Au cours de sa vie, une femme sur deux sera atteinte de cystite bactérienne E. Coli, la forme la plus fréquente des infections urinaires. Elle est plus fréquente chez les patientes diabétiques, les femmes jeunes en périodes d'activité sexuelle et les femmes enceintes. Dans un tiers des cas, on observe une récidive dans les six mois. Sur un an, environ 50% des femmes connaissent une seconde infection. On estime que le risque de récidive fréquente, soit 3 ou 4 cystites par an, est de 20 à 30%.
Pour la prise en charge des infections urinaires et la cystite, la canneberge constitue unealternative antimicrobienne économiquement accessibles pour faire face à l’apparition de phénomènes de résistance des germes aux antibiotiques.
La canneberge ou cranberry (Vaccinium macrocarpon) est le fruit d'un arbrisseau d'origine nord américaine, qui ressemble à une grande airelle rouge. Ses bienfaits dans la prévention des récidives de l'infection urinaire sont maintenant prouvés. Ses composants (surtout les Proanthocyanides A ou PAC A) inhibent les adhésines produites par les bactéries responsables de la plupart des cystites (Escherichia Coli). Les germes E.Coli ne peuvent donc plus adhérer aux parois de la vessie et sont éliminés dans les urines. Le dosage efficace est de 36 mg de Proanthocyanosides A par jour.
La consommation de canneberge semble donc un excellent moyen naturel pour diminuer la fréquence des récidives des infections urinaires. Elle permet aussi de limiter le recours aux antibiotiques et de diminuer le risque de résistance des bactéries aux traitements antibiotiques. On peut noter aussi que la canneberge est deux fois plus dosée que le raisin en polyphénols anti-oxydants (source: sport-santé.com)
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