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vendredi 16 décembre 2011

Se désintoxiquer de l'amour !

Au Mexique, il existe un centre de réhabilitation un peu particulier. Comme dans toute cure de désintoxication, le sevrage de la substance addictive est l’étape numéro un. Dans le cas de l’addiction à l’amour, les femmes ne doivent pas se mettre dans des situations à risques : en conséquence, ici, tout contact avec les hommes, même ceux du staff, est strictement interdit.
Et les patientes ont l’obligation d’avouer si, au cours des dernières vingt-quatre heures, elles ont « mal agi » : fantasmé sur quelqu’un ou appelé de mauvaises personnes, un ancien partenaire par exemple.


L’idée est de couper totalement avec les relations toxiques, mais aussi de changer ses comportements, d’où l’importance de la thérapie de groupe et individuelle. Car si elles ne travaillent pas sur le traumatisme qui explique pourquoi il leur faut leur dose d’amour « toxique », ces femmes replongeront dès la sortie.
Tous les jours, encadrées par des équipes pluridisciplinaires, elles partagent leurs expériences passées. Des sessions de tutorat leur apprennent très concrètement à éviter la tentation et à repérer les signes d’un comportement addictif naissant.
C’est après avoir listé les détails de ses histoires d’amour devant les autres patientes que Katie a clairement identifié les signes de ses comportements destructeurs. « J’ai réalisé que j’étais le facteur commun à tout cela. Je ne pouvais plus accuser les hommes de tous mes déboires amoureux. C’était dur de faire face, mais c’était nécessaire. » (source:  : Coachées pour éviter la tentation et pister le début d’une addiction - Marie Claire )

 
« L’amour et le sexe font partie de la même pathologie relationnelle, affirme Paige Paul, thérapeute, elle-même ancienne accro à l’amour. Les accros au sexe ont besoin de contact sexuel mais sont émotionnellement désolidarisés de leur acte. Ces accros sont amoureux de l’amour et cherchent sans relâche la sécurité d’une relation. Dans leurs émotions, ils vont toujours trop vite et trop loin.

L’élan qu’ils ressentent mobilise les mêmes hormones de plaisir que la cocaïne. Il peut être aussi addictif. » Et cela donne lieu à de vrais troubles du comportement : mauvaise estime de soi, anxiété, déni, harcèlement. Katie, 22 ans, arrive au terme de sa cure. Assistante manager dans un magasin, elle avait pour habitude de se transformer en celle que son petit ami voulait qu’elle soit, tant son désir d’être aimée était fort. « Lors de ma dernière relation, je me suis teint les cheveux en blond platine. Mon ex me disant que j’étais grosse, j’ai fait un régime, j’ai perdu 13 kg. Lorsque nous avons rompu, j’étais sur le point de le laisser m’offrir une opération des seins pour passer à un bonnet D ! » (source:  En désintox à la clinique de l'amour - Marie Claire )

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