Ce matin la RTBF fait le point sur le dossier des prothèses mammaires à travers la presse. "Oui, la ministre de la Santé à la Une du Laatste Nieuws et ce titre qui annonce "Onkelinx payera l'explantation des prothèses mammaires." Titre qu'on retrouve aussi à la Une de Sud Presse. Le retrait sera gratuit. Ce qui frappe, et ça c'est la Libre Belgique qui l'écrit ce matin, c'est que "Jusqu'à présent, le nombre de patientes qui pourraient être concernées par ces produits est demeuré mystérieux. Pour la première fois hier un nombre a été cité. 674 prothèses - au moins ont été implantées, sans garantie quant à l'exactitude de l'estimation, ni de précision quant à la nationalité de la patiente. On a donc un nombre mais pour le reste, c'est très flou.
Le Laaste Nieuws insiste d'ailleurs sur ce point soulevé par la ministre. "L'un des problèmes dans ce dossier, c'est que personne ne dispose d'une liste exacte de patient ayant reçu un implant de la société française. Les prothèses ne sont pas soumises à un enregistrement." Réaction donc, il faut établir une sorte de cadastre de ces prothèses, que ce soit des implants mammaires ou des fausses dents. Et puis il faut aussi vérifier la qualité des implants. Et le quotidien conclut : On ne sait pas encore quand ce plan d'action pourra être mis en oeuvre, mais la ministre a promis. Cela pourra aller très vite. Sud Presse rassurera encore les plus inquiets. Avec l'avis de ce praticien. Philippe Adam, chirurgien plasticien qui affirme : Entre prothèse mammaire et cancer, il n'y a pas de lien.Selon l'agence Belga, Mme Onkelinx a annoncé un plan d'action, qui sera examiné dès mardi avec les différents acteurs concernés.
Les PIP de qualité douteuse sont interdites en Belgique depuis que les autorités françaises ont transmis des informations en la matière en avril 2010, a précisé Mme Onkelinx.
Le nouveau plan d'action de Mme Onkelinx a pour objectif principal une meilleure identification de tous les implants, pas uniquement mammaires.
Elle a réclamé une obligation de l'enregistrement des implants, en plus de leur certification, et le contrôle régulier des prothèses avec un financement du secteur privé.
La Belgique a demandé, lors de sa présidence de l'Union européenne, que la directive en matière d'implants soit revue et que le dispositif renforcé, pour qu'ils soient comparables à ce qui est fait pour les médicaments, a noté Mme Onkelinx.
Jusqu'à présent, quatre incidents ont été signalés à l'Agence de surveillance des produits de santé du royaume.
Selon les autorités belges comme françaises, les prothèses mammaires PIP ne favorisent pas le développement de cancers. Il existe en revanche un risque de suintement et de rupture. La circulation du gel peut provoquer une inflammation et des difficultés d'explantation.
Les prothèses mammaires PIP de qualité défectueuse comprennent de la silicone industrielle, donc non médicale. Le fabricant avait annoncé la fermeture en 2010 en France.
Le problème des prothèses mammaires PIP est aussi compliqué par le fait qu'elles ont été fournies à différentes sociétés européennes, ce qui rend difficile leur identification.
Par ailleurs, Mme Onkelinx ne disposait pas pour l'instant d'informations sur la présence en Belgique de prothèses PIP pour les testicules et les pectoraux
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