Le diabète est en hausse chez les femmes enceintes. En France, au CHRU de Lille, une structure spécifique accompagne les femmes enceintes, diabétiques et parfois obèses - des cas de plus en plus nombreux - pour éviter tout problème. (source: la voix du nord.fr)
La structure diabète et grossesse existe depuis 1992 au CHRU de Lille. « Mais actuellement, explique Anne Vambergue, professeur d'endocrinologie et de diabétologie, on l'étend à l'obésité et au diabète. » Signe des temps... Il est vrai que le nombre des femmes enceintes frappées par le diabète de type 2 et gestationnel, lié au surpoids, est en forte augmentation.
« Le nombre de patientes porteuses d'un diabète de type 2 (gras) a été multiplié par deux à trois en vingt ans, explique Philippe Deruelle, professeur de gynécologie - obstétrique, tout comme dans le même temps l'obésité a fortement augmenté. Les deux phénomènes sont liés ». D'autant plus que « l'âge de la première grossesse recule ». D'où l'intérêt de ce service particulier où tous les intervenants se retrouvent, jusqu'à la consultation, pour la prise en charge : infirmière, chef de clinique, interne, endocrinologue, gynécologue... « Il y a un vrai dialogue entre les partenaires. Toutes les décisions sont prises de façon collégiale », souligne Anne Vambergue.
Ce n'est pas tout. « Il faut programmer sa grossesse, quand on est diabétique », insiste Anne Vambergue. Malheureusement, toutes les femmes enceintes ne prennent pas cette précaution. D'autant qu'elles ne savent pas forcément qu'elles sont diabétiques. Certaines le découvrent même à cette occasion une femme sur deux l'ignore en France, le diabète gestationnel - 15 % des patientes - se révèle même à cette occasion. « Il faut alors impérativement adapter le traitement en fonction de l'évolution de la grossesse, explique le Pr Deruelle, pour éviter les risques liés à la glycémie et dépister les éventuelles complications : macrosomie (gros bébé) voire mort in utero. »
Sachant que si les parents sont plutôt contents d'avoir un « gros bébé » - sans compter les risques de césarienne -, il se révèle être, souligne le Pr Deruelle, « un colosse aux pieds d'argile », avec par la suite divers problèmes qui peuvent apparaître, cardiaques notamment. Raison de plus pour bien suivre ces patientes, jusqu'à une consultation tous les quinze jours (avec deux appels pour adapter l'insuline)... Ce qui visiblement donne des résultats, malgré un phénomène en expansion.
Plus d'infos sur (source: la voix du nord.fr)
« Le nombre de patientes porteuses d'un diabète de type 2 (gras) a été multiplié par deux à trois en vingt ans, explique Philippe Deruelle, professeur de gynécologie - obstétrique, tout comme dans le même temps l'obésité a fortement augmenté. Les deux phénomènes sont liés ». D'autant plus que « l'âge de la première grossesse recule ». D'où l'intérêt de ce service particulier où tous les intervenants se retrouvent, jusqu'à la consultation, pour la prise en charge : infirmière, chef de clinique, interne, endocrinologue, gynécologue... « Il y a un vrai dialogue entre les partenaires. Toutes les décisions sont prises de façon collégiale », souligne Anne Vambergue.
Ce n'est pas tout. « Il faut programmer sa grossesse, quand on est diabétique », insiste Anne Vambergue. Malheureusement, toutes les femmes enceintes ne prennent pas cette précaution. D'autant qu'elles ne savent pas forcément qu'elles sont diabétiques. Certaines le découvrent même à cette occasion une femme sur deux l'ignore en France, le diabète gestationnel - 15 % des patientes - se révèle même à cette occasion. « Il faut alors impérativement adapter le traitement en fonction de l'évolution de la grossesse, explique le Pr Deruelle, pour éviter les risques liés à la glycémie et dépister les éventuelles complications : macrosomie (gros bébé) voire mort in utero. »
Sachant que si les parents sont plutôt contents d'avoir un « gros bébé » - sans compter les risques de césarienne -, il se révèle être, souligne le Pr Deruelle, « un colosse aux pieds d'argile », avec par la suite divers problèmes qui peuvent apparaître, cardiaques notamment. Raison de plus pour bien suivre ces patientes, jusqu'à une consultation tous les quinze jours (avec deux appels pour adapter l'insuline)... Ce qui visiblement donne des résultats, malgré un phénomène en expansion.
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