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samedi 25 février 2012

Santé des handicapés français : Accord politique Wallonie-France.

Si la France et la Région wallone ont signé fin décembre un accord sur l'accueil des personnes handicapées, il vient en fait encadrer et optimiser des pratiques et des échanges qui remontent à plus d'un siècle. (source: nord éclair.fr )

Au début du XXe siècle, en France, la loi de 1905 sépare l'Église de l'État. « Un certain nombre de congrégations religieuses françaises quittent le territoire français et s'établissent à proximité de la frontière française avec leurs oeuvres sociales, médicales ou éducatives », rappelle Éliane Tillieux, ministre wallone de la Santé. Puis, avec le déclin des vocations, beaucoup de ces structures ferment, d'autres sont reprises par des associations belges, qui continuent alors à bénéficier des subsides français.


Aujourd'hui encore, ce sont ces financements (60 millions d'euros), issus des Départements et de l'Assurance maladie, qui permettent à 746 adultes handicapés français d'être hébergés en Wallonie, et à 1 850 enfants français d'être accueillis dans les 25 établissements belges conventionnés. Parmi eux, plus de la moitié viennent de la région Nord - Pas-de-Calais.
Avec cet accord, il s'agit donc d'officialiser cette « tradition » qui, selon la secrétaire d'État française auprès de la ministre des Solidarités, Marie-Anne Montchamp, s'explique également « par la proximité géographique et linguistique des deux pays qui permet aux familles de trouver des solutions près de chez elles, dans un environnement "culturel" partagé et rassurant pour leurs proches ».

Côté belge, on va même plus loin pour expliquer ce phénomène. Éliane Tillieux pointe également « le manque de solution de places en France » ou encore « la qualité des services reconnue par les familles et le modèle socio-éducatif wallon » et la « plus grande tolérance » des services vis-à-vis des troubles du comportement. La question de l'autisme en particulier est concernée. Ce que reconnaît Marie-Anne Montchamp, pour qui, malgré le « plan autisme » instauré en France, « certaines familles françaises semblent préférer les méthodes de prise en charge existantes en Belgique », ce pays « ayant développé une approche éducative et pédagogique dans ce domaine ».
Pour ces raisons, cet accord fait ressurgir des questions quant à la prise en charge du handicap en France. Le Collectif des démocrates handicapés (CDH) dénonce ainsi pour sa part un accord signé « en catimini », « entérinant de ce fait l'exil français en Belgique, et donc le désengagement de la France ». (source: nord éclair.fr )

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