«Grâce à cette mesure, les médecins ont réussi à réduire le risque de décès pour ce cancer, d'environ 10% comparativement aux femmes qui échappent au dépistage standard. Il n'y a donc pas de raison de remettre en cause ce dépistage et ceux qui le font actuellement prennent des risques avec la vie des femmes. En effet, les détracteurs se basent sur le fait que la mammographie s'accompagne d'un risque de surdiagnostic et donc qu'un petit pourcentage de femmes est pris en charge à tort. C'est vrai. Mais qu'est-ce qui est le pire? Craindre un cancer du sein pour finalement s'apercevoir qu'il n'en est rien ou laisser évoluer un vrai cancer et enlever ses chances à une femme d'être traitée à temps?», insiste le Pr Espié (hôpital Saint-Louis, Paris).
Il ne faut donc pas se tromper de débat. Et ce d'autant que l'autopalpation des seins ne peut en aucun cas remplacer cet examen. En revanche, réalisée en complément, pourquoi pas, à condition de le faire dans de bonnes conditions, avec la main bien à plat, en se plaçant devant une glace et sous un bon éclairage afin de déceler une éventuelle grosseur, un écoulement de lait ou de sang par le mamelon, une déformation du galbe du sein, la rétractation d'un mamelon, un sein dont la peau paraît fripée, etc.
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