En Belgique, une personne sur 5 (âgées de 15 ans ou plus) mentionne des troubles du sommeil durant les deux semaines précédentes. Les troubles du sommeil sont plus fréquemment rapportés par des femmes (23%) que par des hommes (17%) et avec l’âge (de 15% chez les plus jeunes à 25% chez les personnes âgées de 75 ans ou plus)

D’autres facteurs qui y sont associés sont la privation socio-économique (niveau inférieur de formation, chômage), des troubles somatiques ou psychiatriques, le statut civil, la fréquence étant plus élevée chez les personnes divorcées, les célibataires, les veufs et veuves que chez les personnes mariées. Les troubles du sommeil apparaissent également plus fréquemment en période de stress. (source: cbip)

Si peu de personnes se plaignent de leurs insomnies auprès d'un médecin, cette affection est liée à des douleurs chroniques et la moitié des insomniaques chroniques souffrent de dépression ou d'anxiété.
Les apnées du sommeil sont également un phénomène fréquent, qui concerne de 3 à 7% des hommes et de 2 à 5% des femmes, indique pour sa part le docteur Thibaut Vandenhove, qui ajoute que ce trouble est difficile à détecter puisqu'on ne s'en souvient pas au réveil. Cela augmente pourtant le risque d'accidents de voiture et au travail, le risque d'accidents cardio-vasculaires et c'est une cause d'hypertension artérielle, explique-t-il encore.