Selon l’OMS, 25% de la population mondiale souffre d’anémie. Cette maladie touchant particulièrement les femmes entraine notamment une grande fatigue et un ralentissement de l’activité intellectuelle. Habituellement, l’anémie se caractérise physiquement par une pâleur de la peau et des muqueuses. Un autre symptôme caractéristique est la fatigue à l’effort, voire au repos, selon le degré de l’anémie.A un stade avancé, le manque de fer devient anémie. Les femmes seraient les 1ères victimes de ce manque de fer : 23% souffrent d’une carence dont 4% d’une véritable anémie (étude SU.VI.MAX). De la puberté à la ménopause, une femme a besoin de 2 fois plus de fer qu’un homme, en raison des pertes en fer dues aux règles. Les besoins sont d’autant plus grands que les règles sont abondantes. Idem pour les femmes enceintes en fin de grossesse.
Pendant la grossesse, les besoins en fer augmentent terriblement : de 1 mg/j à 1 mois à plus de 6 mg à partir du 6ème mois de grossesse. Or, 30% des femmes abordent leur grossesse avec une déficience en fer. 70% la termineront avec des réserves à peu près nulles. Le risque ? Un accouchement prématuré et un bébé avec un petit poids de naissance. (source: gerblé.fr)
L’anémie peut être expliquée par plus de 200 causes différentes. Pour simplifier, elles sont classées en quatre grandes catégories :
- Les anémies hémorragiques dues à une hémorragie
- Les anémies hémolytiques qui entrainent une destruction des globules rouges
- Les anomalies de production des globules rouges
- L’anémie ferriprive, liée à un déficit en fer.
Cette dernière est la plus fréquente des anémies. Elle est fréquente chez le nourrisson dont l’alimentation manque de fer, chez la femme enceinte (car son bébé utilise une partie de son fer), et surtout chez la femme pendant ses règles.
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