Selon la BBC, "cette maladie mystérieuse a d'abord été recensée entre avril et décembre 2011, puis semblait avoir disparu avant de refaire surface il y a un mois".
"Nous sommes préoccupés par cette maladie", a déclaré Wu Guogao, responsable de l'OMS à Hanoï, qui ajoute qu'il n'a pas eu accès aux rapports officiels sur cette affaire. "Il est difficile de dire quelle est la cause exacte de la maladie à ce stade," a-t-il dit, avant de préciser qu'il n'avait pas encore reçu de demande officielle du Vietnam pour enquêter.
Des médecins locaux ont dit qu'ils attendaient les résultats d'une enquête du ministère de la santé. "A ma connaissance, le ministère envisage d'inviter des experts étrangers à venir nous aider à en savoir plus sur la maladie," a expliqué Dang Thi Phuong, directrice du centre sanitaire de Ba To, qui a ajouté que la plupart des victimes avaient moins de 10 ans. Selon les autorités sanitaires citées dans les médias, environ 10 % des malades ont également subi de graves troubles hépatiques, mais l'infection ne semble pas être très contagieuse. (Source: le monde.fr)
Le premier cas intervenu en avril 2011 est décédé en octobre 2011, suivi par une vague de cas plus importante depuis mars 2012. En 2011, plus de 170 cas ont été recensés. Près de 100 personnes seraient toujours hospitalisés, selon le Center for Infectious Disease Research & Policy (CIDRAP) dont 10 dans un état critique. 8 nouveaux patients seraient décédés pour 68 nouveaux cas depuis le début de l’année 2012. Les patients présenteraient de multiples ulcères des membres, en particulier sur les mains et les pieds. Ils seraient en général très jeunes et résidents des quartiers les plus pauvres de la région.
Insecticides, pollution, empoisonnement : Les experts médicaux ont relevé des échantillons d'eau, de sol, mené une recherche de substances toxiques dans la région et auraient fait la découverte d'une substance chimique anormale, actuellement en cours d’analyse. Sans certitude, les experts médicaux soupçonnent un empoisonnement par des herbicides chimiques, car cette nouvelle vague intervient peu de temps après la pulvérisation dans les champs de manioc. Ces herbicides auraient pollué les sources de l'eau. (source: santélog.fr)
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