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vendredi 29 juillet 2011

Près de 60 % des patients en gastro-entérologie sont des femmes

Selon les dernières statistiques, les femmes seraient plus exposées aux désordres gastro-intestinaux que les hommes. Elles représenteraient ainsi près de 60 % des patients en gastro-entérologie. (sources: dh.be) Elles souffriraient notamment plus souvent du syndrome du côlon irritable, de dyspepsie, de maladie cœliaque, de constipation chronique et d’hépatite auto-immune.
Pourquoi ? Selon la Fédération européenne de gastro-entérologie (UEGF), "bien que ces différences entre sexes soient encore obscures, on pense que les hormones sexuelles, des prédispositions génétiques ainsi que des facteurs sociaux ou liés au style de vie y contribuent peu ou prou."
Ces différences peuvent également s’expliquer par des différences physiques au niveau du système gastro-intestinal.
Ainsi, "les femmes sont capables de ressentir l’amer et le sucré d’une façon plus aiguë que les hommes et leurs intestins se révèlent plus sensibles, ce qui les rend plus vulnérables aux substances irritantes et aux autres types de stimulation. Les estomacs des femmes se vident plus lentement que ceux des hommes, ce qui peut expliquer en partie des taux plus élevés de symptômes de dyspepsie (nausées, ballonnements, sensations de pesanteurs gastriques et gêne abdominale, par exemple) observés chez les femmes", explique l’UEGF. Par ailleurs, le transit dans le gros intestin est plus long chez les femmes, qui tendent donc à être davantage constipées que les hommes. Des différences physiques qui existent également au niveau du foie et du système biliaire.
Pour le professeur Nurdan Tözün de l’Acibadem University School of Medicine en Turquie, il faut une meilleure éducation sanitaire, un meilleur accès aux soins médicaux et une prise de conscience plus importante du besoin de dépistage et de prévention chez les jeunes femmes. "Car l’amélioration de la santé des femmes contribuera à améliorer celle des générations futures. Nous devons donc concentrer nos efforts sur la promotion de l’hygiène, entre autres mesures, pour éduquer les adolescentes sur les dangers du tabac et de l’alcool et sur l’importance de l’activité physique et d’un régime alimentaire sain."

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