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mercredi 9 mai 2012

1.133 euthanasies en Belgique

1.133, c'est le nombre d'euthanasies déclarées en 2011. Soit 3 euthanasies par jour. C'est 19 % de plus qu'en 2010 qui était déjà un record. 82 % des déclarations sont rédigées en néerlandais, bien loin des 60 % attendus si le chiffre était proportionnel à la population.  (Source: lesoir.be)
Plusieurs propositions de loi ont été déposées pour étendre le champ d'application de la loi de dépénalisation partielle.

Alors qu'il faut être majeur ou mineur émancipé pour y recourir, une proposition de la députée SPA Myriam Vanlerberghe entend donner ce droit à tout enfant « capable de discernement » et autoriser les parents des autres enfants, sans limite d'âge, à en faire la demande.

La même parlementaire propose également de prolonger indéfiniment la validité de la déclaration anticipée qui permet à chacun de définir les conditions et le moment où l'on veut procéder à l'euthanasie. En 2011, seules 25 euthanasies ont été pratiquées sur la base d'une déclaration anticipée.
A peine 18% des déclarations sont donc effectuées en français, soit deux fois moins que la proportion normale attendue. "Les médecins flamands pratiquent plus fréquemment l'euthanasie parce qu'ils sont mieux formés à cette pratique", indique notamment Marc Englert, membre de la commission de contrôle euthanasie, pour expliquer cette différence.


L'Open Vld ne veut pas qu'on touche aux acquis de la législation en matière d'euthanasie. Le sujet est en effet revenu dans l'actualité samedi lorsque le sp.a a dit vouloir étendre la possibilité d'euthanasie aux mineurs d'âge, aux personnes souffrant de démence et à celles qui se trouvent dans un état d'inconscience prolongée. Le CD&V a immédiatement répliqué que si on ouvrait le débat, il fallait reparler des règles actuellement d'application.

Pour rappel, les parlementaires sp.a Myriam Vanlerberghe et Marleen Temmerman ont annoncé samedi qu'elles déposaient des propositions de loi visant à donner accès à l'euthanasie aux mineurs d'âge, aux personnes démentes et à celles qui sont plongées dans un état d'inconscience prolongée. Le président du CD&V Wouter Beke a immédiatement réagi. Pour lui, "ceux qui veulent rouvrir le débat sur l'euthanasie pour l'étendre doivent aussi être prêts à reparler de l'ensemble des conditions qui sont actuellement d'application". Pour son parti, la demande d'euthanasie doit faire l'objet d'une concertation avec le ou la partenaire, les enfants, les parents, le personnel soignant et l'équipe médicale, qu'elle soit formulée par une personne majeure ou mineure, gravement handicapée ou démente. Le sénateur Open Vld Bart Tommelein rejoint ses collègues du sp.a. Il est également d'avis qu'une extension est nécessaire, la loi actuelle se heurtant régulièrement "à ses propres limites". "Tant pour l'euthanasie que pour les soins palliatifs, le législateur court derrière les faits", constate-t-il, ajoutant qu'en la matière, la législation n'a plus progressé depuis 10 ans. Il se dit donc prêt à ouvrir le débat mais ajoute qu'on ne peut toucher aux acquis actuels. (VIM)

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