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mercredi 7 mars 2012

Taxer la malbouffe !

La Fondation contre le cancer qualifie de bon sens la recommandation de l'ONU de taxer la malbouffe. Elle préconise en outre de baisser les prix de produits sains, comme les fruits et légumes, en réduisant les taxes.



"Une étude d'une diététicienne a mis en évidence que le prix d'une gaufre était inférieur de moitié à celui d'une pomme. La surcharge pondérale est un des facteurs responsables d'une série de cancers", indique le directeur médical de la Fondation contre le cancer, Dr Didier Vander Steichel. "Il faut rendre plus chers certains produits qui ne sont pas sains et dans le même temps rendre plus accessibles financièrement les produits sains qui jouent un rôle de prévention en matière de cancer", préconise-t-il. Le prix est un facteur à ne pas sous-estimer, d'après la Fondation.

Se référant à l'impact sur la consommation des hausses de prix des produits du tabac, la Fondation recommande d'augmenter sensiblement les prix des aliments néfastes pour la santé. "Si cela fonctionne pour le tabac qui produit un effet de dépendance, cela doit certainement intervenir aussi pour les aliments", analyse le docteur Vander Steichel.

La Fondation contre le cancer se demande s'il ne faut pas interdire la publicité pour les aliments néfastes pour la santé - alors que l'ONU préconise de la limiter - et s'il ne faut pas revoir leur étiquetage. "La mention de la quantité de calories, lipides ou sucres n'aide pas le consommateur car elle reste illisible ou incompréhensible. Une référence à la campagne 'cinq fruits et légumes par jour' serait plus appropriée. Il ne faut en tout cas pas stigmatiser les consommateurs, comme les personnes obèses", considère le docteur Vander Steichel.

Si le prix est un facteur déterminant dans le choix du consommateur, d'autres influencent encore nos achats. La prévention ne doit, elle, pas se limiter à des campagnes d'information, met en garde la Fondation. "Le consommateur garde en dernier recours la possibilité du choix. Les pouvoirs publics doivent, eux, baliser ces choix", conclut la Fondation, qui s'oppose à une suppression pure et simple d'aliments susceptibles d'être néfastes à la santé.(source: dh.be)

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