Dans d'autres pays, on découvre des initiatives originales en matière de santé. Ces dernières pourraient inspirer parfois notre système de santé. Au Canada, tous les jeudis soir, quand ses amis sortent prendre un verre, Léa Palardy se dirige vers le quatrième étage de l’Hôpital Sainte-Justine. La jeune femme de 19 ans revêt un sarrau, se lave les mains, s’installe dans sa chaise berçante… et attend qu’une infirmière lui dépose un bébé dans les bras. (source métro.ca)
L’étudiante de première année de médecine de l’Université de Montréal ne suit pas de cours du soir en pédiatrie. Elle fait plutôt partie des grands-mamans tendresse, une équipe de 28 bénévoles qui prêtent «bras-forts» à Sainte-Justine.
L’étudiante de première année de médecine de l’Université de Montréal ne suit pas de cours du soir en pédiatrie. Elle fait plutôt partie des grands-mamans tendresse, une équipe de 28 bénévoles qui prêtent «bras-forts» à Sainte-Justine.
Mais qu’est-ce qui pousse une jeune fille de 19 ans à venir bercer des nouveau-nés dans ses temps libres? «Ça a commencé par des recherches pour un cours. Nous devions choisir un lieu pour faire du bénévolat auprès de malades. Quand j’ai vu le poste de grand-maman tendresse, ça a cliqué tout de suite!»
Menue, calme et réservée, Léa adore les bébés. La future médecin lorgne du côté de la pédiatrie. Elle n’a donc pas peur des tubes et des fils qui relient parfois les bébés à des appareils. «En choisissant Sainte-Justine, je voulais savoir si j’étais capable de travailler avec des enfants moins en santé, explique-t-elle. J’ai découvert que oui!»
Les nouveau-nés placés à la pouponnière de l’Unité postnatale de surveillance spécifique y demeurent de quelques jours à quelques semaines. Certains ont de petits problèmes de santé – jaunisse, diabète, faible poids – qui les empêchent de rentrer à la maison. D’autres sont en parfaite santé, mais restent plus longtemps à l’hôpital parce que leurs parents s’occupent d’un autre enfant malade. Les grands-mamans tendresse prennent alors le relais. «Les parents sont contents de savoir que leur bébé a été bercé pendant leur absence», souligne Dominique Paré, chef du service bénévole de l’hôpital.
Depuis quand les grands-mamans tendresse existent-elles?
Ça fait plus de 100 ans que des bénévoles bercent des bébés à Sainte-Justine.
Quel est l’âge moyen de vos grands-mamans?
La moyenne est d’environ 55 ans, mais j’ai des grands-mamans de chaque génération, de 18 à 70 ans! Chacune apporte une chaleur différente aux bébés.
Est-ce que seules les femmes peuvent bercer des bébés?
Pas du tout! Jusqu’à maintenant, seules des femmes se sont montrées intéressées, mais c’est sur le point de changer: un grand-papa tendresse de 70 ans fera bientôt son entrée à la pouponnière(source métro.ca)
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