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lundi 23 avril 2012

Dépression: vers un test sanguin?

Il y a un an, une étude révélait qu'un Belge sur sept devront un jour faire face à la dépression. C’est une étude réalisée par l’OMS qui le révèle. Les femmes auraient deux fois plus de risques que les hommes notamment durant l’adolescence ou juste avant la ménopause.
Face à cela, la prévention peut être une solution. La dépression sera-t-elle un jour diagnostiquée aussi simplement que le diabète ou le cholestérol, par un simple test sanguin? C'est en tout cas l'espoir que fait naître une étude américaine réalisée sur des adolescents dépressifs et publiée cette semaine dans la revue Translational Psychiatry .(Plus d'infos sur lefigaro.fr)

Le diagnostic de la dépression se fait aujourd'hui sur des critères subjectifs, qui sont liés à la capacité du patient à raconter correctement ses symptômes et dépendent aussi de l'aptitude du médecin, qui n'est pas forcément un spécialiste lors de la première consultation, à les interpréter. La distinction entre la forme dite majeure de dépression, celle qui est la plus grave, et de simples vagues à l'âme est aussi importante et pourrait éviter la prescription de nombreux médicaments antidépresseurs inutiles.

«Le diagnostic de la dépression chez les adolescents est compliqué par le fait qu'elle peut se cacher derrière des troubles bien plus variés que chez l'adulte, allant des difficultés scolaires à des fugues en passant par la prise de drogues», précise le Dr Alain Braconnier, psychiatre spécialiste de la dépression chez les jeunes.
Les chercheurs ont réalisé des tests sanguins à l'aveugle sur 14 adolescents déjà diagnostiqués avec une dépression majeure, et 14 autres non déprimés, tous âgés de 15 à 19 ans. Les recherches ont été focalisées sur 26 marqueurs génétiques présents dans le sang et déjà identifiés comme caractéristiques d'états dépressifs sévères lors d'études menées sur des rats.

Une fiabilité élevée

Onze des marqueurs choisis ont permis de faire la distinction entre les jeunes déprimés et ceux en bonne santé, avec un niveau de fiabilité plutôt élevé. «Ces 11 gènes ne sont probablement que le haut de l'iceberg car la dépression est une maladie complexe, mais cela indique clairement que nous pouvons créer un test sanguin de diagnostic pour la dépression», affirme Eva Redei, psychiatre à la Northwestern University à Chicago (États-Unis) et auteur principal de l'étude. (Plus d'infos sur lefigaro.fr)

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