Où en est le fond d'avenir pour les soins de santé? Louis Ide, député NVA, au Sénat, a posé la ministre fédérale de la santé, Laurette Onkelinx. "Durant
plusieurs années, la marge budgétaire dégagée par l'assurance soins de santé a
été en partie utilisée pour alimenter un Fonds d'avenir pour les soins de
santé. L'objectif
de ce Fonds est de constituer un tampon financier afin de pouvoir assumer à
l'avenir la hausse des coûts liés au vieillissement. En 2011 et 2012, la
situation financière critique des finances publiques et de la gestion globale
de la sécurité sociale n'a toutefois pas permis de verser des moyens
supplémentaires au Fonds."
La ministre fédérale de la santé, Laurette Onkelinx, a rappelé que la
valeur d'inventaire au 31 décembre 2011 est de 1 321 572.677,33 euros. " Le
Fonds est la propriété des deux gestions globales mais il est géré uniquement
par l'Office national de sécurité sociale (ONSS) Gestion Globale, suivant
l'article 114 de la loi programme du 22 décembre 2008. Cette gestion s'effectue
dans le respect strict des principes de consolidation de la dette publique; en
ce sens, les avoirs du fonds sont investis en papier d'État belge,
essentiellement des OLO's.
Depuis sa création, le Fonds a produit un total de revenus (intérêts perçus et
plus-values réalisées) de 90 680 984,02 euros (soit 7,498 millions en 2008,
18,753 millions en 2009, 24,979 millions en 2010 et 39,449 millions en 2011).
Depuis sa création, le Fonds a obtenu un rendement financier de 4,78 %, sur
base annuelle."
Les
revenus sont a priori réinvestis dans le Fonds. Mais, conformément à l'article
76 de la loi -programme du 23 décembre 2009, les revenus 2010 et 2011 ont été
et seront exceptionnellement transférés directement aux propriétaires du fonds
soit les deux gestions globales. "Les
intérêts générés sont une recette financière inscrite dans le budget de la
Sécurité Sociale (soit dans le fonds lui-même, soit directement au niveau des
gestions globales en 2010 et 2011). Le
fond d’avenir est consolidé et ses moyens sont donc aujourd’hui portés en
déduction de la dette publique brute. Dès lors, au moment où les moyens du
fonds seront affectés au financement de prestations sociales, cela devra être
enregistré comme une dépense et avoir un impact à due concurrence sur le solde
de financement des pouvoirs publics en terme SEC." a conclut la ministre.
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