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lundi 5 mars 2012

Faites la mammographie !

Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez les femmes. Pour la majorité d'entre elles, qui ne présentent pas de risque particulier, le dépistage proposé se limite aux 50-74 ans. Pour cette tranche d'âge, une mammographie de dépistage, avec double lecture pour limiter les risques de laisser passer une petite lésion, est recommandée tous les deux ans. (source: figaro.fr)


«Grâce à cette mesure, les médecins ont réussi à réduire le risque de décès pour ce cancer, d'environ 10% comparativement aux femmes qui échappent au dépistage standard. Il n'y a donc pas de raison de remettre en cause ce dépistage et ceux qui le font actuellement prennent des risques avec la vie des femmes. En effet, les détracteurs se basent sur le fait que la mammographie s'accompagne d'un risque de surdiagnostic et donc qu'un petit pourcentage de femmes est pris en charge à tort. C'est vrai. Mais qu'est-ce qui est le pire? Craindre un cancer du sein pour finalement s'apercevoir qu'il n'en est rien ou laisser évoluer un vrai cancer et enlever ses chances à une femme d'être traitée à temps?», insiste le Pr Espié (hôpital Saint-Louis, Paris).
Il ne faut donc pas se tromper de débat. Et ce d'autant que l'autopalpation des seins ne peut en aucun cas remplacer cet examen. En revanche, réalisée en complément, pourquoi pas, à condition de le faire dans de bonnes conditions, avec la main bien à plat, en se plaçant devant une glace et sous un bon éclairage afin de déceler une éventuelle grosseur, un écoulement de lait ou de sang par le mamelon, une déformation du galbe du sein, la rétractation d'un mamelon, un sein dont la peau paraît fripée, etc.

 

Jusqu'à 49 ans, la controverse est encore plus forte. Certains pays comme le Canada ont d'ailleurs abandonné toute idée de faire des mammographies car les études ne rapportent pas une amélioration de la survie en cas de dépistage précoce. «Il n'y a aucun consensus pour ces femmes jeunes, sauf quand le risque est jugé élevé, en raison d'antécédents familiaux chez des proches parentes au premier degré ayant eu un cancer du sein avant 50 ans. Dans ce cas précis, le dépistage repose sur la recherche de la mutation génétique en cause (BRCA1 ou BRCA2) et sur une mammographie avec éventuellement une IRM annuelle (plus performante), sans attendre le cap des 50 ans», explique le Dr Joëlle Bensimhon (hôpital Port-Royal, Paris). (source: figaro.fr)

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