Selon le journal « De Gazet van Antwerpen », la saisie de Ritaline par la police semble être de plus en plus courante lors de contrôles à proximité d’écoles secondaires en Flandre. Au Parlement de la Communauté française, la députée PS, Graziana Trotta, demande une meilleure surveillance de la consommation problématique de rilatine par des élèves en période d’examen : « Ce qui est plus inquiétant, c’est le fait que des adolescents qui ne sont pas atteints d’un trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité (TDA-H) peuvent se procurer de la Rilatine assez facilement grâce à un marché noir qui touche l’enseignement supérieur ou universitaire mais aussi les écoles secondaires. » La ministre de l’enseignement inférieur, Marie-Dominique Simonet, fait un état des lieux francophones de la question : « Je n’ai pas eu écho de problèmes similaires en Communauté française mais il n’est pas impossible que ce phénomène y soit présent également. Il est clair que cette pratique est non seulement illégale mais dangereuse pour la santé des jeunes qui consomment ce type de médicament sans contrôle médical. Il est donc évident que si de tels faits devaient se présenter au sein d’une école de la Communauté française, il appartiendrait à l’équipe éducative d’interpeller les acteurs du Centre PMS et du service PSE, voire d’autres acteurs extérieurs pour définir les stratégies les plus pertinentes pour lutter contre ce type d’assuétude. Pour rappel, les élèves atteints de TDA-H sont suivis par un médecin spécialiste qui est le seul habilité à prescrire ce médicament. »
La ministre liégeoise va plus loin dans son analyse : « Le TDA-H fait l’objet de formations. En collaboration avec l’ASBL TDA-H Belgique, un guide à l’attention des enseignants confrontés aux élèves souffrant de ce trouble a été adressé à l’ensemble des équipes éducatives et se trouve sur le site « enseignement.be ». Ce guide à destination des enseignants présente les symptômes et caractéristiques du TDA-H, et aborde la question du diagnostic et des traitements. » Le guide ne fait toutefois pas écho au problème d’assuétude lié à la vente illégale de Rilatine aux abords de l’école. La ministre a promis d’être vigilante à cet aspect de la question.
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