A votre santé !

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Nous répondons à toutes vos questions sur la santé des femmes

mardi 31 janvier 2012

HPV : Fadila Laanan toujours favorable au vaccin

Au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Fadila Laanan, la ministre de la santé a fait le point sur la vaccination HPV. "Afin de disposer d’un avis clair sur la vaccination HPV, ma collègue fédérale Laurette Onkelinx en charge de la Santé publique, a demandé un rapport complet sur les effets secondaires des vaccins HPV à l’Agence fédérale des médicaments et des produits de santé (AFPMS)  ainsi que l’avis du Conseil Supérieur de la Santé."


Ainsi, début janvier, le Centre belge d’information pharmacothérapeutique a confirmé que la balance bénéfice-risque de la vaccination HPV est positive en prévention des infections par le HPV et des dysplasies cervicales, mais qu’il n’est pas prouvé à l’heure actuelle que la vaccination diminue l’incidence des cancers du col utérin.
En outre, il mentionne que les données actuellement disponibles indiquent que, chez les femmes âgées de 15 à 25 ans n’ayant pas été infectées par le HPV, les vaccins HPV sont très efficaces en prévention des infections par les génotypes présents dans les vaccins et des dysplasies cervicales.
Il mentionne aussi que les effets indésirables des vaccins contre le HPV consistent principalement en des troubles bénins et transitoires comme une douleur, une rougeur , un gonflement, et que le suivi après commercialisation n’a pas mis en évidence d’effets indésirables graves.
"En ce qui me concerne, j’ai fait le choix de m’appuyer sur des recommandations scientifiques issues d’un mécanisme fédéral éprouvé dont la mission est de documenter les services publics. Je fais confiance à ces organes d’avis scientifiques. C’est pourquoi, tant que je ne disposerai pas du nouvel avis du Conseil Supérieur de la Santé, je considère comme prématuré de modifier la mise à disposition du vaccin HPV choisi par le Gouvernement. Par contre, si, à l’issue des rapports complets qui seront délivrés, des éléments objectifs devaient amener les autorités fédérales à inverser le rapport bénéfices/risques de la vaccination contre le HPV, il est évident que je prendrai les dispositions nécessaires.  Je rappelle que les vaccinateurs sont toujours des médecins. Ils s’assurent d’abord de l’état de santé du patient avant toute intervention. La vaccination contre le HPV est effectuée dans ce cadre. D’autre part , les parents des jeunes filles susceptibles de recevoir le vaccin HPV sont informés par le biais d’un dépliant spécifique remis par les services PSE et/ou, plus généralement, par les vaccinateurs. Ce document est téléchargeable sur le site web de la Direction générale de la Santé. En conclusion, je souhaite m’appuyer sur des avis scientifiques solides et confirmés avant d’envisager toute action. Dans ce sens, je fais confiance aux organes d’avis qui rassemblent les meilleurs experts dont dispose la Belgique et ce n’est qu’à l’issue de ce processus scientifique que je prendrai une nouvelle décision politique, le cas échéant."

Les ultrasons? Un contraceptif pour homme

Les ultrasons pourraient devenir un moyen contraceptif efficace pour les hommes, affirme une étude publiée aux Etats-Unis, dont les auteurs sont parvenus à détruire avec succès des spermatozoïdes de rats.
Les chercheurs de l'Ecole de médecine de l'Université de Caroline du Nord estiment que l'expérience menée chez les rongeurs est applicable à l'être humain, selon cette étude publiée samedi dans la revue "Reproductive Biology and Endocrinology".


L'équipe du docteur James Tsuruta a soumis les testicules de rats à des séances d'ultrasons de 3 mégahertz. Une solution saline chauffée à 37 degrés reliait les testicules à l'émetteur d'ultrasons afin d'en assurer la conductivité.
Après deux séances de 15 minutes en l'espace de 48 heures, les chercheurs sont arrivés à ramener à zéro le décompte des spermatozoïdes.

Une éjaculation chez l'homme représente 39 millions de spermatozoïdes. Un total inférieur à 15 millions est considéré comme une concentration faible.
"A la différence de l'homme, le rat reste fertile même avec une très faible concentration de spermatozoïdes", a expliqué le Dr Tsuruta. "Mais notre traitement non-invasif par ultrasons a réduit les réserves de spermatozoïdes chez le rat à des niveaux très inférieurs à ceux que l'on dénombre normalement chez l'homme".

Des études supplémentaires seraient nécessaires pour déterminer combien de temps peut durer l'effet contraceptif et si un recours répété aux ultrasons est sans effet sur la santé.

lundi 30 janvier 2012

Hormones de croissance : pas à n'importe qui !

En France, la Haute Autorité de Santé (HAS) a réévalué les traitements par l'hormone de croissance prescrits aux enfants non déficitaires. La HAS, au regard de la gravité de l'état de santé des enfants concernés, conclut en faveur du maintien au remboursement des hormones mais rappelle la nécessité de respecter un certain nombre de précautions d'usage et de s'attacher à une prise en charge globale de ces enfants. Le Collège de la HAS appelle à une réflexion collective sur la qualité de vie des personnes de petite taille, afin de contribuer à changer le regard porté sur eux dans notre société. (source: caducee.net)

L'hormone de croissance est aujourd'hui principalement prescrite à des enfants qui présentent un déficit en hormone de croissance. Elle l'est également pour des enfants non déficitaires mais à qui la prescription d'hormone peut apporter un bénéfice quant à leur état de santé général. La réévaluation rendue publique aujourd'hui répond à cette dernière situation, qui englobe 5 indications (voir encadré). Au cours de ce travail, les deux commissions de la HAS qui ont participé à cette réévaluation ont abordé trois questions principales : l'efficacité de ces traitements, notamment en termes de gain de taille chez des enfants sans déficit en hormone de croissance ; l'évaluation du sur-risque de morbidité et de mortalité ; la caractérisation de la petite taille en tant que pathologie.

samedi 28 janvier 2012

Fondation Charcot : 3 millions d’euro pour aider la sclérose en plaques

Dans notre pays, la sclérose en plaques est la maladie neurologique la plus fréquente chez les jeunes adultes. Elle concerne 1 personne sur 1000, dont presque 3 fois plus de femmes que d’hommes, et on dénombre environ 430 nouveaux cas par an. Souvent invalidante, la SEP est encore incurable. La recherche est donc primordiale. Pour cette raison la Fondation Charcot célébrera son 25ème anniversaire en 2012 non seulement le 2 juin avec un congrès scientifique de haut niveau, mais également avec son soutien financier aux chercheurs belges qui se consacrent exclusivement à la recherche fondamentale et clinique en sclérose en plaques, particulièrement dans le domaine des traitements dans lesquels les progrès sont réels et encourageants.


Cette année les chercheurs sélectionnés se partageront 148.000 euro de subsides : une équipe de l’université de Liège (ULG), une équipe de l’hôpital universitaire Saint Luc (UCL) et deux équipes de l’Université de Hasselt. Ces subsides sont gérés par leur Université ou leur Centre Hospitalier suivant les mêmes règles et procédures que les subsides alloués par le Fonds National de la Recherche Scientifique.
Ces 23 dernières années le Fonds Charcot a déjà mis pour plus de 3 millions d’euro à la disposition de 132 projets de recherche de toutes les universités belges. Outre le président de la Fondation Charcot, le jury du Fonds Charcot est composé par moitié de membres du bureau de la Société Belge de Neurologie et par moitié de membres du Groupe Belge d’Etude de la Sclérose en Plaques. Les projets sélectionnés portent sur des études fondamentales en rapport avec le traitement de la maladie.
La remise officielle des subsides du Fonds Charcot a eu lieu le vendredi 27 janvier à la Fondation Universitaire à Bruxelles.

vendredi 27 janvier 2012

Kinés: numeros Inami provisioires prolongés

Aujourd'hui,  le Conseil des Ministres, sur proposition de Laurette Onkelinx, a marqué son accord ce vendredi sur la prolongation générale – au delà du 31 janvier 2012 - des numéros INAMI provisoires des kinésithérapeutes non sélectionnés à l’issue du concours organisé par le SELOR le 29 octobre dernier
.

Pour rappel, selon le cabinet de la ministre, 21 recours ont été introduits au Conseil d’Etat par des kinésithérapeutes francophones non sélectionnés à l’issue du concours SELOR. Ils demandaient la suspension et l’annulation des résultats du concours de sélection, à l’issue duquel seuls 261 kinésithérapeutes ont obtenu un numéro INAMI définitif. Les 201 autres kinés inscrits au concours perdaient dès lors leur numéro INAMI provisoire.

En décembre, le Conseil d’Etat a dans un premier temps, et par plusieurs décisions, donné raison aux 21 kinés et ordonné temporairement la prolongation de leurs numéros INAMI provisoires. Ceux-ci pourront donc continuer à travailler en tant qu’indépendants jusqu’à ce que le Conseil d’Etat se prononce sur la procédure en annulation, qui devrait en principe aboutir dans les 6 mois.

Pour Laurette Onkelinx, les décisions du Conseil d’Etat de prolonger les numéros INAMI provisoires de ces 21 kinésithérapeutes créent une situation flagrante d’inégalité et de discrimination vis-à-vis des 180 autres kinésithérapeutes non sélectionnés.

La Ministre a donc proposé à ses collègues du Gouvernement d’accorder une prolongation générale des numéros INAMI provisoires pour l’ensemble des kinésithérapeutes non sélectionnés. La prolongation est valable jusqu'à un maximum de 30 jours après un éventuel arrêt d'annulation du Conseil d'Etat. 

Pour Laurette Onkelinx, cette prolongation générale est une décision positive, qui permet d’assurer une égalité de traitement pour tous les kinés, dans l’attente de la décision du Conseil d’Etat.

Dans l’intervalle, la Ministre poursuit la concertation avec les Communautés pour organiser la suppression du concours de sélection, conformément à l’accord de Gouvernement.

Diabète et grossesse : un bon suivi !

Le diabète est en hausse chez les femmes enceintes. En France, au CHRU de Lille, une structure spécifique accompagne les femmes enceintes, diabétiques et parfois obèses - des cas de plus en plus nombreux - pour éviter tout problème. (source: la voix du nord.fr)

La structure diabète et grossesse existe depuis 1992 au CHRU de Lille. « Mais actuellement, explique Anne Vambergue, professeur d'endocrinologie et de diabétologie, on l'étend à l'obésité et au diabète. » Signe des temps... Il est vrai que le nombre des femmes enceintes frappées par le diabète de type 2 et gestationnel, lié au surpoids, est en forte augmentation.
« Le nombre de patientes porteuses d'un diabète de type 2 (gras) a été multiplié par deux à trois en vingt ans, explique Philippe Deruelle, professeur de gynécologie - obstétrique, tout comme dans le même temps l'obésité a fortement augmenté. Les deux phénomènes sont liés ». D'autant plus que « l'âge de la première grossesse recule ». D'où l'intérêt de ce service particulier où tous les intervenants se retrouvent, jusqu'à la consultation, pour la prise en charge : infirmière, chef de clinique, interne, endocrinologue, gynécologue... « Il y a un vrai dialogue entre les partenaires. Toutes les décisions sont prises de façon collégiale », souligne Anne Vambergue.

jeudi 26 janvier 2012

Grossesse: bien préparer l'accouchement

Le grand jour arrive bientôt. Tant pour la femme...que pour l'homme. Vous avez 9 mois pour penser au jour J. Il est important de se préparer à l’accouchement et pas seulement en en parlant avec votre gynécologue. N’hésitez pas par exemple à consulter une sage-femme qui saura vous rassurer. Vous avez des craintes? Un livre vient d'être écrit sur les grossesses difficiles : Baby défi. Vous redoutez la douleur des contractions et de la délivrance ? Plusieurs solutions s’offrent à vous. (source: terrafemina.com)

Tout d’abord l’haptonomie : il s’agit d’une préparation à l’accouchement en douceur. Elle utilise à la fois le toucher et la voix pour communiquer avec le fœtus. L'haptonomie permet ainsi de développer un lien entre la mère, le père, et le bébé.

Autre technique antidouleur dont on parle de plus en plus, l’accouchement sous hypnose, qui requiert une préparation bien en amont. L’hypnose permet en effet à la femme qui accouche de modifier ses perceptions et donc de maîtriser la douleur qui accompagne les contractions et l’expulsion. Elle permet d’éviter la péridurale, cette piqûre anesthésiante effectuée en bas du dos.

Les femmes qui refusent la péridurale, avec ou sans hypnose, sont d’ailleurs de plus en plus nombreuses. C’est le cas de Sophie qui nous raconte comment elle a donné naissance à ses deux enfants dans la douleur mais sans traumatisme.
Le refus de péridurale, que critiquent d’ailleurs beaucoup de gynécologues, fait partie de la tendance actuelle de retour à l’accouchement naturel. Cette tendance se manifeste sous plusieurs formes. Par exemple, des femmes préfèrent accoucher dans le confort de leur maison plutôt que dans une maternité. Il est vrai que l’environnement médical est très froid et impersonnel, mais que se passe-t-il en cas de complications ? C’est de toute façon exclu en cas de grossesse à risques.
(source: terrafemina.com)

mercredi 25 janvier 2012

Sida: la campagne pour la Saint-Valentin !

A l’occasion de la St-Valentin, la Plate-Forme Prévention Sida relance sa campagne « Face aux IST/Sida, ne comptez pas sur le romantisme. Protégez-vous.» Vous pouvez consulter le site internet pour en savoir plus: http://www.preventionsida.org/v2/240.
Cette campagne est déclinée sous forme de banners et mini vidéo de 20 secondes afin d’avoir une plus grande visibilité sur internet.

Une grande partie de la population belge (de plus de 15 ans) ne perçoit pas correctement le mode de transmission du virus VIH et la façon dont il faut s’en protéger lors des rapports sexuels. C’est ce que révèle une vaste enquête de santé publique menée en Belgique.

Cancer : mieux manger et gagner du muscle !

Près de 80% des patients atteints d’un cancer avancé présentent une perte de poids avec une diminution de la masse musculaire. Ce phénomène, non-réversible malgré un apport nutritionnel adéquat et responsable de 25% des décès de patients oncologiques, est appelé cachexie.
Dans le cadre de son Plan Cancer, le SPF Santé publique a sélectionné onze projets destinés à lutter contre la cachexie. Les Cliniques universitaires Saint-Luc, dont le dossier a été sélectionné, proposent un projet particulièrement innovant basé sur des recherches fondamentales développées par le Pôle endocrinologie, diabétologie et nutrition de l’UCL. Phénomène fréquent chez le patient oncologique, la cachexie peut se définir comme une perte pondérale résultant surtout d’une perte de masse maigre, notamment musculaire, et non-réversible malgré un apport nutritionnel adéquat. Le pronostic de la cachexie dépend directement de l’ampleur de la perte de masse musculaire. Ce phénomène touche près de 80% des patients présentant un cancer avancé et est responsable de 25% des décès ; il affecte gravement la qualité de vie du patient, mais également son pronostic vital.
Grâce au soutien du SPF santé publique, les Cliniques universitaires Saint-Luc mènent un projet visant à rechercher les mécanismes de la cachexie, mais aussi à la détecter précocement afin d’améliorer le pronostic chez le patient oncologique. L’objectif du projet des Cliniques Saint-Luc est de définir le rôle d’une hormone, l’Activine A (ActA), dans l’atrophie musculaire observée au cours de la cachexie cancéreuse. En effet, des travaux récents suggèrent que la production d’ActA par certaines tumeurs cancéreuses pourrait induire une atrophie musculaire, contribuer à la cachexie et donc à la mortalité associées à certains cancers. Cette hypothèse est d’autant plus intéressante que de nouvelles molécules capables d’inhiber l’action de l’ActA sont en cours de développement. Cependant, le rôle de l’ActA dans la cachexie cancéreuse chez l’homme n’a jamais été investigué. La mise en évidence du rôle de l’ActA dans la cachexie cancéreuse humaine devrait permettre de caractériser un nouveau biomarqueur prédictif de cachexie et d’identifier les individus susceptibles de bénéficier d’un traitement pour contrer la production de l’ActA.
Ce projet, intitulé ACTICA, est initié par le Pr Jean-Paul Thissen, responsable du Comité liaison alimentation-nutrition (CLAN) des Cliniques universitaires Saint-Luc et membre du Pôle endocrinologie, diabétologie et nutrition de l’UCL, le laboratoire où seront réalisées les différentes analyses. Il s’agit d’une collaboration avec l’Unité de chirurgie colorectale, le Service diététique et le Service d’oncologie médicale au sein du Centre du Cancer des Cliniques universitaires Saint-Luc. Le projet sera mené par Marie de Barsy, infirmière coordinatrice, et le Dr Audrey Loumaye, médecin coordinateur.

mardi 24 janvier 2012

Vos bactéries...sont ce que vous mangez !

Que savez-vous de vos intestins? Et de vos bactéries qui vous regardent de l'intérieur? Les bactéries composant la flore intestinale ont la capacité de dégrader les fibres alimentaires par le processus de fermentation, produisant en parallèle plusieurs nutriments bénéfiques pour la santé (vitamines B9 et K, acides gras à courte chaîne). (source: canoe.ca)
Les découvertes récentes indiquent cependant que cette fonction digestive ne représente qu'une facette des nombreux rôles que jouent ces bactéries «amies» dans l'organisme. On sait par exemple que la présence des bactéries intestinales est absolument essentielle au développement et au maintien du système immunitaire contre les bactéries pathogènes ou les virus.
Plus récemment, des chercheurs ont fait l'étonnante découverte que l'action des bactéries de la flore intestinale ne se limitait pas au système digestif, mais pouvait également influer sur le cerveau!(1). En effet, les chercheurs ont observé que la composition de la flore intestinale exerçait un impact sur les niveaux de certains neurotransmetteurs cérébraux et pouvait moduler certains comportements, comme l'anxiété, le stress et la dépression. Il semble donc que la composition de la flore intestinale joue un rôle de premier plan dans le maintien d'une bonne santé, autant physique que mentale.

lundi 23 janvier 2012

Dormir après l'amour...vous êtes amoureux !

Une récente étude des départements de psychologie de l’Université de Michigan et du Collège Albright de Pennsylvanie, lui donne tort. Ne jetez plus dehors votre partenaire s’il dort comme un bienheureux après avoir atteint le septième ciel. Selon cette étude, menée par Daniel Kruger, s’endormir juste après l’amour est le signe qu’on est amoureux. (source: lesoir.be)
Selon Daniel Kruger, « plus quelqu’un est capable de s’endormir directement après l’amour, plus fort sera le désir d’être lié à son partenaire. »
L’enquête a été menée en ligne auprès de 456 participants qui ont répondu à un questionnaire anonyme. Ils y indiquaient s’ils s’endormaient après le sexe et lequel des partenaires était le premier à s’endormir quand il n’y avait pas eu de transports amoureux. Les participants dont le partenaire s’endort après avoir fait l’amour ont un plus grand désir de câlins post-coïtaux et de conversations sur l’oreiller. Une sorte de règle élémentaire de séduction qui laisse le partenaire sur sa faim.
L’étude a cherché à déterminer qui, de l’homme ou de la femme, était le plus enclin à s’endormir en premier lieu. Contrairement aux stéréotypes les plus répandus, ce n’est pas nécessairement l’homme qui s’endort le premier. Par contre, les femmes seraient les premières à s’endormir quand il n’y a pas eu de galipettes sous la couette. « Peut-être que les hommes restent éveillés plus longtemps parce qu’ils ont l’instinct de garde. Les hommes peuvent aussi rester éveillés plus longtemps en espérant convaincre leur partenaire d’avoir des rapports sexuels. »

Quelle est "la force" de votre douleur?

Quand et où avez vous mal? Comment vous soulagez-vous? Pour 2,9 millions de Belges, la douleur est depuis longtemps un compagnon de tous les jours, raison pour laquelle on l'appelle « douleur chronique ». Cette douleur présente non seulement de nombreuses facettes, mais aussi de nombreuses causes (arthrose, rhumatisme, douleurs diffuses comme la fibromyalgie).  Les examens réalisés pour évaluer la douleur ne mettent souvent en évidence que peu ou pas de lésion tissulaire (la douleur est toujours subjective et invisible sur les radiographies), ce qui occasionne des malentendus entre patients et médecins, et cela entraine des impasses thérapeutiques.
Afin de mieux cibler les besoins des patients belges qui souffrent de douleurs chroniques sévères et d’optimiser le traitement, des médecins généralistes et spécialistes belges, soutenus par des associations de patients belges et l’EFIC (Fédération européenne des Sections locales de l’Association internationale de l’Etude de la Douleur), ont constitué un groupe de réflexion sur une campagne européenne « CHANGE PAIN ».





La douleur chronique peut avoir un impact énorme sur la qualité de vie et le fonctionnement quotidien du patient : outre la douleur ressentie, elle peut entraîner  un retrait de la vie professionnelle, une baisse de la mobilité, des troubles du sommeil, de l'angoisse, des contacts sociaux restreints, de la dépression. A cela viennent s’ajouter les dépenses liées entre autres aux consultations et au traitement de cette douleur qui constituent une part importante des coûts totaux des soins de santé belges. Selon le Professeur Bart Morlion, de la KU Leuven, un changement dans la prise en charge de ces patients pourra aider ces derniers à mieux gérer leur douleur. Le Professeur Morlion s’investit, avec des experts de différentes disciplines, dans la mise sur pied de la campagne européenne CHANGE PAIN en Belgique : « La campagne CHANGE PAIN a été initiée par un groupe international d’experts en vue d’améliorer le traitement de la douleur chronique sévère en Europe en ciblant 3 axes d'amélioration : encourager la communication entre le médecin et le patient, mieux comprendre les mécanismes sous-jacents de la douleur afin de cibler le traitement médicamenteux et briser le cercle vicieux d'un traitement médicamenteux mal adapté. La prévalence de la douleur chronique est élevée en Belgique. De plus, les douleurs chroniques ont des conséquences importantes sur la qualité de vie des patients et entrainent des dépenses financières. Il est donc important que la compagne européenne CHANGE PAIN se concrétise par des améliorations dans la prise en charge de la douleur chronique dans notre pays», explique le Prof. Bart Morlion.





Affaire prothèses PIP: les défaillances du système de santé

Tant en France qu'en Belgique, le temps est venu de prendre l'affaire des prothèses PIP avec un peu de recul. Marc Girard, mathématicien de formation, et médecin conseil en pharmacovigilance. Auteur de plusieurs livres prophétiques sur les dérives de notre système de santé, Marc Girard évoque le nouveau scandale des prothèses mammaires PIP et celui plus globalement des dispositifs médicaux en jetant un regard très critique sur la réforme voulue par Xavier Bertrand. (source: enviro2b.com)

La nouvelle affaire des prothèses PIP a révélé l'absence de réglementation sérieuse en matière de dispositifs médicaux, peut-on craindre de nouveaux scandales à venir ?
Il y a eu une dégradation générale de la qualité des produits de santé liée à une baisse systématique des coûts, mais aussi à un contrôle déficient. Cela renvoie à la piètre qualité des médicaments génériques. Les laboratoires peuvent aujourd'hui utiliser dans leur formule chimique, la même soude qui vous sert à déboucher votre évier, ou de l'acide pour dégraisser les batteries.
L'affaire PIP et de son gel de silicone sans spécification médicale renvoie à une foultitude de problèmes qui prouvent les défaillances du système de santé. On se retrouve dans cette affaire sans assureur, avec une société en faillite, des autorités sanitaires incapables, et des organismes de certification incompétents. Dans cette affaire PIP, on touche du doigt les invariants des grands sanitaires d'aujourd'hui avec en premier lieu une réglementation avec des contrôles de qualité inexistants ou déficients.
Pourquoi n'évoquez-vous pas la responsabilité des chirurgiens dans cette affaire ?
Même s'il ne faut pas nier que la question du prix a parfois joué un rôle déterminant dans le choix des prothèses PIP par les chirurgiens, les cliniques ou les hôpitaux, si on considère dans cette affaire que les chirurgiens sont responsables, on peut également mettre en cause tous les prescripteurs de médicaments potentiellement dangereux. Jusqu'où peut-on aller en matière de responsabilité médicale ?
Après l'affaire du Mediator, on vient de voir surgir celle des prothèses PIP, et peut-être bientôt celle des dispositifs médicaux, est-on encore loin d'avoir encore tout vu ?
Je dis depuis longtemps que toute l'agitation autour du Mediator est du pipeau. On a fait porter tout le poids des négligences du système sur les épaules de Servier, alors qu'il est probablement l'un des fabricants les plus sourcilleux en matière de réglementation.
Vous plaisantez quand vous considérez Servier comme "l'un des fabricants les plus sourcilleux" ?
Pas du tout. Je prends juste pour exemple la polémique sur sa lobbyiste au Parlement. Tout le monde a trouvé naturel qu'elle soit virée alors que Servier est l'un des rares fabricants à avoir déclaré de manière transparente le nom de sa lobbyiste à l'Assemblée. Et les autres labos qui n'ont jamais déclaré leurs lobbyistes, que font-ils ? Je ne défends pas Servier qui est un personnage tout à fait antipathique et déplaisant, mais il a surtout bien profiter d'une réglementation défaillante.
Pourquoi êtes-vous si critique envers cette réforme ?
Au-delà de la question de la réglementation, se pose la question de la volonté politique et des moyens engagés pour la faire respecter. On est vraiment en train de se moquer du monde. S'agissant par exemple des conflits d'intérêts, la réglementation existe depuis des décennies.
La vraie question à se poser c'est pourquoi cette réglementation ne fonctionne pas. Le caractère déclaratif est insuffisant. Pour qu'il fonctionne, il faut des contrôles et des sanctions à l'image des impôts. Dans ce domaine, il faut un réveil citoyen.
Cette réforme se traduit paradoxalement par une brutalisation des patients. On retire aujourd'hui brutalement du marché des tas de médicaments pour lesquels on a souvent le plus de recul en termes de pharmacovigilance et qui coûtent généralement le moins cher, pour les remplacer par des médicaments beaucoup plus discutables.
C'est exactement ce qu'il se passe actuellement avec les benzodiazépines (médicaments psychotropes NDLR) par exemple. On va virer ces produits, pour laisser la place libre à des produits plus récents, moins tolérés, moins efficaces et infiniment plus chers. (source: enviro2b.com)

vendredi 20 janvier 2012

Cancer du sein : on avance avec l'hormonothérapie

L’hormonothérapie constitue un traitement moins pénible que la chimio et la radiothérapie mais n’est efficace que pour certains types de cancer du sein qui sont hormono-sensibles. (source: rapport du KCE)
De nouvelles techniques diagnostiques permettent depuis peu d’identifier de manière beaucoup plus précise les cancers qui peuvent être traités par hormonothérapie. Ce traitement peut donc maintenant être appliqué à un plus grand nombre de femmes. Le Centre fédéral d’expertise des soins de santé (KCE) adapte ses recommandations pour le traitement du cancer du sein en ce sens. Il actualise la classification des patientes et leur schéma de traitement sur base du profil de leur tumeur.

jeudi 19 janvier 2012

660.000 Belges développeront un cancer de la peau

Le cancer de la peau  est le cancer le plus fréquent en Belgique. Au cours de la décennie écoulée, le nombre de Belges avec un cancer de la peau a augmenté de 5% chaque année, une augmentation de plus de 70% en chiffres absolus . Selon les prévisions aux Pays-Bas, un habitant sur six développera l'une ou l'autre forme de cancer de la peau avant l'âge de 85 ans.  Une estimation extrapolable à notre pays, estiment les scientifiques belges, 660.000 Belges développeront un cancer de la peau.


 Une politique cohérente étant décisive, les députées Muriel Gerkens (Ecolo), Maya Detiège (SPA), Colette Burgeon (PS) et Ine Somers (Open VLD) mettent le cancer de la peau, sous ses différents aspects, à l'agenda du parlement, avec le soutien des spécialistes belges en la matière. Trois points d'action bien définis seront discutés : le besoin de programmes d'information et d'éducation cohérents, les 'médiors' et les seniors qui méritent une attention particulière et la formation supplémentaire des médecins qui peut faire la différence. Avec le monde médical, les responsables politiques veulent développer de nouveaux axes pour une meilleure prévention, une détection plus rapide et un traitement plus efficace du cancer de la peau. (source : table ronde cancer de la peau).

Trop psychotropes pris par les femmes !

Les benzodiazépines. Un nom savant et méconnu pour une molécule que les Français consomment pourtant très largement. Plus connus comme tranquillisants, sédatifs ou somnifères, ces médicaments sont bien sûr nécessaires pour de nombreux patients mais ne sont pas sans risques, comme le détaille l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) dans un état des lieux. (source: ledauphine.com)
60 % des consommateurs de benzodiazépine sont des femmes. Près d’une sur cinq en consomme (anxiolytiques) lorsqu’elle est âgée de 30 à 40 ans, et près d’une femme sur trois lorsqu’elle est âgée de 70 à 75 ans.
Les traitements par benzodiazépine peuvent éventuellement entraîner, parmi les risques “généraux” listés par l’Afssaps, une perte de la mémoire des événements récents, une altération des fonctions psychomotrices, des troubles du comportement, des cauchemars, de l’agitation, des hallucinations… Des effets qui sont accrus chez les personnes âgées. Un syndrome de sevrage
Selon la dose, la durée du traitement, d’autres antécédents, une dépendance physique et psychique peut survenir chez des patients. Ce phénomène s’accompagne d’un syndrome de sevrage à l’arrêt du traitement. Peuvent alors être observés des douleurs musculaires, des tremblements, des maux de tête…

Des études ont également montré une augmentation du risque d’accidents de la route, aussi bien chez les patients âgés que chez les conducteurs plus jeunes. 1 % des accidents survenus en France sont attribués à cette molécule. Sur les médicaments à base de benzodiazépine, le pictogramme relatif à la conduite automobile affiche d’ailleurs un haut niveau de risque.
L’agence souligne également qu’il existe une utilisation problématique des benzodiazépines avec un détournement et un usage abusif chez les toxicomanes ainsi qu’un risque d’usage criminel à des fins de soumission chimique.
Autant d’effets, multipliés par les millions de personnes exposées aux benzodiazépines, ont donc conduit les autorités sanitaires à étudier des mesures pour “renforcer le bon usage” de ces psychotropes et diminuer leur surconsommation.

mercredi 18 janvier 2012

Laryngectomie totale par robot: une première en Belgique

Une laryngectomie totale par la bouche assistée par robot a été réalisée le lundi 10 octobre 2011 au CHU Mont-Godinne par le Professeur Georges Lawson, chirurgien ORL ainsi que l’équipe de laryngologie composée des Docteurs Vincent Bachy, Sébastien Van der Vorst et du Professeur Marc Remacle


L’intervention a été réalisée chez un patient souffrant d’un cancer localisé du larynx présentant des co-morbidités (fragilité tissulaire liée à une radiothérapie antérieure, syndrome d’apnée du sommeil,…) à l'aide du robot Da Vinci (Intuitive Surgical).
Contrairement à une laryngectomie totale conventionnelle, la dissection du larynx a permis son ablation complète par la bouche (voie transorale). Cette nouvelle technique, indiquée sur des patients sélectionnés, permet l’excision du larynx selon les principes de la chirurgie minimale invasive. Ce type d’intervention avec assistance robotique constitue une première en Belgique. Depuis octobre 2011, trois laryngectomies totales ont été pratiquées au CHU Mont-Godinne.


Ce type d’intervention évite une large incision au niveau du cou, ce qui permet d’en préserver certaines structures musculaires. La suture du pharynx en est facilitée, une cicatrisation plus rapide est également observée. Le patient peut manger à nouveau plus rapidement par comparaison avec une laryngectomie totale conventionnelle. La durée moyenne de l'intervention est de 4h30. La durée moyenne d’hospitalisation se voit diminuer et correspond à une dizaine de jours.
En 2008, le CHU Mont-Godinne s’est doté du robot chirurgical Da Vinci. Cet appareillage extraordinaire travaille sur les ordres du chirurgien qui dirige les opérations à partir d’une console lui fournissant des images 3D du site opératoire. Cette « pieuvre » électronique déploie quatre bras : l’un tient la caméra, le deuxième la pince, le troisième les ciseaux et le dernier déplace la pièce opératoire. Ce sont essentiellement les services de chirurgie générale, urologique, gynécologique et ORL qui
bénéficient de l’apport significatif de cette machine. Dans le domaine de l’ORL, il simplifie ainsi les suites opératoires avec, comme corollaire, une réduction des séjours d’hospitalisation et une reprise plus rapide des fonctions de respiration et de
déglutition. En 2011, pas moins de 94 interventions avec assistance robotique ont été réalisées au CHU.

Cancer du sein : deux médicaments en test

Chaque année, en Belgique, apparaissent 9.400 nouveaux cas, dont les ¾ surviennent après 50 ans. Pourtant, la recherche se poursuit en matière de cancer du sein. Au Canada, la Dr Louise Provencher rêve du jour où des nouvelles molécules qui n'ont pas encore été homologuées par les autorités gouvernementales, le pertuzumab et l'everolimus, pourront retarder l'apparition de métastases.
«Peut-être un jour elles pourront être administrées à des formes plus précoces de cancers du sein et ainsi prévenir des métastases. C'est ça le pari, mais on est encore loin de ça. Ce sera encore de longs mois d'attente», a-t-elle avancé, au cours d'une entrevue.

Pour le moment, ce qui est certain, c'est que les deux médicaments ont permis de retarder de six mois, avec le pertuzumab, et de cinq mois, avec l'everolimus, la progression de la maladie chez les patientes atteintes d'un cancer du sein métastatique par rapport à celles qui n'avaient pas reçu ces médicaments. On ne parle toutefois pas de guérison de cancers avancés.

lundi 16 janvier 2012

Foot: votre enfant doit aller chez le médecin

L'Union Royale Belge des Sociétés de Football-Association (URBSFA) oblige les 400.000 jeunes joueurs de foot affiliés à passer un examen médico-sportif. "En examinant les joueurs au préalable, la plupart des accidents cardiaques peuvent être anticipés", explique mardi le médecin du sport Chris Goossens dans Het Laatste Nieuws.

Le week-end dernier, un jeune footballeur de 16 ans de Merksem s'est écroulé lors d'un match. Lundi, il était toujours dans un état critique.

L'objectif de l'URBSFA est de s'attaquer à la problématique en rendant obligatoire l'examen médical. "Le sujet a été débattu en commission médicale", explique le porte-parole de l'Union, Stefan Van Loock. Il n'a cependant pas encore été décidé quand et comment l'obligation serait introduite.

En Italie, ces examens sont obligatoires depuis les années '80 pour chaque sportif qui participe à une compétition et le nombre d'accidents cardiaques a quasiment été réduit à zéro.

Le risque concerne en moyenne cinq sportifs sur 100.000 et un examen médico-sportif coûte entre 50 et 60 euros, sans que l'Inami n'intervienne pour un remboursement.

Stop à l'anorexie !

On avait déjà attiré votre attention avec la santé du top model Amanda Hendrick . Avec un peu plus d'humour, on avait aussi abordé la question du blog anti-photoshop.

Cette fois, c'est la revue pour les rondes Plus Model Magazine qui commence l'année très fort. Dans son numéro de janvier, elle publie une série de chiffres et conclusions qui laissent pantois. (source : 20minute.ch)
A commencer par l'évolution du poids des top-models. Il y a vingt ans, les mannequins pesaient en général 8% de moins que la femme moyenne. Aujourd'hui, ils pèsent 23% de moins! La plupart des top qui défilent ont un IMC (indice de masse corporelle) frôlant ou équivalant à celui d'une anorexique.
Les mannequins grandes tailles sont elles aussi nettement moins pulpeuses qu'il y a dix ans. Elles portaient des vêtements de taille allant du 42 au 48 (suisse) contre du 38 au 46 (suisse) aujourd'hui.
Autre constat aberrant: la moitié des femmes américaines portent du 46 ou plus alors que la majorité des habits proposés dans les magasins ne sont pas disponibles en 46 ni même en 44 parfois.
En publiant ces chiffres, le magazine a voulu encourager les femmes rondes à manifester leur mécontentement face à l'industrie de la mode et agir afin qu'elles puissent avoir les mêmes choix de fringues que toutes les autres femmes.


Dans l'Express, on rappelle que Katya Zharkova, qui est âgée de 28 ans, est mannequin. Mais c’est un mannequin un peu spécial : elle s’habille en taille 40. Récemment, elle a posé pour le magazine « Plus Model Magazine », qui s’adresse aux mannequins et aux professionnels de la mode pour les personnes rondes. Elle n’était pas seule sur les photos, elle était accompagnée d’un autre modèle aux proportions plus conformes à l’image que l’on se fait d’un modèle normal : proches de l’anorexie.
« Il y a 20 ans, le mannequin moyen pesait 8% de moins que la femme moyenne. Aujourd’hui, il pèse 23% de moins », indique le magazine. « Il y a dix ans, la taille des mannequins de mode pour les rondes était comprise entre 40 et 46. Aujourd’hui, le besoin pour plus de diversité au sein de l’industrie des mannequins de mode pour les rondes continue d’être remis en question. La majorité des mannequins de mode pour les rondes font une taille comprise entre 34 et 42, tandis que les clientes expriment de plus en plus de mécontentement ».

Sport : attention à la commotion des enfants

Après voir pris un choc sur la tête, votre enfant revient de son sport. Est-ce grave ou pas? Au Canada, la neuropsychologue Geneviève Boulard fait le point sur cette question. (source: le soleil.ca)
«Il y a une épidémie silencieuse. Il faut absolument dire à nos jeunes qui pratiquent un sport qu'à chaque fois qu'ils voient blanc, des étoiles, le coach en double, le terrain de soccer qui passe du rose au vert, il faut qu'ils soient retirés du jeu. S'ils retournent au jeu tout de suite après, ils peuvent subir d'autres impacts et c'est là que c'est extrêmement dangereux», a-t-elle expliqué, au cours d'une entrevue au Soleil.
Mme Boulard, qui travaille auprès d'athlètes depuis 16 ans, croit qu'il y a encore beaucoup de chemin à faire pour éviter que les commotions cérébrales causent de graves problèmes de santé. À son avis, il y a un manque de connaissances sur les commotions même dans le milieu médical.
«Contrairement à ce que certains peuvent penser, ça ne prend pas une perte de conscience pour avoir une commotion. Pourtant, des gens vont à l'hôpital et se font dire qu'ils n'ont pas une commotion parce qu'ils n'ont pas perdu conscience. Il y a plein d'athlètes qui se font dire de retourner au jeu dans ces circonstances alors qu'ils ne devraient pas le faire. C'est très pauvrement encadré à l'heure actuelle», a-t-elle déploré.
Au cours de toutes ses années de pratique, la neuropsychologue a eu à faire face à plusieurs cas où des athlètes ont eu un coma prolongé à la suite d'un coup à la tête. Elle a rappelé les décès malheureux d'un joueur de soccer dans la région et d'une actrice en faisant du ski à Mont-Tremblant, tous deux après s'être frappé la tête, et le cas d'un joueur de football de l'Université Bishop's, blessé lors d'un match l'automne dernier, et qui serait encore dans le coma.

La neuropsychologue croit aussi que les suicides des trois durs à cuir de la Ligue nationale de hockey l'an dernier ne seraient pas étrangers à l'effet de plusieurs commotions cérébrales successives. «Est-ce que c'est en lien avec les commotions cérébrales? On ne le sait pas. On ne les a pas évalués mais on peut certainement émettre cette hypothèse», a-t-elle avancé.
En plus de causer des troubles de mémoire, de concentration, les commotions cérébrales à répétition peuvent causer des troubles psychologiques importants. «Les gens deviennent agressifs, irritables, moins patients, moins motivés. Ils ont des problèmes d'attention, de concentration. Ils sont dépressifs, anxieux», a-t-elle affirmé.
«On rencontre à notre clinique des gens qui ont des effets cumulés de commotions cérébrales survenus au hockey, au football, au rugby, au vélo de montagne, au cheerleading, au vélo de montagne. C'est à profusion», a-t-elle ajouté.
Avec les cas plus nombreux, voire plus médiatisés, de joueurs retirés du jeu à la suite d'un coup à la tête, elle ne pense pas pour autant qu'il y a une psychose autour des commotions cérébrales. Son collègue Philippe Fait partage son avis.
«Ce n'est pas une psychose mais un éveil. On en entend plus parler à cause de Sidney Crosby. Ce qu'on entend dans les médias sur les commotions, on le savait déjà depuis quelques années. Les gens en prennent plus conscience. Avant longtemps, une commotion sera considérée comme une autre blessure», a-t-il commenté.
«Les équipes de hockey sont également plus sensibles aux commotions. Il n'y a pas plus de commotions, mais on constate que les périodes de temps avant de retourner au jeu sont plus longues. Les athlètes aiment mieux se faire traiter que d'être affectés à long terme par une commotion. Les entraîneurs sont aussi plus conscientisés. Avant, ils disaient que ce n'était pas grave.»

Par ailleurs, le port d'un casque au hockey, au football, en ski ne peut protéger contre une commotion cérébrale. «Le casque protège contre une fracture du crâne mais pas contre une commotion parce qu'il y a un ébranlement du cerveau lors d'un impact», a indiqué Mme Boulard.
Elle s'inquiète de la pratique du football chez les enfants de niveau primaire à l'école. «À se fracasser casque à casque dès le primaire, alors que le cerveau est en plein développement, ça fait vraiment des dommages importants», avertit-elle. (source: le soleil.ca)
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vendredi 13 janvier 2012

Jeux de cartes: lavez vous les mains !

Brad Willis a récemment écrit un article sur le PokerStars Blog qui a immédiatement attiré mon attention. Il y abordait une question d'intérêt général qui mérite vraiment que je la relaie dans ces colonnes :
S'il-vous-plaît, amis joueurs de poker, ne vous asseyez plus à ma table avant de vous être lavé les mains.

Dans les toilettes d'une poker room

Voici le scénario qui a encouragé Brad à dénoncer publiquement une attitude contre laquelle nous sommes nombreux à pester régulièrement en notre for intérieur.
“Nous sommes dans les toilettes pour homme de l'Atlantis Resort, aux Bahamas. Un journaliste poker est penché sur le lavabo, attendant patiemment que la température de l'eau devienne suffisamment chaude pour éliminer tous le germes qui se sont déposés sur ses mains durant les deux minutes qu'il a passées en ces lieux. Et voilà que vous.... quittez l'urinoir - ou pire les WC - et vous dirigez immédiatement vers la sortie.
Ensuite ? Ensuite, vous vous rasseyez à votre table et faites cela :
Bien sûr, vous savez déjà ce qui va se produire ensuite. Vous perdez ces jetons. Vous ne les méritiez pas de toutes manières, cochons que vous êtes. Les-dits jetons entâment donc leur propre voyage, de stack en stack, et son touchés par quantité de gens aussi propres qu'inconscients du danger. Quant à vous, il ne vous reste plus qu'un seul motif de fierté : si vous n'arrivez pas jusqu'en table finale, vos jetons, eux, y parviendront."

Les mains : notre interface avec le monde

Si l'on vous répète depuis votre prime enfance de bien vous laver les mains, c'est qu'il y a une raison à cela. Durant nos activités quotidiennes, nous rentrons en contact avec tellement de gens, de sufaces et d'objets différents que les germes s'accumulent sur nos mains. Des mains que nous portons ensuite à nos yeux, à notre nez et à notre bouche.
Il est bien entendu impossible de maintenir nos mains vierges de tous microbes. Mais se les laver régulièrement reste encore le meilleur moyen de limiter les transferts de virus et de bactéries dans notre corps et, partant, de s'empêcher de tomber malade et de contaminer les autres. Ceci est tout particulièrement vrai lorsqu'on se retrouve dans des toilettes publiques, un havre pour le E. Coli ou les vecteurs de la grippe et de l'hépatite. Le fait que ces germes restent invisibles à l'oeil nu ne les rend pas moins redoutables.
Combien de fois avez-vous déjà attrapé un rhume sans raison apparente ? Il est très probable qu'elle soit à rechercher dans les recoins de toilettes publiques, et que les microbes qui s'y cachaient initialement vous aient ensuite été transmis par quelqu'un qui ne s'était pas lavé correctement les mains.

Ne jouez pas avec votre santé

Le Centre Medical du Maine a récemment publié sur son site web quelques statistiques bien écoeurantes en provenance de l'Agence britannique de la Sécurité Alimentaire :
  • Les droitiers tendent à se laver plus consciencieusement la main gauche que la main droite. Et vice-versa.
  • Chacun d'entre nous transporte entre deux et dix millions de bactéries situées entre le coude et le bout des doigts.
  • Les mains humides diffusent mille fois plus de germes que les mains sèches.
  • Le nombre de germes présents sur vos doigts double après être allé aux toilettes
  • Ces germes peuvent survivre jusqu'à trois heures sur vos mains
  • Plusieurs millions de microbes restent tapis sous les montres, les bracelets et les bagues.

Une simple règle d'hygiène

Environ 85% des gens se lavent les mains après être allés aux toilettes. Mais il suffit d'une seule personne dans une poker room pour contaminer l'ensemble des joueurs présents. Notamment par l'intermédiaire de ses jetons, qu'elle aura passé des heures à ranger, caresser et triturer.
Alors, que faire ? Si vous ne disposez pas d'un flacon de désinfectant pour les mains à base d'alcool, démarrez chaque pause en allant vous laver les mains. Avant même de manger, de vous gratter le bout du nez ou d'utiliser les toilettes. Et n'oubliez pas de vous les laver à nouveau avant de quitter les WC.


Lire plus: http://fr.pokernews.com/news/2012/01/sante-poker-hygiene-laver-mains-10528.htm
Brad Willis a récemment écrit un article sur le PokerStars Blog qui a immédiatement attiré mon attention. Il y abordait une question d'intérêt général qui mérite vraiment que je la relaie dans ces colonnes :
S'il-vous-plaît, amis joueurs de poker, ne vous asseyez plus à ma table avant de vous être lavé les mains.

Dans les toilettes d'une poker room

Voici le scénario qui a encouragé Brad à dénoncer publiquement une attitude contre laquelle nous sommes nombreux à pester régulièrement en notre for intérieur.
“Nous sommes dans les toilettes pour homme de l'Atlantis Resort, aux Bahamas. Un journaliste poker est penché sur le lavabo, attendant patiemment que la température de l'eau devienne suffisamment chaude pour éliminer tous le germes qui se sont déposés sur ses mains durant les deux minutes qu'il a passées en ces lieux. Et voilà que vous.... quittez l'urinoir - ou pire les WC - et vous dirigez immédiatement vers la sortie.
Ensuite ? Ensuite, vous vous rasseyez à votre table et faites cela :
Bien sûr, vous savez déjà ce qui va se produire ensuite. Vous perdez ces jetons. Vous ne les méritiez pas de toutes manières, cochons que vous êtes. Les-dits jetons entâment donc leur propre voyage, de stack en stack, et son touchés par quantité de gens aussi propres qu'inconscients du danger. Quant à vous, il ne vous reste plus qu'un seul motif de fierté : si vous n'arrivez pas jusqu'en table finale, vos jetons, eux, y parviendront."

Les mains : notre interface avec le monde

Si l'on vous répète depuis votre prime enfance de bien vous laver les mains, c'est qu'il y a une raison à cela. Durant nos activités quotidiennes, nous rentrons en contact avec tellement de gens, de sufaces et d'objets différents que les germes s'accumulent sur nos mains. Des mains que nous portons ensuite à nos yeux, à notre nez et à notre bouche.
Il est bien entendu impossible de maintenir nos mains vierges de tous microbes. Mais se les laver régulièrement reste encore le meilleur moyen de limiter les transferts de virus et de bactéries dans notre corps et, partant, de s'empêcher de tomber malade et de contaminer les autres. Ceci est tout particulièrement vrai lorsqu'on se retrouve dans des toilettes publiques, un havre pour le E. Coli ou les vecteurs de la grippe et de l'hépatite. Le fait que ces germes restent invisibles à l'oeil nu ne les rend pas moins redoutables.
Combien de fois avez-vous déjà attrapé un rhume sans raison apparente ? Il est très probable qu'elle soit à rechercher dans les recoins de toilettes publiques, et que les microbes qui s'y cachaient initialement vous aient ensuite été transmis par quelqu'un qui ne s'était pas lavé correctement les mains.

Ne jouez pas avec votre santé

Le Centre Medical du Maine a récemment publié sur son site web quelques statistiques bien écoeurantes en provenance de l'Agence britannique de la Sécurité Alimentaire :
  • Les droitiers tendent à se laver plus consciencieusement la main gauche que la main droite. Et vice-versa.
  • Chacun d'entre nous transporte entre deux et dix millions de bactéries situées entre le coude et le bout des doigts.
  • Les mains humides diffusent mille fois plus de germes que les mains sèches.
  • Le nombre de germes présents sur vos doigts double après être allé aux toilettes
  • Ces germes peuvent survivre jusqu'à trois heures sur vos mains
  • Plusieurs millions de microbes restent tapis sous les montres, les bracelets et les bagues.

Une simple règle d'hygiène

Environ 85% des gens se lavent les mains après être allés aux toilettes. Mais il suffit d'une seule personne dans une poker room pour contaminer l'ensemble des joueurs présents. Notamment par l'intermédiaire de ses jetons, qu'elle aura passé des heures à ranger, caresser et triturer.
Alors, que faire ? Si vous ne disposez pas d'un flacon de désinfectant pour les mains à base d'alcool, démarrez chaque pause en allant vous laver les mains. Avant même de manger, de vous gratter le bout du nez ou d'utiliser les toilettes. Et n'oubliez pas de vous les laver à nouveau avant de quitter les WC.


Lire plus: http://fr.pokernews.com/news/2012/01/sante-poker-hygiene-laver-mains-10528.htm
Brad Willis a récemment écrit un article sur le PokerStars Blog qui a immédiatement attiré mon attention. Il y abordait une question d'intérêt général qui mérite vraiment que je la relaie dans ces colonnes :
S'il-vous-plaît, amis joueurs de poker, ne vous asseyez plus à ma table avant de vous être lavé les mains.

Dans les toilettes d'une poker room

Voici le scénario qui a encouragé Brad à dénoncer publiquement une attitude contre laquelle nous sommes nombreux à pester régulièrement en notre for intérieur.
“Nous sommes dans les toilettes pour homme de l'Atlantis Resort, aux Bahamas. Un journaliste poker est penché sur le lavabo, attendant patiemment que la température de l'eau devienne suffisamment chaude pour éliminer tous le germes qui se sont déposés sur ses mains durant les deux minutes qu'il a passées en ces lieux. Et voilà que vous.... quittez l'urinoir - ou pire les WC - et vous dirigez immédiatement vers la sortie.
Ensuite ? Ensuite, vous vous rasseyez à votre table et faites cela :
Bien sûr, vous savez déjà ce qui va se produire ensuite. Vous perdez ces jetons. Vous ne les méritiez pas de toutes manières, cochons que vous êtes. Les-dits jetons entâment donc leur propre voyage, de stack en stack, et son touchés par quantité de gens aussi propres qu'inconscients du danger. Quant à vous, il ne vous reste plus qu'un seul motif de fierté : si vous n'arrivez pas jusqu'en table finale, vos jetons, eux, y parviendront."

Les mains : notre interface avec le monde

Si l'on vous répète depuis votre prime enfance de bien vous laver les mains, c'est qu'il y a une raison à cela. Durant nos activités quotidiennes, nous rentrons en contact avec tellement de gens, de sufaces et d'objets différents que les germes s'accumulent sur nos mains. Des mains que nous portons ensuite à nos yeux, à notre nez et à notre bouche.
Il est bien entendu impossible de maintenir nos mains vierges de tous microbes. Mais se les laver régulièrement reste encore le meilleur moyen de limiter les transferts de virus et de bactéries dans notre corps et, partant, de s'empêcher de tomber malade et de contaminer les autres. Ceci est tout particulièrement vrai lorsqu'on se retrouve dans des toilettes publiques, un havre pour le E. Coli ou les vecteurs de la grippe et de l'hépatite. Le fait que ces germes restent invisibles à l'oeil nu ne les rend pas moins redoutables.
Combien de fois avez-vous déjà attrapé un rhume sans raison apparente ? Il est très probable qu'elle soit à rechercher dans les recoins de toilettes publiques, et que les microbes qui s'y cachaient initialement vous aient ensuite été transmis par quelqu'un qui ne s'était pas lavé correctement les mains.

Ne jouez pas avec votre santé

Le Centre Medical du Maine a récemment publié sur son site web quelques statistiques bien écoeurantes en provenance de l'Agence britannique de la Sécurité Alimentaire :
  • Les droitiers tendent à se laver plus consciencieusement la main gauche que la main droite. Et vice-versa.
  • Chacun d'entre nous transporte entre deux et dix millions de bactéries situées entre le coude et le bout des doigts.
  • Les mains humides diffusent mille fois plus de germes que les mains sèches.
  • Le nombre de germes présents sur vos doigts double après être allé aux toilettes
  • Ces germes peuvent survivre jusqu'à trois heures sur vos mains
  • Plusieurs millions de microbes restent tapis sous les montres, les bracelets et les bagues.

Une simple règle d'hygiène

Environ 85% des gens se lavent les mains après être allés aux toilettes. Mais il suffit d'une seule personne dans une poker room pour contaminer l'ensemble des joueurs présents. Notamment par l'intermédiaire de ses jetons, qu'elle aura passé des heures à ranger, caresser et triturer.
Alors, que faire ? Si vous ne disposez pas d'un flacon de désinfectant pour les mains à base d'alcool, démarrez chaque pause en allant vous laver les mains. Avant même de manger, de vous gratter le bout du nez ou d'utiliser les toilettes. Et n'oubliez pas de vous les laver à nouveau avant de quitter les WC.


Lire plus: http://fr.pokernews.com/news/2012/01/sante-poker-hygiene-laver-mains-10528.htm
En famille ou entre amis, les jeux de cartes sont excellents pour la convivialité. Ils peuvent toutefois être dangereux pour la santé. Brad Willis a récemment écrit un article sur le PokerStars Blog : S'il-vous-plaît, amis joueurs de poker, ne vous asseyez plus à ma table avant de vous être lavé les mains. (source: pokernews.com)
Il est bien entendu impossible de maintenir nos mains vierges de tous microbes. Mais se les laver régulièrement reste encore le meilleur moyen de limiter les transferts de virus et de bactéries dans notre corps et, partant, de s'empêcher de tomber malade et de contaminer les autres. Ceci est tout particulièrement vrai lorsqu'on se retrouve dans des toilettes publiques, un havre pour le E. Coli ou les vecteurs de la grippe et de l'hépatite. Le fait que ces germes restent invisibles à l'oeil nu ne les rend pas moins redoutables.
Le Centre Medical du Maine a récemment publié sur son site web quelques statistiques bien écoeurantes en provenance de l'Agence britannique de la Sécurité Alimentaire :
      -Les droitiers tendent à se laver plus consciencieusement la main gauche que la main droite. Et vice-versa. -Chacun d'entre nous transporte entre deux et dix millions de bactéries situées entre le coude et le bout des doigts. -Les mains humides diffusent mille fois plus de germes que les mains sèches. -Le nombre de germes présents sur vos doigts double après être allé aux toilettes -Ces germes peuvent survivre jusqu'à trois heures sur vos mains -Plusieurs millions de microbes restent tapis sous les montres, les bracelets et les bagues.
Environ 85% des gens se lavent les mains après être allés aux toilettes. Mais il suffit d'une seule personne dans une poker room pour contaminer l'ensemble des joueurs présents. Notamment par l'intermédiaire de ses jetons, qu'elle aura passé des heures à ranger, caresser et triturer.

Lire plus: http://fr.pokernews.com/news/2012/01/sante-poker-hygiene-laver-mains-10528.htm