On observe une tendance à la hausse pour les trois infections, la plus frappante étant l’augmentation de l’incidence de l’infection à Chlamydia, observée dans l’ensemble du pays.
Ce réseau se compose de 46 sites (cabinets privés, services d’hôpital, centres médicaux…) répartis dans l’ensemble du pays. Il permet de récolter diverses données relatives au profil des personnes atteintes d’une IST.
· En 2009, 838 diagnostics d’IST ont été enregistrés par le réseau sentinelle de cliniciens. Chez 7% des patients, plusieurs IST ont été diagnostiquées au même moment.
· La moitié (51%) des patients masculins était homo/bisexuels (HSH).
· L’infection à Chlamydia était le diagnostic IST le plus fréquent chez les hommes et les femmes hétérosexuels. La syphilis était l’IST la plus fréquemment diagnostiquée chez les HSH.
· L’infection à Chlamydia est plus fréquente chez les jeunes femmes (15-24 ans), tandis que la syphilis est plus fréquente chez les hommes âgés entre 45 et 54 ans.
La comparaison des années 2005 à 2009 montre une augmentation du nombre d’infections à Chlamydia dans tous les groupes d’âge parmi les femmes, et surtout chez les femmes âgées de moins de 35 ans. Cette infection étant courante chez les personnes hétérosexuelles, la sensibilisation de la population générale à cette infection et à ses éventuelles complications est recommandée.
Les résultats indiquent qu’il subsiste une nécessité d’adopter des mesures adéquates ciblant les HSH, et plus particulièrement les HSH VIH positifs. Quelles mesures ? Les campagnes de sensibilisation, le counseling sexuel, le dépistage des IST, la vaccination contre l’hépatite B…
Enfin, la proposition d’un test VIH est recommandée à tous les patients présentant un nouvel épisode d’IST, y compris les patients testés VIH négatifs quelques mois auparavant.
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