Pourtant, un problème de thyroïde non traité peut augmenter le risque d’avortement spontané, d’anomalies congénitales et de troubles de développement et d’apprentissage chez l’enfant.
Le test de la thyroïde pendant le premier trimestre de la grossesse devrait être obligatoire, selon la Dre Andrée Boucher, spécialiste de la thyroïde au Centre universitaire de santé de Montréal. «L’approvisionnement en hormones thyroïdiennes de l’enfant à naître est assuré par la mère. Un apport insuffisant en hormones peut se traduire par un retard de croissance et perturber le développement du cerveau», explique-t-elle.
Le Québec a déjà ouvert la voie quand, en 1972, le chercheur québécois Jean Dussault mettait au point un nouveau test sanguin pour dépister l’hypothyroïdie congénitale, un trouble présent à la naissance caractérisé par une glande thyroïde insuffisamment active. L’année suivante, le Québec devenait le premier au monde à mettre en place un programme universel de dépistage chez les bébés (piqûre au talon du nouveau-né). Considéré comme une avancée majeure en matière de santé publique, le programme a depuis lors été mis en œuvre dans l’ensemble des pays industrialisés.
Aujourd’hui, de nombreux médecins voudraient que le Québec montre une fois encore la voie en rendant obligatoire le dépistage systématique des troubles de la thyroïde chez les femmes enceintes.(source: canoe.ca)
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