Avec 3 nouvelles contaminations par jour, la Belgique n’est pas épargnée. En 2009, 1.135 nouveaux cas ont été diagnostiqués. C’est le niveau de contamination par le VIH le plus élevé depuis le début de l’épidémie. Plus élevé même qu’en 1992, lorsque le sida faisait la Une de l’actualité. Et le nombre d’infections sexuellement transmissibles suit la même courbe, ce qui témoigne d’un relâchement des comportements de prévention.
Une grande partie de la population belge (de plus de 15 ans) ne perçoit pas correctement le mode de transmission du virus VIH et la façon dont il faut s’en protéger lors des rapports sexuels. C’est ce que révèle une vaste enquête de santé publique menée en Belgique.
Ainsi, par exemple, une personne sur deux seulement sait que ‘choisir des partenaires sexuels qui paraissent en bonne santé’ ne suffit pas à se protéger contre le VIH !
Les résultats de ces enquêtes sont d’autant plus inquiétants qu’ils vont de pair avec une augmentation des comportements à risque. Pourtant, le risque de contamination est toujours aussi élevé.
Parallèlement, les connaissances approximatives sur la maladie et les modes de transmission du virus continuent à générer des comportements discriminatoires. En milieu professionnel, par exemple, le fait de rendre publique la séropositivité d’un collègue sans l’accord de ce dernier est approuvé par près de 4 personnes sur 10.
De nombreuses animations sont organisées autour du 1er décembre tant en Région bruxelloise qu’en Wallonie. Elles seront reprises sur www.preventionsida.org
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