En Fédération Wallonie-Bruxelles, le nombre de mères adolescentes est interpellant. On en dénombrait 1 300 en 2010, dont 1 250 avaient entre seize et dixneuf ans et 50, entre douze et quinze ans. La meilleure action à mener pour diminuer le nombre de grossesses précoces est la prévention. La mise en oeuvre de l’Éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle (Evras) est en bonne voie. Au Parlement de la Fédération Wallonie Bruxelles, la députée, Mme Savine Moucheron (cdH) est inquiète : "Toutefois, malgré les campagnes de prévention et de sensibilisation, les grossesses précoces restent nombreuses. Outre la prévention, il faut aussi travailler à l’accompagnement des adolescentes qui se retrouvent enceintes. Souvent, ces jeunes filles sont sans compagnon et parfois, leurs familles les rejettent. Les maisons maternelles ont pour mission de les accueillir avec leur bébé, mais elles refusent celles qui ont un passé lourd, voire délinquant. Pour leur venir en aide, des services dépendants de l’Aide à la jeunesse, comme le centre d’accueil spécialisé Toboggan à Mons, aident ces jeunes femmes. "
Pour Évelyne Huytebroeck, ministre de la Jeunesse, cette situation est préoccupante. "Les études indiquent que le nombre de grossesses non souhaitées et d’avortements a diminué mais qu’à l’inverse, il a augmenté chez les jeunes filles mineures. Comment expliquer cette augmentation ? Peut-être la prévention n’est-elle pas suffisante, mais il est possible que cette augmentation soit la conséquence d’un désir croissant des très jeunes filles de devenir mères de manière précoce. Il n’existe pas de réponse simple à cette question. Je pense que la prévention est la meilleure action. La mise en oeuvre de l’Evras est la véritable réponse, avec la régularité des campagnes de prévention et de sensibilisation. Dans ce domaine, les écoles, les centres PMS et les services de promotion de la santé à l’école ont évidemment un rôle primordial à jouer."
Les centres de planning familial sont également de très précieux partenaires et les services de l’Aide à la jeunesse ne manquent pas de faire appel à eux pour soutenir les jeunes en difficulté, notamment quand il s’agit de prévenir ou d’accompagner des grossesses précoces. "Je rappelle également l’existence du numéro de téléphone gratuit et anonyme 103 de « Écouteenfants », destiné à recevoir les appels de jeunes en mal de vivre qui s’interrogent sur leur situation personnelle, leur identité et leurs choix. Les écoutants offrent une écoute active et peuvent éventuellement orienter les jeunes vers un service spécialisé. La plupart des organismes spécialisés dans l’Aide à la jeunesse sont susceptibles d’aider les mineures enceintes. Leurs animateurs sont appelés à rencontrer des jeunes filles et à aborder avec elles les questions d’identité, de vie sexuelle et affective ainsi que l’interruption volontaire de grossesse. Ces mêmes services peuvent aussi être amenés à encadrer des jeunes filles enceintes en hébergement, dans leur milieu de vie ou dans le cadre d’une mise en autonomie. Il n’existe pas de système d’encodage informatique qui permette de connaître le nombre de mineures enceintes prises en charge dans des services de l’Aide à la jeunesse. Précisons qu’une grossesse précoce n’est pas automatiquement une situation de danger et l’intervention auprès de ces mineures peut répondre à un autre motif que la grossesse. Toutefois, les structures de l’Aide à la jeunesse sont mal adaptées à l’accueil des mères et de leur bébé, même s’il existe des lieux destinés à l’accueil des jeunes filles enceintes. L’accompagnement se fait donc plus souvent en milieu familial, lors d’une mise en autonomie ou dans une maison maternelle. Vous pointez la difficulté, pour ces jeunes au
Les centres de planning familial sont également de très précieux partenaires et les services de l’Aide à la jeunesse ne manquent pas de faire appel à eux pour soutenir les jeunes en difficulté, notamment quand il s’agit de prévenir ou d’accompagner des grossesses précoces. "Je rappelle également l’existence du numéro de téléphone gratuit et anonyme 103 de « Écouteenfants », destiné à recevoir les appels de jeunes en mal de vivre qui s’interrogent sur leur situation personnelle, leur identité et leurs choix. Les écoutants offrent une écoute active et peuvent éventuellement orienter les jeunes vers un service spécialisé. La plupart des organismes spécialisés dans l’Aide à la jeunesse sont susceptibles d’aider les mineures enceintes. Leurs animateurs sont appelés à rencontrer des jeunes filles et à aborder avec elles les questions d’identité, de vie sexuelle et affective ainsi que l’interruption volontaire de grossesse. Ces mêmes services peuvent aussi être amenés à encadrer des jeunes filles enceintes en hébergement, dans leur milieu de vie ou dans le cadre d’une mise en autonomie. Il n’existe pas de système d’encodage informatique qui permette de connaître le nombre de mineures enceintes prises en charge dans des services de l’Aide à la jeunesse. Précisons qu’une grossesse précoce n’est pas automatiquement une situation de danger et l’intervention auprès de ces mineures peut répondre à un autre motif que la grossesse. Toutefois, les structures de l’Aide à la jeunesse sont mal adaptées à l’accueil des mères et de leur bébé, même s’il existe des lieux destinés à l’accueil des jeunes filles enceintes. L’accompagnement se fait donc plus souvent en milieu familial, lors d’une mise en autonomie ou dans une maison maternelle. Vous pointez la difficulté, pour ces jeunes au
lourd passé, d’accéder à de telles structures. Je signale que nous avons passé un accord avec une maison maternelle qui réserve quelques lits pour l’accueil des mineures avec un bébé. Vous avez cité l’asbl Toboggan, à Mons, qui fait un travail remarquable ; comme vous, je regrette qu’elle ne puisse étendre ses activités pour accueillir davantage de jeunes mères mais vous connaissez notre situation budgétaire."
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire