Les femmes utilisant ces modes de contraception ont vingt fois plus de risques de tomber enceintes que celles recourant à des méthodes contraceptives plus longues comme le stérilet ou l'implant. Ce sont les conclusions d'une équipe de chercheurs américains, dans une étude publiée jeudi 24 mai dans la revue médicale The New England Journal of Medicine (en anglais). (Source: francetv.fr)
Selon les chercheurs, une utilisation plus fréquente des stérilets ou des implants hormonaux pourrait donc éviter un nombre important de grossesses non souhaitées.
Pendant trois ans, quelque 7 500 participantes âgées de 14 à 45 ans ont été suivies et se sont vu fournir gratuitement la contraception de leur choix. Au cours de l'étude, 334 femmes sont tombées enceintes, dont 156 à cause d'un échec de contraception. Parmi ces dernières, 133 femmes recouraient à la pilule, au patch ou à l'anneau vaginal, et seulement 21 utilisaient un stérilet ou un implant hormonal.
"Nous savons que les stérilets et implants ont un taux de défaillance très faible, de l'ordre de 1%", indique le Dr Jeffrey Peipert, professeur de gynécologie à la faculté de médecine de l'université Washington de Saint-Louis (Missouri) et principal auteur de l'étude. "Les stérilets et implants sont beaucoup plus efficaces car les femmes peuvent ne plus y penser une fois que leur gynécologue les ont mis en place", ajoute-t-il.
En outre, leur efficacité dure sur une très longue période. Le stérilet hormonal est efficace pendant cinq ans, celui en cuivre pendant au moins dix ans. L'implant hormonal, glissé sous la peau, est quant à lui actif pendant trois années. (Source: francetv.fr)
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