A votre santé !

A votre santé !
Nous répondons à toutes vos questions sur la santé des femmes

mercredi 28 décembre 2011

Comment reconnâître un homme amoureux?

En cette période de fête, un peu d'amour ! Être certaine d’être aimée par son compagnon, peu de femmes peuvent l’affirmer haut et fort. Pourtant, lorsque l’homme est amoureux, il change de comportement. Le site internet «Top Santé» décrypte les quatre faits et gestes qui laissent déceler ses sentiments. (source: top santé et 20 min.ch)

1. Il n’a d’yeux que pour vous
Intelligente, sublime, tellement drôle, le soupirant n’a plus de sens critique: il adule l’être aimé à 100%. Durant la phase de la passion, il est également jaloux et cherche à soustraire sa prétendante au regard des autres.

2. Il est extrêmement serviable
Une course à faire, une armoire à monter ou un café à commander, l’amoureux transi est là pour vous servir. Lorsque le cœur d’un homme s’emballe, il met un point d’honneur à subvenir aux moindres désirs de sa promise. «Profitez-en, cela ne dure pas une éternité», conseille «Top Santé».

3. Il ne peut s’empêcher de vous faire plaisir
La femme aimée devient la priorité de l’homme amoureux. De ce fait, il n’hésite pas à sacrifier un match de foot ou un apéro avec ses amis pour passer du temps avec elle et rompre ainsi avec ses habitudes.

4. Il est patient
Lorsqu’il craque pour une gente dame, l’homme se confond avec le prince charmant: il est capable de faire la cour à sa promise durant des mois. De plus, le faire attendre est un bon moyen de tester ses sentiments. S’il ne vous lâche pas d'une semelle, c’est prouvé: il est «in love».

Débat sur les maisons de repos

Cinquante pour cent des Belges ont une image négative des maisons de repos, 29,8 pc ont un avis neutre, mais 77,6 pc sont prêts à franchir le pas en cas de nécessité.

Des chiffres qui découlent d'un sondage en ligne effectué par le bureau spécialisé Gidee auprès de 1.331 Belges âgés de 20 à 88 ans. La crainte de perdre son indépendance, sa liberté et son pouvoir de décision préoccupe quatre Belges sur cinq.

La perte de sa vie privée et la peur de la solitude sont également évoquées par les personnes interrogées. Les exigences exprimées par ailleurs à l'égard des maisons de repos concernent notamment la qualité des repas (60,4 pc) et une chambre conforme à son chez soi (76,5 pc).

Pour 65 pc des sondés, se sentir chez soi prime sur le budget, et 96,6 pc souhaitent décider eux-mêmes de leur fin de vie

samedi 24 décembre 2011

Au volant, attention à votre sommeil !

En Cette période de fêtes de fin d'années, soyez prudent au volant....et dormez assez !  La vitesse est l'une des principales causes de mortalité sur les routes hexagonales et l'existence des radars automatiques et autres moyens de limiter la vitesse des automobilistes est une bonne chose. Mais il y existe un domaine - celui du " sommeil au volant " - dont on ne parle quasiment jamais, sauf les veilles de grands départs en vacances. (source: yahoo.fr)


Et pourtant, le sommeil tue plus que la vitesse sur les routes françaises. Il est ainsi responsable de 15 à 20 % des accidents sur l'ensemble du réseau routier. C'est ce que nous rapporte l'hôpital Raymond Poincaré de Garches, qui a mené une étude scientifique sur l'hypovigilance. Cette enquête a été financée par la " Fondation Vinci pour une conduite responsable ", fondation créée par Vinci afin d'améliorer la prévention des accidents de la route. La société a d'ailleurs décidé d'exposer sur ses aires de repos huit de ses fourgons d'intervention heurtés par des usagers endormis au volant.

Pour mener cette enquête, les médecins se sont placés à trois barrières de péage afin de mesurer directement auprès des conducteurs le lien entre leurs habitudes de sommeil et la fatigue au volant. Ainsi, quand il prend la route pour un grand départ en vacances, près d'un conducteur sur trois (31 %) accuse au moins une heure de déficit de sommeil par rapport à son temps de sommeil moyen. De plus, 42 % des conducteurs déclarent avoir roulé sur les bandes sonores qui bordent la bande d'arrêt d'urgence au cours de l'année passée, dont 15,8 % à cause d'un épisode de somnolence et 71 % à cause d'une distraction. (source: yahoo.fr)

jeudi 22 décembre 2011

Faites de la danse du ventre pour être en bonne santé

En cette période de fête, la santé peut prendre des formes différentes et particulières. Sous la direction du Dr Clara Friedman de Kfar Saba, une étude très sérieuse a examiné l’effet de la danse du ventre sur la santé des femmes. L’étude portait sur 129 participantes, dont l’âge moyen est de 49 ans. (source: jssnews.com)
Les chiffres définitifs, publiés dans une revue israélienne de médecine générale, ont révélé que la danse du ventre contribue à faire baisser le nombre de visite chez le médecin de famille. Avant de commencer un atelier “danse du ventre”; 53% des patientes se rendaient en moyenne une fois tous les 3 mois chez le docteur. Après un an de danse orientale, ce taux est passé à seulement 7.3% !
De plus, après un an de danse du ventre où les participantes pratiquaient leur sport deux heures par semaines, les spécialistes se sont aperçus d’une baisse significative de l’Indice de Masse Corporel (IMC) de 5.54 unité par personne, signifiant donc une sérieuse perte de poids ! Dans les faits, 70% des participantes en perdu du poids pendant l’année de pratique.
Selon les chercheurs, la danse du ventre est «une forme agréable et sécuritaire de faire de l’exercice physique, qui a un effet positif sur la santé physique et mentale.”

mercredi 21 décembre 2011

Une bonne bière pour vos os !

L'eau, c'est bon pour la santé. Mais en cette période de fête, on peut rappeler que le vin rouge notamment est bon pour le coeur. La bière aussi, selon une étude ( Science Daily),  serait une source importante de silicium organique, un élément qui participe à la croissance et la minéralisation des os.

 Tout ça serait dû à la quantité de silicium dans la bière qui ralentit l’affinement des os et donc évite les fractures et favoriserait la formation de nouvel os. Une consommation régulière et modérée de cette boisson permettrait ainsi de lutter contre l'ostéoporose. Les chercheurs du Department of Food Science & Technology de l'université de Californie à Davis responsables de l'étude ont constaté que la quantité de silicium organique présent dans une bière dépendait de son brassage. Moins la technique de fabrication est agressive pour le malt, plus la boisson obtenue sera riche en silicium organique. L'hypothèse ne fait pas l'unanimité, mais elle déculpabilise. Sauf que les fabricants aimeraient bien savoir quelle bière est la plus efficace.
Des chercheurs de l'Université de Californie ont analysé 100 bières - le compte-rendu ne dit rien de l'ambiance dans le laboratoire - et concluent que parce que l'essentiel du silicium provient des enveloppes de l'orge malté, les bières dites légères, blondes ou rousses, seraient les plus riches en silicium (Journal of the Science of Food and Agriculture). 
 Mais ce n’est pas tout, en plus du silicium la phyto-oestrogène présente dans la bière permet de garder les os en bonne santé.
Cette étude est tirée du magazine Nutrition, les chercheurs espagnols se sont basés sur une base de 1700 femmes âgées de 48 ans et leur habitude de consommation d’alcool. Suite à cette sélection ils ont subi des examens comportant scanners et ultrasons sur leurs mains. Grâce à ces tests ils ont pu déterminer que sur ce panel de femmes buvant fréquemment de la bière possédait des os plus denses.

lundi 19 décembre 2011

Cancer du sein : un suivi personnalisé

C'est le Soir qui l'annonce...le suivi du cancer du sein sera encore plus personnalisé. Toutes les femmes souffrant d'un cancer du sein ne sont pas égales devant la maladie. Certains cancers sont plus agressifs que d'autres. Certains se soignent mieux, d'autres moins et parfois même de manière parfaitement incompréhensible. Pourquoi ? (source: le soir.be) (Par Christian Du Brulle)

« Jusqu'à présent, nous connaissions déjà différents types de cancers. Mais ce qui nous étonne, c'est l'évolution différente chez certaines patientes de cancers pourtant parfaitement identiques », explique le docteur François Fuks, du laboratoire d'épigénétique du cancer de l'ULB (Erasme).
Pourquoi chez l'une, le traitement semble-t-il bien fonctionner et pas chez une autre ? « La réponse réside sans doute dans l'épigénome », estime François Fuks.
Notre génome est écrit avec quatre lettres, quatre nucléotides désignés par les lettres A, T, C et G dont les séquences forment notre ADN. Mais il existe aussi une cinquième lettre dans cet alphabet de la vie : « 5mC ».
Cette cinquième lettre sert à habiller chimiquement nos gènes par un phénomène de méthylation. Quand un gène est ainsi habillé (méthylé), il ne fonctionne plus de manière optimale. La tumeur peut se développer.
C'est cette cinquième lettre qui intéresse beaucoup l'équipe de l'ULB et de l'Institut Bordet.
La méthylation de nos gènes peut avoir diverses origines. Soit il s'agit d'un caractère hérité, soit d'un phénomène induit par l'environnement.
« Dans l'un ou l'autre de ces cas, elle n'est pas irréversible. Mais avant d'agir sur cette méthylation, notre travail se concentre sur sa détection », précise le Dr Sotiriou (Bordet).
« Et nous venons d'enregistrer quelques avancées dans ce domaine, précise le Dr Fuks. La première, c'est d'avoir identifié trois nouveaux sous-types de cancers du sein lié à des différences épigénétiques. Nous en connaissions trois, cela fait donc six au total. En outre, dans les trois nouveaux cas, nous remarquons que cette méthylation se produit lorsque certaines tumeurs sont gorgées de lymphocytes T, des lymphocytes qui en théorie devraient éliminer les cellules malades (et cancéreuses). Cela montre l'importance de l'épigénétique dans l'hétérogénéité des cancers, estime-t-il. Si la méthylation est surabondante ou au contraire sous-exprimée, à cancers strictement similaires, le traitement ne donnera pas les mêmes résultats. Nous avons donc là un nouvel indicateur pronostique et prédictif. »
Le but de ces travaux ? On l'aura compris : améliorer la prise en charge des patientes en fonction de leur épigénome. « Mais aussi pouvoir dépister très tôt la présence de ces défauts de méthylation, simplement dans une prise de sang, commente François Fuks. Pour l'instant, on détecte ces modifications de méthylation au niveau des tumeurs. Demain, nous espérons pouvoir détecter les marqueurs de ces défauts épigénétiques dans le sang. » Des outils spécifiques doivent encore être établis. Les chercheurs de l'ULB s'y attachent !  (source: le soir.be)

Sexe et migraine : le secret des femmes

"Pas ce soir, j'ai la migraine? Au contraire! " L'acte d'amour peut apporter à la femme un soulagement partiel ou complet de la douleur après l'orgasme. Le magazine de santé Bodytalk juge inappropriés ces quelques mots peu engageants qui ont déjà fait couler beaucoup d'encre et provoqué d'innombrables disputes depuis la nuit des temps. Et suggère que si la motivation est présente, on peut très bien joindre l'utile à l'agréable. Bodytalk cite notamment Elisa Brune et Yves Ferroul, qui, dans "Le Secret des Femmes", un ouvrage qui explore les mystères de l'orgasme féminin, soulignent que les relations sexuelles peuvent avoir un effet bénéfique pour les femmes en proie à une migraine.

Dans les cas de migraines, la sérotonine sécrétée pendant l'orgasme resserre les vaisseaux sanguins dilatés du cerveau qui causaient le mal de tête. L'augmentation du taux d'endorphine dure entre une et trois heures et peut de ce fait atténuer ou même faire disparaître les effets contrariants que procure la sensation d'avoir la tête dans un étau.

On précisera encore que Bodytalk aborde d'un point de vue spécifiquement féminin le cas de la migraine évoquée comme motif de dérobade à une relation sexuelle, quand bien même de nombreuses études et témoignages démontrent que les hommes n'hésitent pas à recourir à de semblables subterfuges.

dimanche 18 décembre 2011

Un lien plus précis entre cancers et environnement !

Alors que la mortalité globale par cancers est en baisse en Europe et en France, l’incidence globale, tous cancers confondus est en augmentation. (source: santélog.com)

En cause, principalement, les facteurs environnementaux incluant à la fois l’exposition indépendante de notre volonté à des facteurs nocifs et les facteurs liés à nos modes de vie, comme le tabagisme par exemple. 400 chercheurs, professionnels de santé et représentants d'institutions et d'associations étaient réunis à l’initiative de l'Anses et de l’INCa pour dresser un état des lieux des connaissances sur ces liens entre expositions environnementales et cancers et les besoins d’études, d’harmonisation des données et de coordination pluridisciplinaire pour mieux comprendre l’augmentation globale de l’incidence des cancers en France et en Europe. L'accroissement de l'incidence des cancers est lié notamment à l'allongement de la durée de la vie et à une meilleure identification des cancers déjà présents par les dépistages, désormais mieux acceptés socialement. Toutefois ces deux facteurs ne suffisent pas à eux seuls à expliquer cette évolution car cette augmentation est observée partout dans le monde, notamment dans les pays en voie de développement.

90 à 95% des cancers liés à des facteurs environnementaux : Pour seulement 5 à 10 %, une variation génétique est identifiée. 90 à 95 % des cancers, sont liés à l'environnement au sens large :
-modes de vie (tabac, alcool, sédentarité, habitudes de consommations alimentaire, exposition solaire…)
-expositions à des facteurs environnementaux naturels (radon…), aux agents chimiques, physiques et infectieux de l'environnement général et professionnel.
- conditions socio-économiques, géographiques qui peuvent être, dans certains cas, un facteur de risque.

Mieux comprendre les liens entre environnement et cancers. La mise en évidence d'un risque et sa surveillance, chez l'homme, suppose des études épidémiologiques de cohorte impliquant de larges effectifs sur une longue durée. Car il s’agit de quantifier de faibles doses, parfois sous forme de combinaison de plusieurs produits chimiques et sur des périodes très longues entre l'exposition et l'apparition de la maladie. Cela implique aussi d’harmoniser les méthodes d'évaluation des expositions afin de pouvoir comparer les résultats des études épidémiologiques et de rassembler les différentes  approches pluridisciplinaires associant des chercheurs de diverses disciplines : biologistes, chimistes, épidémiologistes, généticiens, médecins et toxicologues. 17 projets de recherche sur les cancers en santé-environnement sont actuellement en cours en Europe.

Sources : ANSES, INCa et Aviesan (Alliance nationale pour les sciences de la vie et de la santé), (source: santélog.com)

vendredi 16 décembre 2011

Se désintoxiquer de l'amour !

Au Mexique, il existe un centre de réhabilitation un peu particulier. Comme dans toute cure de désintoxication, le sevrage de la substance addictive est l’étape numéro un. Dans le cas de l’addiction à l’amour, les femmes ne doivent pas se mettre dans des situations à risques : en conséquence, ici, tout contact avec les hommes, même ceux du staff, est strictement interdit.
Et les patientes ont l’obligation d’avouer si, au cours des dernières vingt-quatre heures, elles ont « mal agi » : fantasmé sur quelqu’un ou appelé de mauvaises personnes, un ancien partenaire par exemple.


L’idée est de couper totalement avec les relations toxiques, mais aussi de changer ses comportements, d’où l’importance de la thérapie de groupe et individuelle. Car si elles ne travaillent pas sur le traumatisme qui explique pourquoi il leur faut leur dose d’amour « toxique », ces femmes replongeront dès la sortie.
Tous les jours, encadrées par des équipes pluridisciplinaires, elles partagent leurs expériences passées. Des sessions de tutorat leur apprennent très concrètement à éviter la tentation et à repérer les signes d’un comportement addictif naissant.
C’est après avoir listé les détails de ses histoires d’amour devant les autres patientes que Katie a clairement identifié les signes de ses comportements destructeurs. « J’ai réalisé que j’étais le facteur commun à tout cela. Je ne pouvais plus accuser les hommes de tous mes déboires amoureux. C’était dur de faire face, mais c’était nécessaire. » (source:  : Coachées pour éviter la tentation et pister le début d’une addiction - Marie Claire )

Hypertension: faites vous contrôler !

Voici 10 jours, j'ai déjà évoqué le sujet de l'hypertension. Il me paraît toutefois important d'y revenir encore. Pilule contraceptive, grossesse, ménopause : à certaines étapes clef de leur vie, les femmes doivent être vigilantes sur le risque d'hypertension artérielle, conseillent les spécialistes à l'occasion de la journée nationale du 13 décembre consacrée à ce problème de santé.(AFP)
L'hypertension artérielle - cause, si elle est négligée, d'attaques cérébrales, d'infarctus ou d'insuffisance cardiaques et de démences - affecte 25% des adultes, souligne le Pr Jean-Jacques Mourad, président du Comité Français de Lutte contre l'HyperTension Artérielle (CFLHTA).
Contrairement à une idée répandue, la première cause de mortalité féminine en France reste les maladies cardio-vasculaires et non les cancers, rappelle le comité en lançant sa nouvelle campagne "Femmes et hypertension artérielle : une liaison à risque".
Ce problème de santé se féminise et concerne de plus en plus les jeunes femmes, relève le Pr Xavier Girerd du comité (http://www.comitehta.org/).
En cause, l'évolution des modes de vie et des comportements qui ont fortement influé sur la fréquence de cette maladie qui touche les femmes de plus en plus précocement.

jeudi 15 décembre 2011

Stop aux céréales trop sucrées !

Manger des céréales au petit déjeuner est très bon pour la santé. Le tout est de savoir choisir les bonnes céréales dans les rayons de vos supermarchés. Pensant bien faire, nombreux sont les parents qui achètent des céréales pour le petit déjeuner de leurs enfants, ne se doutant pas que ceux-ci contiennent en réalité plus de sucre que de céréales. (source: le figaro.fr)

Une organisation indépendante américaine de santé publique à but non lucratif, Environmental Working Group(EWG), a passé au crible plus de 80 paquets de céréales transformées. Le résultat fera réfléchir les parents. Beaucoup d'entre eux refusent que leurs enfants prennent un gâteau (cookies, donuts) en guise de petit déjeuner, or nombreuses sont les céréales qui contiennent plus de sucre qu'un dessert.
EWG a même établi un classement des plus mauvais élèves. Sur la première marche du podium, un best-seller chez les enfants, les Smacks de Kelloggs, des grains de blé soufflés caramélisés. Viennent ensuite les Coco Pops, des céréales au riz soufflé avec du chocolat, puis d'autres vendus aux États-Unis (et pas en France) contenant notamment des marshmallows. Selon les études réalisées par EWG, une tasse de Smacks de Kellogs contiendrait à peine plus de sucre qu'un donuts (20 grammes contre 18). Autrement dit, un bol de Smacks représente entre 8 à 10 morceaux de sucre. Les normes de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ne sont pas respectées, puisque certaines céréales contiennent parfois plus de 50 % de sucre alors qu'il devrait y en avoir 10 %.

Vos enfants seront... ce que vous mangez !

Le lien entre la santé des enfants et des parents est de plus en plus évident. L’alimentation - excessive ou insuffisante -, les toxiques de l’environnement, le mode de vie, le stress psychosocial, les troubles métaboliques des parents ont des effets à long terme sur la santé future des enfants. Et même des générations suivantes ! (source: i-diététique.com)
Pour les spécialistes, cela s’appelle DOHAD (Developmental Origin of Health And Diseases) : l’origine développementale de la santé et des maladies. Le concept apparaît dans les années 90. Un chercheur du nom de Barker s’aperçoit que les enfants de faible poids de naissance ont plus de risque d’être atteints par des maladies cardiovasculaires à l’âge adulte.
On découvre progressivement un retentissement sur un certain nombre d’organes. On étudie l’impact de l’alimentation sur le foetus, voire même sur l’embryon, et sur la sensibilité à long terme à certaines maladies. Les restrictions alimentaires, le mauvais équilibre nutritionnel, les problèmes métaboliques de la mère et même l’alimentation du père retentissent non seulement sur la fertilité du couple, mais aussi sur la santé de leurs enfants pour toute la vie.

Viol : un chiffre qui fait peur !

L'étude a été réalisée auprès de 10.000 femmes jointes par téléphone en 2010. Près d'une Américaine sur cinq a été victime de viol ou de tentative de viol dans sa vie, affirme une enquête des Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) publiée mercredi. 18,3% des femmes ont été "violées à un moment de leur vie".  (source: TF1.fr)

Un peu plus de la moitié (51,1%) disent avoir été agressées par un "proche"  - conjoint actuel ou passé - et 40,8% par une connaissance, selon ce rapport de  113 pages publié sur internet (http://www.cdc.gov/). Selon l'agence fédérale, 1,3 million de femmes ont été violées l'année  précédent l'enquête, alors que le ministère de la Justice cite le chiffre de 188.380 viols. Le rapport ajoute que 24,3% des femmes et un homme sur sept ont subi "des violences physiques graves".
"Ce rapport montre l'impact terrible que ces actes violents ont sur les  vies de millions d'Américains", a déclaré la ministre de la Santé Kathleen Sebelius dans un communiqué, ajoutant qu'il allait servir à mettre en place des  mesures contre les violences domestiques et les agressions sexuelles. Le rapport précise que 5% des hommes américains ont été violés dans leur  vie, l'enquête ayant été réalisée auprès de 7.400 hommes. Plus d'un quart des  victimes (27,8%) ont été violées avant l'âge de 10 ans

mercredi 14 décembre 2011

Un bébé de 270 grammes

La petite Mélinda est née prématurément à 24 semaines en août dernier en Californie . Elle ne pesait que 270 grammes, faisant d'elle l'un des plus petit bébé du monde. Sa maman souffrait d’une hypertension ...

L'équipe médicale craignait que la petite fille rencontre de graves problèmes de surdité ou soit paralysée. Elle a d'ailleurs subi deux interventions : l'une pour un problème aux yeux, l'autre pour une artère.
Elle vient de sortir de l'hôpital.

Maladie rare de Bourneville : témoignage et évolution

On estime que 1.000 adultes et enfants souffrent, en Belgique, de la maladie rare de Bourneville[1], également appelée sclérose tubéreuse de Bourneville (STB). Cette pathologie héréditaire se caractérise par des tumeurs bénignes (non cancéreuses) susceptibles de se développer dès la naissance (parfois même avant) dans certains organes et tissus (peau, cerveau, reins, cœur, poumons et yeux) et pouvant conduire à de l’épilepsie, à un retard mental, à certaines lésions cutanées et à des problèmes rénaux.

Témoignage d’une mère avec un fils atteint de STB (maladie de Bourneville)



An Godrie, maman de Flor (5 ans) et membre de la TSiV – Tubereuze Sclerose in Vlaanderen.
Flor présente entre autres de l’épilepsie, un comportement autiste, des angiofibromes, des AML, des tubers, des dépigmentations cutanées et des SEGA.

"C’était une journée chaude du mois de juin… Après une grossesse sans problème et un accouchement de seulement 5 heures, notre deuxième fils est venu au monde. Lorsque les médecins ont posé Flor sur mon ventre, j'ai immédiatement remarqué une petite enflure sur l'aile gauche de son nez. Lorsque j'ai changé sa couche, j'ai vu une tache blanche à la hauteur de ses fesses.  
Le pédiatre n’est passé le voir que le dernier jour de notre séjour à la maternité. J'ai tout de suite attiré son attention sur ce que j'avais vu. Il n'a pas particulièrement réagi : la grosseur n'était pas une grosseur, mais son nez était tout simplement encore un peu fripé des suites de l'accouchement. Et la tache blanche : « Bah, beaucoup de gens ont ça, hein ».

Une fois rentrés à la maison, mon mauvais pressentiment ne m’a pas quittée : « Quelque chose ne va pas ». Mais un bébé est un bébé et au début, il ne fait rien d’autre que de manger et dormir. Et à ce niveau-là, aucun problème ! Huit semaines, l’âge du sourire « social », de la prise de conscience de l’entourage… Et là, rien... Flor ne me regardait pas, il regardait à travers moi, droit devant lui. Le tapis de jeu ne l'intéressait pas du tout et il avait un comportement de bébé très passif... Et soudain, il remua brusquement: ses yeux se sont révulsés et ses membres se sont contractés. Je n’avais jamais vu cela, même avec ma formation de puéricultrice, chez aucun bébé. Direction, le pédiatre…  

Infection virale, fatigue, otite… Autant de diagnostics. Mais on ne m’a jamais « vraiment » écoutée. Docteur, ses yeux se retournent : « Oh, il est fatigué ». Docteur, il ne me regarde pas, il me traverse du regard, il manifeste un comportement autiste : « Qu'est-ce que vous racontez, il est impossible de poser un diagnostic d'autisme avant l'âge de trois ans ». Le médecin s’est moqué de moi. A partir de ce moment, j'étais étiquetée comme « une mère paniquée et surprotectrice ».  

Tout a continué jusqu’aux huit mois de Flor. Après de nombreuses visites décevantes chez un autre pédiatre du même hôpital, je suis retournée chez le généraliste. Heureusement, il m’a prise au sérieux et a effectué quelques brefs examens. Il a finalement appelé sa femme, elle aussi médecin. Ils m'ont alors envoyée le lendemain, le vendredi, chez un pédiatre d'un autre hôpital avec un courrier de référence. Un médecin objectif, sans expérience avec mon fils. Il nous a consacré une heure entière de son temps. Il a posé des questions et effectué de petits examens. Finalement... « Madame, votre enfant souffre d’hypsarythmie (une sorte d’épilepsie). Nous allons admettre votre fils et lui faire une électro-encéphalographie (EEG) ».  

Diagnostic de l’EEG : tics de Salaam et syndrome de West (une forme très grave d’épilepsie du nourrisson). Au départ, ils voulaient l’admettre le lundi, mais les crises étaient si fortes qu’il a finalement été hospitalisé le samedi. Flor a immédiatement été mis sous Depakine (un antiépileptique) en intraveineuse. Le dimanche, l’assistante en neurologie est entrée dans la chambre. Un regard m’a suffi pour comprendre que c’était grave. Le lundi et le mardi, il a subi une batterie d'examens, notamment un inventaire de son petit corps à la lampe de Wood. Il n’avait pas une seule tache blanche, mais des dizaines de taches blanches invisibles à l’œil nu. Le mercredi matin : une RMN (résonance magnétique nucléaire) de son cerveau et une ponction lombaire. Et le mercredi après-midi, nous avions enfin un diagnostic final : la sclérose tubéreuse complexe (de Bourneville) changerait notre vie pour toujours.  

Mesdames, Messieurs les médecins, s’il vous plaît, lors des formations en médecine, enfoncez le clou sur l’écoute des parents et en premier lieu, des mamans, même si elles sont paniquées. Il s'agit de leur enfant après tout. Veillez aussi à ne pas vous contenter d’accepter « gratuitement » ce qui figure déjà dans un dossier ou ce que vos collègues vous ont dit. C'est ce que l'on appelle la subjectivité. Partez avec une vision ouverte, objective et vous épargnerez bien des souffrances à vos patients.

Aujourd’hui, Flor a 5 ans et nous ne pouvons pas imaginer notre vie sans lui. Les moments difficiles rythment nos journées, mais je garde espoir. L'espoir que tous les prestataires de soins de santé concernés collaboreront mieux pour un diagnostic plus rapide et une approche coordonnée de la maladie. L'espoir de disposer de plus de moyens pour soigner nos enfants. L'espoir d'une plus grande confiance dans l'expérience quotidienne des parents d'enfants atteints d'une STB. Et l'espoir que la science fera des progrès qui auront un impact sur la qualité de vie de notre Flor.

Je souhaite par le présent témoignage mettre une voix, un visage sur cette maladie rare afin que de jeunes parents ne doivent pas subir le même parcours du combattant que nous et qu'ils soient pris en charge rapidement. Une chose est sûre : la médecine n'est pas une science exacte et il faut s'y résigner." souligne  An Godrie, maman de Flor (5 ans) et membre de la TSiV – Tubereuze Sclerose in Vlaanderen.


Aimez-vous votre homme ou votre femme?

Comment savons-nous que nous aimons ? « Tout d’abord, il ne faut pas confondre l’état amoureux et l’amour, explique l’écrivain Michel Cazenave (auteur d’ Histoire de la passion amoureuse, Lebaud, 2001). Au début, ils se présentent de la même façon, une sorte de bouleversement de l’être tout entier dont la Phèdre de Racine rend compte par ces quelques mots : “Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue.” » Cet état paroxystique et un peu théâtral, les neurologues et les psychiatres l’assimilent aux névroses obsessionnelles. Il dure six mois, un an maximum. (Source: psychologie.com)
« C’est ensuite qu’apparaît la vérité du sentiment, poursuit Michel Cazenave. Quand cet emballement se métamorphose, on se rend compte alors que ce qui est important pour nous n’est plus notre petite personne et le plaisir que nous tirons de notre partenaire, mais l’autre, devenu indispensable comme s’il détenait notre principe vital. »
Le temps nous révélerait donc s’il s’agit ou non d’amour. Mais quelles autres preuves encore ?
 La formule de Cocteau devrait donc être complétée : il n’y a, en réalité, ni amour ni preuves d’amour ; il n’y a que des demandes de preuves d’amour. C’est lorsque nous ne pouvons plus vivre sans réclamer à l’autre des signes de son amour que nous savons, à coup sûr, que nous aimons.

lundi 12 décembre 2011

La pilule pour améliorer la santé des religieuses?

 Les religieuses catholiques doivent-elles pouvoir bénéficier de pilules oestro-progestatives pour des raisons non pas contraceptives mais médicales? (plus d'infos sur slate.fr)
L’initiative revient à un couple de spécialistes  australiens, le Dr Kara Britt et le Pr Roger Short. Ils exercent respectivement à la Monash University et à l’University of Melbourne et signent leur dérangeant argumentaire dans les colonnes de l’hebdomadaire britannique The Lancet qui l’a mis en ligne le 8 décembre.
 Résumé du raisonnement:
  • 1. Comme toutes les femmes n’ayant jamais accouché (femmes nullipares), les religieuses catholiques ayant fait vœu de chasteté sont exposées à un risque plus élevé que la moyenne d’être atteintes de certains cancers (ceux du sein, des ovaires et du corps –et non du col– de l’utérus ou endomètre).
  • 2. L’usage qui a pu être fait depuis près d’un demi-siècle des contraceptifs hormonaux a permis de démontrer l’existence d’un effet protecteur de la pilule contre certains processus cancéreux, ovariens et utérins notamment.   
  • 3. Il est dès lors légitime, soutiennent les auteurs dans le Lancet, de proposer aux religieuses catholiques de bénéficier des propriétés protectrices anticancéreuses (et non contraceptives) des spécialités pharmaceutiques hormonales. 

Le premier bébé conçu par Maturation In Vitro a un an


Juliette, le premier bébé conçu par Maturation In Vitro (MIV) en Flandre, vient de souffler sa première bougie. Depuis janvier 2010, 150 femmes ont pu bénéficier de cette nouvelle technique au Centre de Reproduction Humaine de l’UZ Brussel. 40 d’entre elles sont tombées enceintes, dont 8 ont déjà pu vivre les joies de la maternité.

Cela fait maintenant près de deux ans que le Pr Michel De Vos et son équipe proposent cette technique comme alternative à la Fécondation In Vitro (FIV), plus classique, plus onéreuse et plus lourde pour les patientes. Encore peu connue, la maturation in vitro (MIV) peut pourtant être une solution pour les couples qui présentent des problèmes de fertilité, où la FIV classique est très risquée en raison des effets secondaires possibles.





 «Dans la FIV, le principe consiste à stimuler par des hormones le développement dans les ovaires de multiples follicules qui contiennent un ovule. Une fois que les ovules sont arrivés à maturité, on les prélève par voie vaginale et puis, on les féconde avec le sperme du futur père», explique le Pr De Vos. «La MIV, quant à elle, est destinée aux femmes qui produisent un nombre plutôt excessif de follicules, de sorte que les faire mûrir dans l’ovaire comporte un risque pour la patiente. Ici, on les prélève avant leur maturation. Donc, tout ce qui se passe normalement dans le corps de la femme se déroule au laboratoire, ce qui est plus artificiel certes, mais donne - pour autant qu’on sache - des enfants en aussi bonne santé».

Selon le gynécologue, la convivialité du traitement représente indéniablement un atout majeur de la MIV. Etant donné qu’elle ne recourt pas à la stimulation hormonale, ou dans une très faible mesure, la MIV présente l’avantage non négligeable de réduire les risques d’hyperstimulation de la FIV: «On sait qu’il y a un certain nombre de femmes – surtout des jeunes femmes – qui sont hypersensibles aux hormones et qui développent un syndrome d’hyperstimulation ovarienne, qui se traduit par des fortes douleurs abdominales et une accumulation de liquide dans la cavité abdominale. Avec la MIV, ce risque disparaît», poursuit Michel De Vos.

Et en termes de coûts, la MIV est moins chère que la FIV puisqu’elle ne nécessite pas l’injection de toutes les hormones indispensables pour la FIV. Dans l’état actuel des choses, l’INAMI rembourse le même montant pour les deux techniques et toute femme de moins de 43 ans a droit au remboursement de maximum 6 cycles.

En fait, l’inconvénient de la technique à ce jour est le taux de réussite encore inférieur à celui de la FIV, mais les médecins et embryologues de l'UZ Brussel travaillent d’arrache-pied pour l’améliorer.  «Avec la FIV, on peut atteindre, surtout chez les jeunes femmes, des taux de réussite de 35 à 40%. Avec la MIV, on n’en est encore qu’à 25% Cela dit, ici à l’UZ Brussel, nous sommes en train d’affiner la technique et nous espérons ainsi atteindre bientôt les mêmes chiffres de réussite que pour la FIV», conclut le Pr De Vos.

Ecrit par France Dammel,  l’article complet se trouve dans le Journal du Médecin, pg 21 du n°2199 (la page socio-professionnelle du cahier gynéco).

Femme dans les sous-marins : plus d'obstacles en matière de santé

Après la marine américaine, c'est au tour de son homologue britannique de décider d'ouvrir ses sous-marins au recrutement féminin. (source: mer et marine.org)
Fin 2013, une première femme sera intégrée à l'équipage d'un sous-marin nucléaire lanceur d'engins (SNLE) du type Vanguard. Puis, à compter de 2016, les nouveaux sous-marins nucléaires d'attaque (SNA) du type Astute seront eux-aussi féminisés. Les bâtiments seront modifiés pour disposer de locaux vie (postes et sanitaires) réservés aux femmes. Cette décision a été annoncée le 8 décembre par le nouveau secrétaire à la Défense britannique, Philip Hammond. L'objectif est à la fois politique, égalité des sexes oblige. Les femmes pourront ainsi faire valoir leurs talents sur les sous-marins, milieu réservé aux hommes depuis la création de la sous-marinade britannique il y a 110 ans. Mais il y a aussi, à travers cette décision, une volonté plus pragmatique : Elargir le recrutement dans un domaine complexe et très technique, aux conditions de vie particulières, où il devient, en Grande-Bretagne comme ailleurs, plus difficile de susciter des vocations.


SNA du type Astute (© : ROYAL NAVY)

Longtemps, les militaires ont considéré que les femmes n'étaient pas les bienvenues dans un milieu confiné où les missions, notamment sur les bâtiments à propulsion nucléaire, durent plusieurs mois. Certaines raisons médicales étaient également avancées, comme les dangers pour la santé des femmes de la forte présence de dioxyde de carbone dans l'atmosphère des sous-marins. Mais cette raison a été battue en brèche par de récentes études de l'Institut naval de médecine de Gosport.
 
Aus USA, le Pentagone, l’US Navy et le DACOWITS s’accordent tous sur le fait qu’une grossesse soit totalement incompatible avec l’engagement dans le Silent Service, et ce, peu importe qu’elle soit désirée ou accidentelle. Motifs : 1/ l’accumulation du dioxide du carbone dans l’air respirable du sous-marin constitue un réel danger pour le foetus (en particulier lors de ses trois premiers mois), 2/ l’inéluctable exposition à des radiations même faibles (sous-marin nucléaire = réacteur nucléaire à bord) l’est encore plus. Plusieurs hauts gradés de l’US Navy souhaitent vivement que l’engagement d’une sous-marinière soit assorti d’une condition draconienne : l’obligation de se soumettre à un plan de contraception (injections ou implants sous-cutanés) durant toute la carrière en mer. Parfaitement conscient des risques, le DACOWITS ne rechigne pas.
Femmes, hommes, il n'y a pas d'âge pour se faire du bien en pratiquant un sport. Sur un rythme disco de "Stayin' Alive", Lennart Zetterqvist, 90 ans, soulève des haltères: comme un nombre croissant de Suédois, il est déterminé à se maintenir en forme pour rester autonome et profiter aussi longtemps que possible de la vie, à l'écart des maisons de retraite. (source : afp)
"Par le passé, les gens voulaient se la couler douce une fois à la retraite. Aujourd'hui, ils veulent rester actifs et en forme jusqu'à cent ans", explique l'entraîneur Kristoffer Sjöberg, qui dirige le groupe de gymnastique de M. Zetterqvist, réservé aux 90 ans et plus.
Ce groupe, qui s'entraîne une fois par semaine dans un club en banlieue de Stockholm, est unique en Suède de par sa classe d'âge. Il est constitué de 16 "super seniors" ayant accepté l'offre municipale d'un cours de gym hebdomadaire gratuit.
Forçant sur les abdominaux dans un tee-shirt rose, la pétillante Anne-Marie Novotny oublie ses 91 ans et ses pépins de santé.
"Je viens d'être opérée du foie alors je vais y aller tranquillement quelques minutes", lâche-t-elle, en précisant qu'elle avait repris l'exercice physique au printemps dernier après une interruption complète depuis qu'elle a fini l'école en 1938.
Leur entraîneur Sjöberg explique que l'objectif est de maintenir une condition physique leur assurant une certaine indépendance.
Pour cela, "nous travaillons beaucoup la force et l'équilibre", dit-il, en soulignant que ses élèves ont fait "de gros progrès depuis le début du cours en mars".
"A l'époque, la plupart venaient avec des cannes ou des déambulateurs. Mais maintenant, quasiment plus aucun ne le fait", s'enthousiasme-t-il.
Effectivement, "il m'arrive désormais d'oublier ma canne!" confirme Alice Wettergren, 92 ans.
Selon une étude Seniorbarometern publiée en septembre, il y a 1,8 million de retraités en Suède sur une population totale de neuf millions, et ce groupe devrait augmenter de près de 50% d'ici 2015.
Plus de déambulateurs
"Ces gens ne sont pas des pantouflards, ils sont bien plus actifs que le Suédois moyen", a assuré à l'AFP le responsable de cette étude, Linus Blom.
Depuis 2000, le nombre de personnes de plus de 65 ans ayant couru le marathon de Stockholm a quadruplé et 38% des personnes de plus de 59 ans disent faire de l'exercice chaque jour.
A 95 ans, Herbert Liedtke, lui, est un sprinteur. Et il a fallu trois accidents vasculaires cérébraux (AVC) l'an dernier pour lui faire lever le pied et abandonner les compétitions internationales.
Ayant conduit un taxi durant 40 ans sans jamais faire de sport, il s'est mis à la course à 69 ans en se joignant sur un coup de tête à l'entraînement d'un groupe de collègues de 15 ans plus jeunes.
"Je n'avais jamais couru et je les ai tous battus", se souvient-il fièrement, tandis qu'une grappe de médailles pend dans le couloir de son appartement où il reçoit en survêtement et chaussures de course.
Lorsqu'il avait 85 ans, il a établi un record sur 400m dans sa catégorie d'âge lors d'une compétition en Australie. Il avait couvert le tour de piste en 1 min 30 sec 99/100.
Rencontrée dans un club huppé du centre de Stockholm, Bodil Hedenström dit éprouver le besoin de s'entraîner régulièrement. Grande, blonde, élancée, cette femme de 71 ans aime partir faire du vélo ou de la randonnée et se sent ainsi "plus en contrôle" de son corps.
Chez les personnes âgées, la bonne santé psychologique est aussi importante que la condition physique, selon le docteur Göran Murvall qui a mis sur pieds le groupe des plus de 90.
Pour lui, "les personnes âgées ont besoin de croire dans l'avenir et de se fixer de nouveaux objectifs". (source : afp)

Femme, santé et rupture !

Le plus souvent, ce sont les femmes qui demandent le divorce ou la séparation, pas leurs maris ou compagnons. Professeur à l’Université Paris Descartes, le sociologue François de Singly, spécialiste des évolutions de la famille, s’est emparé de ce fait de société en épousant le point de vue des femmes. Son dernier ouvrage "Séparée" (Editions Armand Colin ) s’appuie sur plusieurs recherches, dont une centaine de récits de femmes qui ont connu l’expérience de la rupture. (source: la libre.be)
Pourquoi les femmes prennent-elles, dans trois cas sur quatre, l’initiative de la rupture ?
La raison principale, c’est qu’elles ont un degré plus élevé d’exigence vis-à-vis de la définition du "bon" conjoint. Les hommes ont une définition plus modeste : pour eux, la vie privée, c’est d’abord une zone tranquille, de repos. Alors que les femmes ont une attente beaucoup plus grande vis-à-vis de leurs partenaires. Elles ont donc une demande plus forte de séparation parce qu’elles estiment, au bout d’un certain temps, que les hommes s’installent dans la routine. Elles veulent dire en fin de compte : il ne fait plus attention à moi. C’est la plainte principale qui revient comme un leitmotiv dans toutes les grandes enquêtes européennes. L’homme est là et progressivement s’installe une forme d’indifférence. En tout cas c’est ce que la femme perçoit.
Y a-t-il un motif particulier pour lequel les femmes décident finalement de partir ?
C’est une surprise mais dans les récits de femmes séparées, il n’y a pas d’agacements: le dentifrice mal rebouché qui énerve, la douche qui n’est pas rincée... On ne divorce pas par agacement. Tant qu’on est agacé par son conjoint, c’est bon signe. Ici, c’est beaucoup plus grave: les femmes veulent être reconnues de manière spécifique, c’est-à-dire de façon unique. Au travail, par exemple, la femme se sent reconnue pour un certain nombre de compétences. Avec leurs copines, elles ont aussi des reconnaissances partielles. Du point de vue de la femme, historiquement, la logique de l’amour, c’est une reconnaissance totale. "Je t’aime" ne veut pas dire "pour toujours", contrairement à ce qu’on pense, mais "je t’aime en entier". Ce serait ça la spécificité. (lire la suite de l'interview)

vendredi 9 décembre 2011

Motilium-femmes enceintes: ne pas le prendre n'importe comment !

Le Motilium ou dompéridone, médicament anti-nausées, fait partie des prétendues solutions pour réussir son allaitement que s'échangent sur le web les jeunes mères, mais pour l'agence française du médicament, ce détournement est dangereux. (source: AFP)
"C'est ma consult en lactation qui me l'avait conseillé et je ne le regrette absolument pas", écrit l'une d'elles sur un forum. "Le doc m'a prescrit 8 comprimés (...); je l'ai allaité en complet 9 mois et là il tète toujours matin et soir à presque 1 an", se réjouit une autre qui explique avoir réduit la dose.
Cette méthode médicamenteuse est d'ailleurs soutenue par des médecins et des sites consacrés à la maternité et à l'allaitement.
Face à cette mode, l'autorité sanitaire américaine (FDA) avait émis une mise en garde en juin 2004 en raison de risque de troubles graves du rythme cardiaque, aussitôt contestée par les défenseurs (médecins) de la méthode.
Pourtant la notice du Motilium ou dompéridone précise que ce médicament "ne doit pas être utilisé au cours de l'allaitement".
Pour l'agence française du médicament (Afssaps), c'est "dangereux".
"Il faut rapidement intervenir et dire à toutes les jeunes mamans que l?allaitement, c?est important, mais que ce médicament, quand on le détourne de son usage, est très dangereux", a réagi Dominique Maraninchi, directeur général de l?Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), mercredi sur Europe 1. "C?est vraiment contre-indiqué, c?est dangereux pour la mère et c?est dangereux pour le bébé", a-t-il précisé, avant d'ajouter : "il y a des risques de mort subite".
Ce n'est pas pour rien qu'il existe des contre-indications à un produit, "cela signifie qu?il y a des dangers", a rappelé le patron de l'Afssaps.
"Si un médecin vous prescrit un médicament pour allaiter, c?est très dangereux et suspect", a-t-il ajouté.
L'Afssaps a d'ailleurs adressé cette semaine une lettre aux médecins et pharmaciens pour les avertir de "nouvelles données concernant les risques cardiaques des médicaments contenant de la dompéridone".
"Des études épidémiologiques ont mis en évidence que l?utilisation de la dompéridone peut être associée à une augmentation du risque d?arythmies ventriculaires graves et de mort subite", selon ce document du laboratoire Janssen mis en ligne mardi (http://www.afssaps.fr/).
"La dompéridone doit être utilisée à la dose efficace la plus faible chez les adultes et les enfants", conclut cet avertissement.

mercredi 7 décembre 2011

Faites un geste pour les enfants hospitalisés !

L'opération "Noël MAGIQUE à l'hôpital" est lancé. Cette initiative de Noël "pas comme les autres" vous permettra, en seulement 2 minutes de votre temps et gratuitement, de gâter les enfants qui n'auront pas la chance d'être à la maison pour Noël, en leur offrant de nombreux cadeaux et des vœux pour cette occasion.

Un geste de solidarité, simple et tout en tendresse, que vous découvrirez dans la vidéo suivante :

http://www.good-4you.be/index.php?id_ent=348&act=noel


En votant pour l’hôpital de votre choix, 1 € sera versé dans la hotte du Père Noël, alors donnez-nous un petit coup de pouce et soyez nombreux à participer. Envoyez également ce message à vos réseaux sociaux : famille, amis, collègues, clients, collaborateurs…afin que tous puissent soutenir notre initiative.

Un espoir pour les diabétiques et les maladies auto-immunes

David Klatzmann est un chercheur élégant. Et il l’est à tout point de vue, bien connu pour ses magnifiques chemises comme pour son talent d’immunologiste. Au tout début des années 80, il avait été de l’équipe qui allait isoler le virus du sida, avant de montrer comment ce satané virus s’attaquait aux cellules de l’immunité, les fameuses CD4. Trente ans plus tard, le voilà de nouveau en pointe, avec un large sourire : «C’est génial, je ne plaisante pas, c’est une révolution thérapeutique.» (Source : libération.fr)

La semaine dernière, il a publié dans la très prestigieuse revue The New England Journal of Medicine  un article qui fait sensation sur le traitement des maladies auto-immunes. Qu’est-ce qu’une maladie auto-immune ? Ce sont des affections fréquentes que l’on définit par une autodestruction de tissus pourtant sains. L’organisme se mettant à fabriquer des cellules et des anticorps contre ses propres composants. C’est le cas du diabète de type 1 où les cellules du pancréas sont progressivement détruites, ou encore de la sclérose en plaques due à une autodestruction des gaines de myéline.
«L’histoire commence en 1995, nous raconte David Klatzmann, quand un scientifique japonais découvre un nouveau type de globules blancs, les lymphocytes T régulateurs, dont l’absence semble provoquer des maladies auto-immunes chez la souris.» Voyant cela, David Klatzmann généralise. Et fait l’hypothèse qu’une grande partie des maladies auto-immunes pourraient être caractérisées par des mécanismes immunologiques communs, et notamment une insuffisance de ces lymphocytes T régulateurs. Il se dit qu’un traitement par un médicament, l’interleukine-2, pourrait normaliser ces lymphocytes. D’autant que d’autres chercheurs ont noté que des souris dénuées du gène de l’interleukine-2 souffraient, elles aussi, de maladies auto-immunes. Et si tout se tenait ? En 2004, David Klatzmann montre que les patients souffrant d’une forme rare de vascularité auto-immune associée à l’hépatite C présentent un déficit en T régulateurs. Peut-on faire régresser, alors, la vascularité chez les malades atteints d’hépatite C résistante aux antiviraux, en augmentant les T régulateurs ?
Un essai est lancé : 10 malades atteints de la vascularité liée à l’hépatite C vont être traités grâce à des petites doses d’interleukine-2. Le résultat ? «Génial, époustouflant !» lâche David Klatzmann. «Chez tous les malades, on a assisté à une remontée spectaculaire des T régulateurs. Tous les malades sans exception ont répondu au traitement. Aucun effet secondaire notable n’a été observé.» Et il insiste : «Si nous sommes si enthousiastes, c’est surtout parce que nos travaux ouvrent une voie thérapeutique prometteuse dans toutes les maladies auto-immunes.»  Et il vient de lancer un essai sur le diabète de type 1. Résultats au printemps 2012.(Source : libération.fr)

mardi 6 décembre 2011

Cancer et médecine alternative : un choix

30 à 70 % des patients atteints de cancer auraient recours à diverses méthodes non conventionnelles pour compléter leurs traitements classiques. Cependant, les patients n’aborderaient que très rarement le sujet avec leur médecin traitant. Or, ces méthodes ne sont pas toujours sans risques et peuvent avoir un impact sur les traitements classiques. C’est pourquoi la Fondation contre le Cancer souhaite vivement encourager le dialogue entre patients et médecins sur  ce sujet. Ce sera le thème de la journée d’information à destination du grand public, organisée par la Fondation contre le Cancer. Cette journée intitulée « Médecines non conventionnelles et cancers » aura lieu le vendredi 16 décembre 2011 à Bruxelles, au Palais des Beaux-Arts. - www.cancer.be
Les patients recourent souvent à des méthodes non conventionnelles dans le souci d’améliorer leur qualité de vie, de diminuer certains effets secondaires des traitements ou de contribuer à une prise en charge plus globale de la maladie. Il s’agit principalement d’homéopathie, de phytothérapie, de mindfulness, de relaxation, de massages ou de suppléments alimentaires.
« Soyons clairs, les méthodes non conventionnelles n’ont très probablement pas d’impact direct sur les chances de guérison. Par conséquent, elles ne peuvent en aucun cas remplacer les traitements médicaux traditionnels », précise le Dr Didier Vander Steichel de la Fondation contre le Cancer. « Mais cela ne signifie pas que ces méthodes ne peuvent pas être utiles. A la Fondation, nous constatons cependant que les patients n’informent que très rarement leur médecin lorsqu’ils suivent un traitement complémentaire. Ce dernier ne reçoit donc pas une partie de l’information qui peut être importante pour le traitement. C’est pourquoi nous plaidons en faveur d’un dialogue ouvert entre patients et médecins à ce sujet. »
Lors de la journée d’information de la Fondation contre le Cancer, des médecins et autres thérapeutes aborderont de façon objective les possibilités et les limites des médecines non conventionnelles. Que peuvent réellement en attendre les patients ? Sont-elles sans risques ? Quelles précautions prendre avant d’y avoir éventuellement recours ? Ces méthodes non conventionnelles pourraient-elles avoir une place dans les centres de traitements « classiques » ?
«  Cette journée d’information n’a pas pour objectif de promouvoir l’une ou l’autre méthode mais plutôt d’ouvrir des pistes de réflexion, afin de pouvoir évoluer vers une médecine plus intégrative, où traitements conventionnels et non conventionnels ont la place qui leur revient », ajoute le Dr. Vander Steichel.
La journée d’information aura lieu le vendredi 16 décembre 2011 à Bruxelles, au Palais des Beaux-Arts. Il s’agit d’une initiative de la Fondation contre le Cancer, en collaboration avec Reliable Cancer Therapies. Les frais de participation s’élèvent à € 12 (comprenant le livre des conférences, les boissons pendant les pauses et un lunch). Inscription sur www.cancer.be.

lundi 5 décembre 2011

Les achats des Fêtes: attention à votre dos !

C'est parti ! Les achats de Noël. Femmes ou hommes, vous serez nombreux à porter des sacs lourds. Voici quelques conseils !

Si vous faites partie des femmes qui transportent leur vie entière dans leur sac à main, c’est le moment de changer certaines habitudes. Car un sac trop lourd vous provoquera des douleurs au dos, au cou ou aux épaules. Évitez les sacs à bandoulière. La sangle d’un sac peut comprimer les nerfs qui émergent du cou et qui courent le long des épaules. Cela peut provoquer une inflammation à long terme et des blessures douloureuses. (source: canoe.ca)


Vous ne pouvez pas vous séparer votre sac en bandoulière? Même s’ils ne sont pas adaptés à la taille et aux besoins de chaque personne, vous devriez opter pour un sac avec une bandoulière assez large et réglable. La bandoulière devrait idéalement être assez longue pour que vous puissiez la passer par-dessus la tête, de sorte que le poids du sac repose sur l’épaule opposée. Cette technique assure une meilleure répartition du poids du sac.

Bien remplir mon sac


Lorsque vous partez pour une longue journée, il est important de résister à l’envie de tout transporter avec soi. Pensez à prendre un sac à dos plutôt que transporter les sacs dans une seule main. C’est écologique et bénéfique pour votre dos! Oubliez les articles que vous n’utilisez pas durant la journée. De plus, utilisez toutes les pochettes de votre sac à main afin d’assurer une bonne répartition du poids à l’intérieur du sac.

 


Évitez de toujours transporter votre sac en bandoulière sur la même épaule. Changez souvent de côté pour soulager chaque épaule. Il est important de garder les épaules bien droites plutôt que de soulever l’épaule qui porte le sac à main par réflexe, pour empêcher la courroie de glisser.

Essayez de garder une bonne posture lors du magasinage. En position debout, la tête, les épaules, les hanches et les chevilles doivent être naturellement dans le même axe. Quand vous attendez en file pour payer à la caisse, pliez légèrement les genoux et gardez entre les pieds un espace correspondant à la largeur de vos épaules.
De cette manière, vous serez à l’aise, vous maintiendrez une bonne posture et vous éviterez les courbatures. Certains exercices de musculation du dos, des abdominaux ou du tronc peuvent aussi contribuer au maintien d’une bonne posture. L’exercice favorise la santé des muscles et peut vous aider à prévenir les blessures. Parce que votre sac à main caractérise votre style, révèle votre personnalité et ajoute une touche d’originalité à votre habillement, pourquoi vous en priver? Il suffit de le porter léger et ajusté, et de respecter certaines règles de base pour rester longtemps en bonne santé!



Pensez à laisser votre manteau dans la voiture ou au vestiaire dès votre arrivée pour ne pas avoir à le transporter. Commencez votre magasinage des Fêtes le plus tôt possible. C’est la meilleure façon de réduire le stress puisque vous n’aurez pas à acheter tous les cadeaux en même temps ! Soyez réaliste quant à la planification de votre temps et simplifiez vos déplacements au maximum. Choisissez une bonne paire de souliers confortables. Évitez les talons hauts.
Consultez un professionnel de la santé si des douleurs au dos persistent au-delà de trois jours après votre journée de shooooooooopping !  (source: canoe.ca)

vendredi 2 décembre 2011

Surveiller votre tension

L’hypertension est responsable d’environ 15.000 décès par an, en Belgique. Selon l’Organisation mondiale de la santé, plus de la moitié des infarctus (58 %) et près de trois quarts des accidents vasculaires cérébraux (72 %) sont attribuables à l’hypertension. Le nombre d’hypertendus a augmenté de 40 %, en dix ans. Chez les femmes, c’est la Flandre qui enregistre la hausse la plus marquée de la prévalence de l’hypertension (+ 69 %). Chez les hommes, l’affection progresse davantage en Wallonie (+ 54 %). (Source: le soir.be)
Nouvelle enquête

Près des deux tiers (65 %) des personnes ayant une ‘hypertension artérielle résistante aux traitements’ ont indiqué dans une nouvelle enquête que l’hypertension artérielle restait leur principale préoccupation malgré un traitement médical continu. Elles sont quatre sur cinq (79 %) à indiquer avoir besoin de nouvelles solutions thérapeutiques pour pouvoir contrôler leur tension dangereusement élevée.

L’hypertension artérielle résistante, définie comme une hypertension artérielle persistante malgré un traitement à base de trois antihypertenseurs de différentes classes, est une menace sérieuse pour la santé de près de 100 millions de personnes à travers le monde[i],[ii]

Cette enquête est soutenue à la fois par la Société Européenne d’Hypertension Artérielle (ESH – European Society of Hypertension) et la Société Américaine d’Hypertension Artérielle (ASH – American Society of Hypertension). Elle a été menée par Harris Interactive sur une base internationale de plus de 4 500 patients dans différents pays dont la France, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne, le Royaume Uni, le Brésil, le Japon et les Etats-Unis. En Europe, 2.622 personnes ont participé à l’enquête. Cette enquête fait partie d’une première étape d’une campagne d’information internationale, intitulée La tension sous pression, dont l’objectif est d’informer et de permettre aux patients et aux médecins de prendre enfin le contrôle de cette pathologie difficile. – Plus d’informations sont disponibles sur le site www.poweroverpressure.com.

L’enquête, soutenue par Medtronic, a aussi révélé que les patients soignés pour une hypertension artérielle résistante aux traitements sont rendus soucieux par leur état de santé global. Les participants à cette enquête, dont l’hypertension artérielle était résistante aux traitements, étaient suivis par un médecin généraliste (70%) ou un cardiologue (25%). Ils ont néanmoins déclaré pour 69% d’entre eux (plus des deux tiers) que leur état de santé général était ‘passable à mauvais’.

« Une nouvelle approche pour améliorer le contrôle de cette forme la plus difficile de l’hypertension artérielle est nécessaire » a indiqué le Professeur Roland Schmieder, Président adjoint de la campagne La tension sous pression et Professeur de Médecine Interne, Néphrologie et Hypertension Artérielle et Directeur Adjoint du département de Néphrologie et d’Hypertension Artérielle du Centre Hospitalier Universitaire d’Erlangen, en Allemagne. « Le nombre de personnes qui sont résistantes aux traitements s’est accru de 62 % au cours des 20 dernières années. Les résultats de notre enquête soulignent l’impact de l’hypertension artérielle résistante aux traitements sur nos patients et le besoin pressant d’une alliance thérapeutique plus étroite entre les patients et leurs médecins, comme aussi celui de référer les patients de manière appropriée vers des spécialistes qui peuvent aider à la prise en charge de cette pathologie ».

Le Professeur Alexandre Persu (Service de Pathologie Cardiovasculaire, Cliniques Universitaires St-Luc, UCL), Président du Comité Belge de Lutte contre l’Hypertension Artérielle, a rajouté : « Les patients souffrant d'une hypertension artérielle réfractaire sont à risque à au moins deux titres. Tout d'abord en raison de  leur hypertension souvent sévère, non contrôlée; ensuite parce qu’ils ont fréquemment des complications cardiaques et/ou rénales associées. L'hypertension résistante est particulièrement fréquente chez les sujets obèses et les patients âgés avec une rigidité artérielle accrue. Etant donné la prévalence croissante de l'obésité dans nos sociétés et le vieillissement de la population, on doit s'attendre à une augmentation du nombre d'hypertendus réfractaires dans les années à venir. D'où l'importance d'optimaliser l'utilisation des traitements existants et de disposer d'approches thérapeutiques nouvelles ».
L’étude a révélé que les adultes avec une hypertension artérielle résistante aux traitements doivent faire face à plus de défis de santé que d’autres qui souffrent de formes moins graves de la maladie. Elles sont plus susceptibles d’avoir des affections pouvant remettre en cause leur pronostic vital, dont le diabète de type 2 (22 % contre 15 %), une maladie cardiaque déclarée (30 % contre 11 %) et l’obésité (34 % contre 27 %) en plus de l’hypertension artérielle. Elles prennent en moyenne quatre différents types d’antihypertenseurs chaque jour (contre un produit pour les adultes avec une hypertension artérielle non-contrôlée qui sont sous antihypertenseurs) et elles luttent pour atteindre leur objectif tensionnel depuis plus de 9 ans.

Les patients de l’enquête ayant une hypertension artérielle résistante aux traitements indiquent que cette affection représente leur souci de santé le plus sérieux et a un fort impact sur leur vie quotidienne. Six patients sur dix (60%) admettent être très préoccupés par l’idée d’avoir un AVC (Accident Vasculaire Cérébral) dû à leur hypertension artérielle.

Huit patients sur dix ayant une hypertension résistante aux traitements ont déclaré que leur hypertension avait un impact négatif sur leur tranquillité d’esprit (80 %) et leur santé en général (87 %).

De plus, les patients français ayant une hypertension artérielle résistante qui ont répondu à l’enquête, veulent avoir accès à d’autres options thérapeutiques. Trois patients sur quatrerésistants aux traitements (75 %) sont préoccupés par le nombre de médicaments qu’ils doivent prendre et plus de huitsur dix (84 %) disent qu’ils aimeraient que ce soit plus facile pour eux d’atteindre leur objectif tensionnel. De plus, 3 patients sur 4 résistants aux traitements (75 %) disent que leur qualité de vie serait nettement améliorée s’ils avaient la possibilité d’atteindre leur objectif tensionnel en prenant moins de médicaments.




[i] Persell S. D. Prevalence of Resistant Hypertension in the United States, 2003-2008. Hypertension. 2011;57(6):1076-1080.
[ii] "Hypertension and cardiovascular disease", World Heart Federation 2011, http://www.world-heart-federation.org/cardiovascular-health/cardiovascular-disease-risk-factors/hypertension/. Accessed 28 Oct 2011.

A propos de la campagne La Tension sous pression
Une équipe d’experts internationaux a analysé les données de cette enquête. En réponse, le groupe a décidé de lancer la campagne d’information La tension sous pression afin de développer une prise de conscience plus importante des défis auxquels doivent faire face près de 100 millions de personnes à travers le monde qui vivent avec une hypertension résistante. La campagne vise à former et mettre à disposition des patients et des médecins tous les moyens nécessaires pour enfin maîtriser cette pathologie difficile.  Plus d’informations sur la campagne sont disponibles sur le site internet www.poweroverpressure.com.

La tension sous pression est présidée par deux experts de renommée internationale : Roland E. Schmieder, M.D., Professeur de Médecine Interne, Néphrologie et Hypertension Artérielle et Directeur Adjoint du département de Néphrologie et d’Hypertension Artérielle du Centre Hospitalier Universitaire d’Erlangen, en Allemagne et Suzanne Oparil, M.D., Professeur de médecine, physiologie et biophysique, et Directeur du programme de Biologie Vasculaire et Hypertension Artérielle au sein du département des Maladies Cardiovasculaires à l’Université d’Alabama à Birmingham, aux Etats-Unis.

A propos de l’hypertension résistante aux traitements
L’hypertension résistante aux  traitements est une maladie chronique particulièrement grave eu égard à son association avec un risque cardiovasculaire plus élevé, incluant le risque d’AVC et d’infarctus du myocarde ainsi que le risque d’insuffisance cardiaque et de maladie rénale. Plusieurs études suggèrent que 28 % des individus hypertendus sous traitement sont considérés comme résistants à leur traitement[i]. De plus, ces patients ont un risque triplé de connaître un événement cardiaque, comparés à des individus dont la tension artérielle est contrôlée[ii].

A propos de l’enquête
L’enquête a ciblé de 400 à 800 patients hypertendus non-contrôlée issus de huit pays sélectionnés à travers le monde dont la France, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne, le Royaume Uni, le Brésil, le Japon et les Etats-Unis.  Dans chaque pays, il y avait au moins 200 personnes avec une hypertension artérielle résistante prenant au moins trois médicaments et 200 personnes avec une hypertension artérielle non-contrôlée prenant seulement un ou deux médicaments qui ont répondu à l’enquête.

Cette enquête à été réalisée en ligne du 4 au 25 octobre 2011 par Harris Interactive avec le soutien de Medtronic, auprès d’un total de 4,574 adultes âgés de + de 18 ans et qui ont répondu de manière autonome qu’ils avaient été diagnostiqués avec une hypertension non-contrôlée (n=2,649) ou résistant (n=1,925) une hypertension aux Etats-Unis (n=571 non-contrôlée, n=238 résistant), au Royaume-Uni (n=220 non-contrôlée, n=318 résistante), France (n=214 non-contrôlée, n=210 résistante), Allemagne (n=291 non-contrôlée, n=218 résistante), Italie (n=393 non-contrôlée, n=221 résistante), Espagne (n=280 non-contrôlée, n=257 résistante), Brésil (n=376 non-contrôlée, n=213 résistante), et Japon (n=304 non-contrôlée, n=250 résistante).


[i] Egan B. M., et al. Uncontrolled and Apparent Treatment Resistant Hypertension in the United States,1988-2008. Circulation. 2011;124(9):1046-1058.
[ii] Doumas M., et al. Benefits from Treatment and Control of Patients with Resistant Hypertension. International Journal of Hypertension. 2011. DOI 10.4061/2011/318549.