En septembre 2011, le Gouvernement wallon a décidé de modifier les conditions
d'exploitation des piscines publiques, ouvertes et non ouvertes.
Objectifs :
- renforcer les mesures de protection contre la légionellose et contre les
désagréments dus aux émanations de chlore ;
- les textes renforcent le contrôle du taux de trichloramines dans l'air du
hall des bassins de natation désinfectés au chlore ;
- les traitements et le rejet des eaux usées sont également réglementés. ».
Le plan de travail 2012 de la Cellule permanente environnement-santé (CPES)
comporte dans ses axes thématiques une réflexion générale sur la problématique
des légionelles en collaboration avec toutes les parties concernées.
Ces bactéries présentes dans l'environnement, et pouvant se retrouver notamment
dans les circuits d'eau chaude, peuvent provoquer la maladie dite du
légionnaire.
La ministre wallonne, Eliane Tillieux, fait le point sur la question : "
Si des dispositions réglementaires et par voie de conditions particulières dans
les permis d'environnement ont été prises pour les bassins de natation et les
tours de refroidissement, toutes les zones et installations à risque ne sont
pas envisagées par la législation wallonne. La légionellose est par ailleurs
considérée par la Fédération Wallonie-Bruxelles comme une maladie à déclaration
obligatoire, et fait l'objet d'un suivi par les médecins inspecteurs en cas de
détection, dans la limite des instruments et compétences communautaires. La
réflexion commune sur ce thème pourra aboutir, le cas échéant, à une ou des
propositions d'actions à présenter au gouvernement, voire au gouvernement
conjoint."
En termes de méthodologie de travail, la CPES d'une part procède à un travail
de recherche et d'analyse documentaire, et d'autre part coordonne les
réflexions au travers de deux groupes de travail fonctionnant en parallèle. La
mise en place de ceux-ci fait suite à une réunion, le 7 février 2012, avec les
départements concernés du SPW, de l'ISSeP, de la Fédération Wallonie-Bruxelles
(FWB) ainsi que des parties externes telles que l'Institut scientifique de
santé publique, les services provinciaux d'analyse des milieux intérieurs ou le
secteur de la construction.
Un groupe de travail traite du volet préventif : la prévention du développement
des légionelles et la prévention de la légionellose lorsque des légionelles
sont détectées. Le second groupe de travail s'attache à la détection de la
légionellose et aux actions qui s'en suivent. Ces deux groupes de travail ont
démarré leurs travaux courant du mois de mars ; les conclusions ne sont pas
attendues avant plusieurs mois.
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