On ne le dit pas assez mais il est possible de se protéger des infections sexuelles transmissibles. Un pour cent de la population sexuellement active est porteur d'une maladie. Depuis le début des années 2000, les Infections Sexuellement Transmissibles (IST) augmentent en Belgique, comme dans d’autres pays européens, suite à un relâchement des mesures de protection lors des rapports sexuels. Les principales IST, outre le VIH, sont les infections à gonocoques, Chlamydia, herpès, syphilis, hépatite B, hépatite C…
En France, le ministère de la santé et l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes) ont réalisé un site internet sur les infections sexuellement transmissibles (IST).
Destiné à informer le grand public, ce site présente, pour chaque infection sexuellement transmissible (Blennorragie, Chlamydioses, Hépatite B, Herpès génital, Mycoplasmes et Trichomonase, Papillomavirus, Syphillis, VIH/Sida) :
- la prévention (préservatif),
- les signes possibles chez l’homme et la femme (fièvre, fatigue, etc.),
- le moment de l’apparition de ces signes,
- la méthode de diagnostic (prise de sang, prélèvement local, etc.),
- les traitements proposés (médicaments, vaccins, etc.),
- les complications, en l’absence de traitement, pour l’homme, la femme et le nouveau-né.
Syphilis, chlamydiae, hépatites B sont des infections sexuellement transmissibles en recrudescence. Certaines IST peuvent se développer en l’absence de tout symptôme (signes visibles) ou de symptômes clairement identifiables. Le seul moyen d’être sûr de ne pas être contaminé, c’est d’avoir recours au dépistage. Les traitements proposés sont dans la plupart des cas efficaces et peu contraignants. Les démarches sont simples : on peut solliciter un test auprès de son médecin traitant, se rendre dans un centre de dépistage anonyme et gratuit (CDAG) ou dans un centre d’information, de dépistage et de diagnostic des infections sexuellement transmissibles (CIDDIST). Où consulter?
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