L’objectif général du Plan Wallon Sans Tabac
consiste à sensibiliser, mobiliser, outiller et soutenir les professionnels de
la santé, afin qu’ils apportent une aide adaptée afin de prévenir lescomportements de consommation problématiques et les dépendances.
La ministre wallonne, Eliane Tillieux, a rappelé au Parlement wallon qu'aux côtés des médecins généralistes, relevant une augmentation des sevrages en 1ère ligne, le réseau d’aide spécialisé se renforce avec 257 tabacologues et 46 Centres d’Aide aux Fumeurs (au 14 décembre 2011). "Ainsi, suite à l’Arrêté du 31 août 2009 sur le remboursement du sevrage tabagique, relevonsqu’entre le 1er octobre 2009 et le 30 septembre 2011 (soit sur 2 ans) 54.111 forfaits ont été remboursés par l’INAMI pour les consultations de tabacologie. "
Depuis 7 ans, des journées de « tabacologie », rassemblant entre 85 et 120 professionnels annuellement, favorisent des échanges de pratiques et impulsent de nouvelles pistes de réflexion en termes d’accompagnement. La dernière en date a traité du tabagisme en psychiatrie.
Complémentairement soulignons que 2 990 messages ont été postés en 2011 sur le « forum de tabacologie » réunissant divers professionnels impliqués dans l’aide au sevrage tabagique (contre 100 en 2006 et 650 en 2008).
Depuis octobre 2009, un annuaire des structures et personnes relais est en libre accès pour l’ensemble des professionnels de santé et le grand public via le site : www.fares.be .
Le 4ème Plan wallon sans Tabac (PWST) visait
à ancrer les dynamiques initiées au cours des plans précédents mais également à
les étendre en stimulant l’implication de relais assuétudes au sein du Comité
de pilotage et dans le cadre d’actions pilotes. L’évaluation de ce plan
est prévue pour la prochaine réunion du comité de pilotage de la fin avril
2012. Le Comité de Pilotage réunit 7
partenaires de terrain. Pour la ministre wallonne de la santé, Eliane Tillieux, c’est un lieu de concertation pertinent
et efficace, porteur de liens et de complémentarité dans la dynamique d’accompagnement
du sevrage tabagique. "Les échanges permettent d'établir des connexions entre
les dynamiques existantes (médecins généralistes, médecins spécialistes et
autres professionnels de la santé, de l’éducation et du social). A ce jour, il faut relever une mobilisation large
de divers types de professionnels, ainsi qu’une amélioration de l’accès à
l’aide au sevrage en termes de proximité et de diversité des lieux touchés
(lieux de travail, consultations individuelles, collectives, lieux de formation
professionnelle, maisons médicales, hôpitaux, centres d’hébergement pour
personnes déficientes, CPAS,…) pour toucher les différents types de
population et plus particulièrement les publics fragilisés. Ainsi, des groupes de mise en projet ont vu
le jour, une brochure « tabac et précarité » a été réalisée et
diffusée (2010), des formations/sensibilisations ont été réalisées au profit
d’intervenants sociaux (en lien avec les CPAS et les plans de cohésion sociale)
et une information sur les aides disponibles a été diffusée. "
En 2011, soulignons notamment la réalisation d’une
brochure destinée aux professionnels de la santé à l’initiative de la Fédération
des Maisons Médicale et de la Société Scientifique de Médecine Générale, ainsi
qu’un outil « recueil de paroles », issu du travail mené par le SEPT (service
d’étude et de prévention du tabagisme) en collaboration avec le FARES.
Depuis 2 ans,
une mobilisation et une implication progressive des intervenants
« assuétudes » dans les échanges assurent une approche plus globale,
d’autant que des similitudes sont observées en termes de valeurs et de repères.
Au niveau des échanges avec les acteurs
assuétudes, soulignons les perspectives dégagées, à savoir, un intérêt pour
poursuivre ces échanges et renforcer les liens entre les deux secteurs.
Ces éléments, qui traduisent des résultats et des
perspectives favorables, fondent le 5ème
Plan qui sera détaillé à l’occasion de la Journée Mondiale Sans
Tabac fixée le 31 mai.
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