veineuse (ou phlébite) chez les femmes utilisant des contraceptifs oraux de troisième et quatrième génération. Suite à ces résultats alarmants, l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) se veut rassurante : elle rappelle en effet que la balance bénéfice/risque reste malgré tout positive pour les femmes qui prennent la pilule. (source: terrafemina.com)

L'Afssaps appelle néanmoins les professionnels de santé à porter une attention toute particulière aux différents facteurs de risque chez les patientes afin de leur prescrire la pilule la mieux adaptée à leur profil et éviter ainsi au maximum les risques.

L’étude en question, réalisée par des chercheurs danois, a mis en évidence un risque deux fois plus élevé de thrombose veineuse chez les femmes consommant des contraceptifs de troisième génération ( pilules à base de désogestrel ou de gestodène) et de quatrième génération (à base de drospirénone) par rapport à celles utilisant une pilule de deuxième génération à base de lévonorgestrel.

Les résultats ont été confirmés par l’Agence européenne du médicament (EMA). L’institution a cependant rappelé comme l’Afssaps que le rapport bénéfice/risque était positif pour les patientes.Les contraceptifs oestroprogestatifs continuent de faire l’objet d’une surveillance active par l’Afssaps qui reste attentive à toute nouvelle donnée scientifique. Des informations complémentaires figurent sur le site Internet de l’Afssaps(dossier contraceptifs (01/01/1970)  et sur le site de l’EMEA http://www.emea.europa.eu/