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lundi 7 mai 2012

Procréation assistée : léger risque de malformations

Le taux d'anomalie congénitale grave serait plus élevé chez les enfants nés par injection d'un spermatozoïde dans l'ovule de la mère.                  (Plus d'infos sur le Figaro.fr)

Depuis plusieurs années, la recherche médicale scrute la santé des enfants nés par procréation médicalement assistée, ou PMA. Plusieurs travaux ont mis en évidence un risque légèrement accru de malformations congénitales graves, comme des anomalies cardiaques, génito-urinaires ou musculo-squelettiques. Cette conclusion, qui a fait l'objet de controverses, est corroborée par une étude publiée samedi 5 mai dans le New England Journal of Medecine.


Des chercheurs de l'université d'Adélaïde (Australie) ont suivi 6.163 procréations artificielles obtenues selon trois méthodes différentes - fécondation in vitro (FIV ou «fivete»), injection d'un spermatozoïde directement dans l'ovule (ICSI), stimulation ovarienne - qu'ils ont comparées à 308.974 grossesses classiques, intervenues entre janvier 1986 et décembre 2002 dans l'État de South Australia. Ils ont également comparé les taux d'anomalies congénitales après un transfert d'embryon, selon qu'il a été congelé ou non.

Résultat: 9,9% des enfants nés par ICSI, 7,2% des enfants «fivete» et 5,8% des enfants conçus de manière naturelle souffrent d'une malformation grave diagnostiquée avant l'âge de cinq ans. Des antécédents d'infertilité, qu'ils aient ou non donné lieu à une prise en charge, sont également apparus comme associés de manière significative avec des anomalies congénitales. «Si l'augmentation du risque est importante, ce dernier reste relativement faible dans l'absolu», tempère toutefois le responsable de l'étude, le Dr Michael Davies. (Plus d'infos sur le Figaro.fr)

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