Le cerveau humain travaille sur la piste de danse, selon une étude de l’UCL. Les neurones se synchronisent au tempo, et le corps suit. Des chercheurs de l’UCL sont parvenus à établir que quand nous écoutons de la musique même sans bouger, nos neurones sont capables de se synchroniser au tempo même de la musique, annonce l’université dans un communiqué.
Cette recherche a mis en évidence que des populations de neurones du cerveau humain ont la capacité d’entrer en résonance avec les rythmes musicaux. C’est cette mise en résonance neuronale qui sous-tendrait notre capacité à être entraîné et à synchroniser nos mouvements sur la musique, parfois sans même s’en rendre compte, explique l’UCL.
André Mouraux, jeune professeur à l’Institut de neuroscience de l’UCL, et sa doctorante, Sylvie Nozaradan, chercheuse et pianiste professionnelle, ont demandé à des volontaires d’écouter attentivement des sons à partir desquels ils pouvaient percevoir un battement musical (beat). Sur base de ces battements, les participants devaient imaginer une structure métrique tantôt binaire, comme dans une marche, tantôt ternaire, comme dans une valse.
En analysant le contenu des ondes cérébrales enregistrées au moyen de capteurs placés sur la tête des volontaires, les chercheurs ont découvert que les rythmes musicaux présentés induisaient un phénomène de résonance dans les réseaux de neurones répondant au son. En effet, des populations de neurones étaient entraînées non seulement au rythme du beat, mais également à des rythmes correspondants aux structures métriques binaires et ternaires imaginées par les participants, poursuit l’UCL.
Cette recherche participe notamment au développement de nouvelles techniques non-invasives d’investigation de l’activité cérébrale, afin de mieux comprendre le fonctionnement du cerveau humain.
André Mouraux, jeune professeur à l’Institut de neuroscience de l’UCL, et sa doctorante, Sylvie Nozaradan, chercheuse et pianiste professionnelle, ont demandé à des volontaires d’écouter attentivement des sons à partir desquels ils pouvaient percevoir un battement musical (beat). Sur base de ces battements, les participants devaient imaginer une structure métrique tantôt binaire, comme dans une marche, tantôt ternaire, comme dans une valse.
En analysant le contenu des ondes cérébrales enregistrées au moyen de capteurs placés sur la tête des volontaires, les chercheurs ont découvert que les rythmes musicaux présentés induisaient un phénomène de résonance dans les réseaux de neurones répondant au son. En effet, des populations de neurones étaient entraînées non seulement au rythme du beat, mais également à des rythmes correspondants aux structures métriques binaires et ternaires imaginées par les participants, poursuit l’UCL.
Cette recherche participe notamment au développement de nouvelles techniques non-invasives d’investigation de l’activité cérébrale, afin de mieux comprendre le fonctionnement du cerveau humain.
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