Les chercheurs savaient déjà que le cerveau d’une personne souffrant d’accoutumance à la drogue présentait certaines caractéristiques, sans toutefois arriver à trancher si celles-ci existaient avant l’usage de la drogue ou en résultaient.
Pour tenter d’en savoir plus, les auteurs de cette étude parue dans la revue américaine Science datée du 3 février, ont étudié les réactions chez des sujets frères et sœurs, les uns prenant régulièrement de la drogue et les autres n’ayant pas d’antécédent d’abus d’alcool ou de drogue.
Les chercheurs ont comparé le cerveau de ces sujets à celui d’autres personnes dites « saines », c’est-à-dire sans aucune accoutumance, qui ont servi de groupe témoin.
Ils ont d’abord testé la capacité des sujets de tous les groupes à contrôler leurs pulsions, en utilisant pour cela un test qui permet de mesurer la rapidité d’une personne à passer de l’exécution d’une série d’instructions à une autre série, expliquent ces scientifiques.
Le groupe des fratries a obtenu de mauvais résultats comparé aux personnes du groupe témoin.
Les chercheurs ont ensuite procédé à des scanners du cerveau chez les sujets de tous les groupes, afin de voir s’il y avait des différences physiologiques entre les participants.
Ils ont ainsi été en mesure d’observer plusieurs anomalies dans la partie frontostriatale du cerveau des participants du groupe des fratries, anomalies absentes dans le groupe témoin. (lesoir.be)
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