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mardi 2 août 2011

Oser les aliments anti-âge !

   Le Dr Chauchard vient de sortir un  livre La Bouche ou la Vie! Il a concocté sa recette: beaucoup de fibres et de crudités pour préserver l'intestin et des protéines ), tout en évitant la «mauvaise graisse».


   Les coups de pouce à la vie existe.
    A commencer par la vitamine A, que l'organisme fabrique à l'aide du bêta-carotène, que l'on trouve dans les carottes, les mangues, les abricots, le melon, le jaune d'œuf et le foie.
   Mais aussi la vitamine C (oranges, kiwis, citrons, pamplemousses), impliquée dans la réponse immunitaire ainsi
    la vitamine E (huiles végétales, avocats, baies de goji, germes de blé, amandes, noisettes, noix), qui protège les cellules nerveuses et cérébrales contre l'usure du temps et stimule les réactions immunitaires, ou encore la vitamine B (viandes, fromages bleus, pommes de terre), qui soutient la croissance cellulaire.
   
    D'autres nutriments sont essentiels : le sélénium (poissons gras, volailles, fromage, lentilles, amandes), un antioxydant qui détoxifie l'organisme et que certains qualifient d'antirides naturel, le zinc (crustacés), indispensable à la cicatrisation de la peau, le lycopène (tomates, pastèques) ; la quercétine (oignons rouges, échalotes, thé vert, câpres), les anthocyanes (myrtilles, cassis, cerises noires), grands protecteurs des membranes cellulaires...
   
    Les chercheurs se sont aussi intéressés à la coenzyme Q10, dont la carence contribue au vieillissement de la peau. L'organisme produit cette substance à partir de quinones contenues dans certains aliments comme les poissons gras, les noix et les noisettes... (source: le figaro)


Le régime crétois, régime santé par excellence et modèle d'une alimentation anti-âge. Le menu est connu : des fruits en abondance (464 g par jour, contre 233 g aux Etats-Unis par exemple), des légumes frais et secs, du pain (de 300 à 400 g par jour) et des céréales complètes (surtout du blé et de l'orge), cuisinées sous forme de galettes, du poisson, des crustacés et des escargots, un rien de viande (35 g par jour contre 273 g aux Etats-Unis), des œufs, du fromage (brebis et chèvre), un peu de miel et d'huile d'olive, employée aussi bien pour les assaisonnements que pour les cuissons.
Sans oublier le verre de vin qui accompagne volontiers le dîner.
A l'autre bout du monde, une autre population multiplie les centenaires. Il s'agit de celle des îles Okinawa, au large du Japon, où les insulaires, préservés des maladies cardio-vasculaires et du diabète, coulent de vieux jours agréables. Leur régime alimentaire a été passé au crible par le ministère de la Santé japonais.

    
  Il est pauvre en calories, peu salé, composé de légumes et de fruits (dont le goya), de tofu, de riz, avec peu de viande, mais du poisson, des noix, des algues... Le tout fractionné en une multitude de prises alimentaires, jusqu'à sept mini-repas par jour. S'y ajoute un modus operandi dans la cuisson - les aliments sont cuits à feu doux, sans utilisation du micro-ondes ou du barbecue - et un modus vivendi dans le mode d'alimentation: on ne se rassasie jamais. Les centenaires d'Okinawa consommeraient 30 % moins de calories que la moyenne des Occidentaux.

Ce qui confirme la théorie des tenants de la restriction alimentaire. Celle-ci préserverait du vieillissement. Des études sur les souris ont montré qu'un apport nutritionnel réduit en calories, tout en évitant les carences, augmente de 40 % la longévité. Résultats confirmés chez nos cousins les singes. Une étude publiée dans la revue Science, en 2010, fait état d'une espérance de vie prolongée de 10 à 20 % chez des primates astreints à ce régime drastique. La restriction calorique agirait notamment sur des gènes de la longévité et aurait pour conséquence, dans une chaîne d'événements biologiques, de ralentir le vieillissement.

     De fait, le Pr Roy Walford, médecin californien, nous propose, dans son livre Un régime de longue vie, de jeûner pour rester jeune. En se maintenant de 10 à 25 % en dessous de son poids de forme, affirme t-il, nous pouvons prolonger notre jeunesse. Une approche qui est loin de faire l'unanimité dans la communauté scientifique.  Elle ne fonctionnerait, en fait, qu'en fonction du patrimoine génétique...(source: le figaro)

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