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lundi 12 décembre 2011

Femme, santé et rupture !

Le plus souvent, ce sont les femmes qui demandent le divorce ou la séparation, pas leurs maris ou compagnons. Professeur à l’Université Paris Descartes, le sociologue François de Singly, spécialiste des évolutions de la famille, s’est emparé de ce fait de société en épousant le point de vue des femmes. Son dernier ouvrage "Séparée" (Editions Armand Colin ) s’appuie sur plusieurs recherches, dont une centaine de récits de femmes qui ont connu l’expérience de la rupture. (source: la libre.be)
Pourquoi les femmes prennent-elles, dans trois cas sur quatre, l’initiative de la rupture ?
La raison principale, c’est qu’elles ont un degré plus élevé d’exigence vis-à-vis de la définition du "bon" conjoint. Les hommes ont une définition plus modeste : pour eux, la vie privée, c’est d’abord une zone tranquille, de repos. Alors que les femmes ont une attente beaucoup plus grande vis-à-vis de leurs partenaires. Elles ont donc une demande plus forte de séparation parce qu’elles estiment, au bout d’un certain temps, que les hommes s’installent dans la routine. Elles veulent dire en fin de compte : il ne fait plus attention à moi. C’est la plainte principale qui revient comme un leitmotiv dans toutes les grandes enquêtes européennes. L’homme est là et progressivement s’installe une forme d’indifférence. En tout cas c’est ce que la femme perçoit.
Y a-t-il un motif particulier pour lequel les femmes décident finalement de partir ?
C’est une surprise mais dans les récits de femmes séparées, il n’y a pas d’agacements: le dentifrice mal rebouché qui énerve, la douche qui n’est pas rincée... On ne divorce pas par agacement. Tant qu’on est agacé par son conjoint, c’est bon signe. Ici, c’est beaucoup plus grave: les femmes veulent être reconnues de manière spécifique, c’est-à-dire de façon unique. Au travail, par exemple, la femme se sent reconnue pour un certain nombre de compétences. Avec leurs copines, elles ont aussi des reconnaissances partielles. Du point de vue de la femme, historiquement, la logique de l’amour, c’est une reconnaissance totale. "Je t’aime" ne veut pas dire "pour toujours", contrairement à ce qu’on pense, mais "je t’aime en entier". Ce serait ça la spécificité. (lire la suite de l'interview)

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