Dans son édition du 8 avril, le Daily Mail révèle que Bertold Wiesner, un scientifique britannique qualifié de «radical», et sa femme, Mary Barton, dans les années 1940, aurait aidé des femmes de la moyenne et de la haute société britannique, dont certaines «épouses de pairs du Royaume», à concevoir pas moins de 1500 bébés, dont plusieurs centaines avec le sperme du mari! (Source: le Figaro.fr)
Le pot aux roses a été découvert récemment grâce à des tests ADN: sur 18 personnes conçues dans cette clinique londonienne entre 1943 et 1962, deux tiers avaient pour père biologique Bertold Wiesner en personne.
En extrapolant ces chiffres à l'ensemble des enfants conçus dans son établissement, on estime que l'homme, d'origine autrichienne, aujourd'hui décédé, serait le père biologique d'un nombre d'enfants compris entre 300 et 600.
Cette pratique est bien sûr illégale, d'autant plus que les patientes ignoraient que la majorité des échantillons de sperme provenaient de Bertold Wiesner. En outre, un même donneur ne doit pas être utilisé pour créer autant d'enfants, le risque étant que deux d'entre eux se rencontrent une fois adultes et fondent à leur tour une famille. Ce qui pourrait donc causer de graves problèmes génétiques chez leurs enfants.
Selon le Daily Mail, la femme de Bertold Wiesner, elle aussi décédée, aurait détruit des dossiers médicaux, afin que les familles ne puissent avoir accès à la vérité sur leur lien de sang. Mais l'information est parvenue à émerger grâce aux recherches effectuées par Barry Stevens, qui est lui-même un enfant de Bertold Wiesner, dans la clinique créée par son père biologique. Barry Stevens, qui vit aujourd'hui au Canada, a indirectement été aidé par David Gollancz, un avocat qui a mené des investigations de son côté.
D'après cet autre enfant, né lui aussi du sperme de Bertold Wiesner, son géniteur aurait effectué «20 donations de sperme par an» dans les années 1940, 1950 et 1960. Un rendement qui fait de lui un «mystérieux masturbateur», selon les mots de Barry Stevens.(Source: le Figaro.fr)
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