L'avenir de la personne âgée est au centre des discussions en Wallonie aussi. L'un des objectifs principaux de la réforme de la ministre de la santé Eliane Tillieux est d'accroître la prévention pour diminuer l'application des sanctions négatives ou des fermetures. C'est le journal du Médecin qui l'annonce !
Une vaste réflexion est actuellement en cours concernant la réforme de l'inspection dans les maisons de repos de la Région wallonne. Diverses études ont déjà pu être réalisées. Au Parlement wallon, la députée MR, Chantal Bertouille s’inquiète que cette réforme se fasse sans tenir compte de l’expérience des inspecteurs eux-mêmes en la matière. « Il semblerait ainsi que le ressenti personnel des inspecteurs ait une grande incidence sur les remarques qu'ils formuleront à l'égard d'une institution visée. De même, toujours selon ces diverses études qui ont pu être menées, il semblerait qu'hélas le savoir, les connaissances et le vécu des inspecteurs plus anciens soient rarement transmis à l'égard des plus jeunes inspecteurs arrivant sur le terrain. La transmission dans ce type de métier est très importante. »
Pour rappel, actuellement, lors de leurs contrôles, ces inspecteurs vérifient 3 types de normes : Tout d’abord, les normes de personnel : ils vérifient notamment les diplômes des différents employés et leur présence en nombre suffisant. Deuxièmement, les normes architecturales : Taille des chambres et hygiène générale du bâtiment, dont les cuisines, sont entre autre passés au peigne fin. Enfin, l’inspecteur, généralement infirmier ou assistant social de formation, contrôle dans un dernier temps l’organisation des soins et vérifie par exemple si le dossier de soins est complet. A cela s’ajoute, un 4ème critère d’évaluation qui est le contact avec les résidents dont le bien être et la protection constituent les pierres angulaires de la mission de contrôle.
Dynamiser l’inspection : 5 missions essentielles
Face à cela, la ministre de la santé, Eliane Tillieux, annonce que la réforme de l'inspection des maisons de repos et des hôpitaux avance. « L'un des objectifs principaux de cette réforme est d'accroître la prévention pour diminuer l'application des sanctions négatives ou des fermetures. Un marché public a été lancé, l'offre de Deloitte Consulting SCRL a été retenue. L'administration a, par ailleurs, désigné et informé de leur mission deux chefs de projet, l'un à la direction des Aînés pour les établissements pour personnes âgées, l'autre à la direction des Soins Hospitaliers, pour les hôpitaux. »
La ministre de la santé met en avant 5 missions principales de cette réforme de l'inspection :
« Tout d’abord, il faut clarifier la position de l'inspection dans l'organisation de l'administration. J’entends aussi dynamiser l'inspection pour l'inscrire dans une démarche nouvelle de planification organisationnelle, d'évaluation participative et de conseil. Il est essentiel de mettre en place une organisation efficiente conforme aux exigences de contrôles des normes : identification des facteurs de risque, recherche d'infractions, instruction des plaintes, évaluation qualitative et de conseil. Face à ces défis, il faut développer des outils et référentiels performants. Enfin, pour bien travailler à long terme, il convient d’élaborer un système de reporting permettant l'analyse et la visibilité des résultats. »
Pour la ministre, cette vaste réflexion a permis de confirmer les valeurs essentielles de cette mission d'inspection telles que retenues par l'ensemble des acteurs du secteur (fédérations de maisons de repos et d'hôpitaux, inspecteurs et agents administratifs), à savoir : le dialogue, la coopération, la culture de l'évaluation …mais aussi le professionnalisme, l'intégrité et la discrétion et la transparence.
Selon elle, cette réflexion a permis également de fédérer ces différents acteurs autour des objectifs essentiels de cette mission d'inspection dédiée au bien-être des patients et résidents : « Plus particulièrement, pour l'inspection des établissements d'hébergement et d'accueil des personnes âgées, cette réforme s'inscrit dans le prolongement des enseignements des études précédentes. Elle s'accompagne d'autres outils, comme le rapport bisannuel des gestionnaires, la révision du portail action sociale et santé au sein de l'administration ou encore le développement de bases de données administratives et jurisprudentielles. Ces initiatives structurent l'information et la transmission des savoirs, non seulement au sein même de l'administration dans toutes ses composantes, mais aussi, à terme, à l'attention des secteurs concernés et des bénéficiaires des services proposés par ceux-ci » précise l’élue namuroise.
La ministre de la santé met en avant 5 missions principales de cette réforme de l'inspection :
« Tout d’abord, il faut clarifier la position de l'inspection dans l'organisation de l'administration. J’entends aussi dynamiser l'inspection pour l'inscrire dans une démarche nouvelle de planification organisationnelle, d'évaluation participative et de conseil. Il est essentiel de mettre en place une organisation efficiente conforme aux exigences de contrôles des normes : identification des facteurs de risque, recherche d'infractions, instruction des plaintes, évaluation qualitative et de conseil. Face à ces défis, il faut développer des outils et référentiels performants. Enfin, pour bien travailler à long terme, il convient d’élaborer un système de reporting permettant l'analyse et la visibilité des résultats. »
Pour la ministre, cette vaste réflexion a permis de confirmer les valeurs essentielles de cette mission d'inspection telles que retenues par l'ensemble des acteurs du secteur (fédérations de maisons de repos et d'hôpitaux, inspecteurs et agents administratifs), à savoir : le dialogue, la coopération, la culture de l'évaluation …mais aussi le professionnalisme, l'intégrité et la discrétion et la transparence.
Selon elle, cette réflexion a permis également de fédérer ces différents acteurs autour des objectifs essentiels de cette mission d'inspection dédiée au bien-être des patients et résidents : « Plus particulièrement, pour l'inspection des établissements d'hébergement et d'accueil des personnes âgées, cette réforme s'inscrit dans le prolongement des enseignements des études précédentes. Elle s'accompagne d'autres outils, comme le rapport bisannuel des gestionnaires, la révision du portail action sociale et santé au sein de l'administration ou encore le développement de bases de données administratives et jurisprudentielles. Ces initiatives structurent l'information et la transmission des savoirs, non seulement au sein même de l'administration dans toutes ses composantes, mais aussi, à terme, à l'attention des secteurs concernés et des bénéficiaires des services proposés par ceux-ci » précise l’élue namuroise.
Selon Eliane Tillieux, ce travail permet également d'objectiver les constats des inspecteurs et visent à fournir aux gestionnaires et directeurs des établissements des outils d'auto-évaluation de la norme visant à garantir le bien-être des résidents. Tout cela se fait évidemment avec en toile de fond l’importante réforme de l’Etat en matière de maisons de repos !
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