Au bureau, faire une pause à la machine à café fait baisser les risques de contracter un… cancer. C’est la conclusion du congrès annuel de l’American Institute for Cancer Research (AICR) qui vient de s’achever à Washington (Etats-Unis). Consacrée à l’influence de nos modes de vie sur la survenue de cette pathologie, cette réunion médicale s’est plus particulièrement consacrée cette année aux effets de la sédentarité sur notre santé. Plusieurs études présentées à cette occasion ont montré que rester assis trop longtemps dans la journée augmentait les risques de contracter un cancer, et ceci même si l’on se rattrape avec deux heures de gym le week-end. (source: le parisien)
En effet, si, comme l’ont déjà montré précédemment d’autres recherches, le sport contribue à faire diminuer la survenue de la pathologie, cela ne suffit pas. Pour mettre toutes les chances de son côté, c’est au quotidien qu’il faut bouger en limitant le temps passé les fesses vissées sur notre chaise.
Près de 60 % de notre temps éveillé est passé assis
Pour arriver à ce résultat, les chercheurs de l’institut Baker en Australie ont analysé 46 études médicales publiées entre 1996 et janvier 2011 portant sur les temps passés assis des patients. Ils ont mis ces données en relation avec le tour de hanches des volontaires, la résistance à l’insuline et un marqueur de l’inflammation, qui sont trois indicateurs connus pour être liés à un risque de cancer accru. Ceux qui passent le moins de temps sur leur séant affichent les indicateurs les plus bas. Par ailleurs, la sédentarité entre aussi en jeu dans les risques de rechute, pour les personnes en rémission. « Et ceci, indépendamment du temps consacré à une activité physique », souligne le docteur Neville Owen, auteur de l’étude. Et lorsqu’on apprend, cette fois-ci grâce aux scientifiques américains de la Mayo Clinic à Rochester, dans le Minnesota, que nous passons en moyenne près de 60% de notre temps éveillé assis (dans les transports en commun, devant la télévision, l’ordinateur, etc.), il y a de quoi être inquiet. Chez les personnes travaillant dans un bureau, ce taux s’élève même à 75% en moyenne. C’est la raison pour laquelle l’Institut américain de recherche sur le cancer a édicté une série de recommandations à ceux dont le job nécessite qu’ils restent sur leur chaise une bonne partie de la journée.
Ces chiffres se basent toutefois sur des données recueillies auprès de la population américaine, beaucoup plus sédentaire que la population française. Cependant, force est de constater que notre mode de vie tend à se rapprocher de plus en plus de celui du pays de l’Oncle Sam. Si les chercheurs français s’amusaient à calculer le temps moyen passé assis de nos compatriotes, leurs résultats ne devraient pas être si éloignés… Alors, ne culpabilisez plus! Si votre patron trouve que vous passez trop de temps dans les couloirs, dites-lui que vous participez à faire baisser les chiffres du cancer
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