Daniel Hamermesh, professeur d'économie à l'université du Texas à Austin (Etats-Unis), vient de publier une étude intitulée "La beauté paie. Pourquoi les gens beaux ont plus de succès". (source: lemonde.fr)
Son ouvrage, publié par la sérieuse Princeton University Press, démontre qu'aux Etats-Unis les travailleurs – hommes ou femmes – les plus attirants physiquement gagnent en moyenne 230 000 dollars (160 000 euros) de plus au cours de leur carrière que leurs homologues dont le physique est quelconque.
Le classement de la beauté est certes subjectif, mais l'économiste américain s'est aperçu que sur une échelle de 1 à 5, les constats ne variaient guère. Plus de la majorité des personnes sondées classaient les 2 774 salariés passés au crible en cinq catégories, des plus vilains aux plus canons.
Ainsi, 1 % des hommes et 2 % des femmes ont été jugés "absolument sans attraits", 11% des messieurs et 13 % des dames "quelconques", 59 % d'entre eux et 51 % d'entre elles "dans la moyenne", 27 % des hommes et 31 % des femmes "séduisants" et 2 % seulement du genre masculin et 3 % du genre féminin "remarquablement beaux".
Dans la catégorie des Brad Pitt et Angelina Jolie, là encore, tout le monde n'est pas à égalité. Ces messieurs, à condition qu'ils soient vraiment beaux gosses (catégories 4 et 5), gagnent 17 % de plus que les vilains ou quelconques.
Les femmes, elles, pour les mêmes critères, ne gagnent que 12 % de plus. Questionné sur l'utilité d'un recours à la chirurgie plastique comme ultime moyen d'améliorer son pouvoir d'achat, le professeur d'économie se montre fort peu encourageant.
"Cela n'aide pas beaucoup." Mon conseil, dit-il : "Tirez avantage de vos meilleurs atouts." Une récente étude lancée en Corée du Sud confirme cette hypothèse et assure que dans la chirurgie plastique, chaque dollar investi pour améliorer son physique ne se solde pas par un dollar supplémentaire gagné en salaire…
.(source: lemonde.fr)
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