
L'opération se déroule sous anesthésie : pour atteindre les fibres, le laser doit pénétrer la peau par une incision.
La Food & Drug Administration (FDA), l'Agence fédérale américaine des produits alimentaires et médicamenteux, autorise depuis le mois de janvier 2012, cette technique dite "définitive" par la société qui la commercialise. Mais selon le Dr Ariel Toledano, phlébologue, "la FDA a donné son accréditation sur des petites études avec un recul de 3 mois, il est bien trop prématuré de considérer cette technique comme définitive."
Bien que très à la mode aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, la Cellulaze™ ne serait pas totalement efficace et comporterait certains risques. "En se plaçant exclusivement sur le plan théorique, plus la cellulite est fibreuse, plus cette technique est intéressante. Mais en cas de cellulite adipeuse, son intérêt est limité car son action sur les cellules graisseuses est limitée.", explique le Dr Toledano.
Les cellules graisseuses sont les principales responsables de la "peau d'orange", c'est en enveloppant les adipocytes que les cellules fibreuses donnent cet aspect caractéristique à la peau. En détruisant ce réseau de soutien, le risque majeur est d'entraîner "accumulation liquidienne localisée pouvant nécessiter des ponctions répétées".
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire