
"La plupart, sinon tous" les cancers utérins, provoqués en majorité par des papillomavirus humains, se développent dans des cellules spécifiques situées dans une seule région du col de l'utérus, selon des travaux publiés lundi aux Etats-Unis.
Une population distincte de cellules, toutes situées dans une zone spécifique du col de l'utérus, serait responsable de la plupart sinon de tous les cancers utérins causés par une infection au papillomavirus humain, affirme une équipe internationale de chercheurs.
Le
papillomavirus humain, dont deux types comptent pour environ 70 % des cas, est
le plus fréquent facteur responsable du cancer du col de l'utérus.
Selon
le Dr Christopher Crum du Brigham and Women's Hospital, cette nouvelle
découverte permettra de distinguer dans des lésions précancéreuses du col de
l'utérus les cellules bénignes de celles qui sont
potentiellement dangereuses.
Ces
dernières ont une signature génétique unique qui est aussi présente dans des
cellules cancéreuses agressives du col de l'utérus.
De
plus, les chercheurs ont découvert que, lorsqu'elles sont retirées du col, ces
cellules ne se régénèrent pas. Cette réalité ouvre la voie à une nouvelle
méthode de prévention.
Le
détail de cette étude est publié dans les PNAS (annales de l'Académie
nationale américaine des sciences).
En 2009, une étude internationale montrait que les
adolescentes qui ont leurs premières relations sexuelles très jeunes doublent
leur risque de développer un cancer du col de l'utérus.
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